Ce matin, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Bruno Duvic sur France Inter
Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 août 2012
Mélenchon :
« Si vous êtes si sûr de votre traité,
pourquoi vous ne demandez pas son avis au peuple ? »
Sur le traité européen, l’austérité, Mélenchon est revenu ce matin
ferme sur France Inter.
Ferme dans sa volonté de réclamer un référendum.
Ferme aussi dans sa conviction que, « les chaines de la servitudes
vont exploser ».
Peut être en Grèce, en Espagne ou en France.
Jean-Luc Mélenchon est également revenu sur les législatives et sa place par rapport
au gouvernement social-libéral. « Nous ne sommes pas dans l’opposition, nous sommes
autonome. Et l’étymologie d’autonome, c’est qui établit soi-même sa propre norme.
Nous n’acceptons pas d’entrer dans le classement des autres. […] Et à l’Assemblée,
sous la présidence d’André Chassaigne, nous avons un groupe qui est combattant, discipliné et très formé. »
« Quand je les vois, je me dis qu’ils étaient moins prêts à gouverner que nous »
Jean-Luc Mélenchon déplore le manque d’action du gouvernement. « Nous avions dans nos sacs des dizaines de mesures
à prendre immédiatement ». Pour mettre au pas la finance, proposer une alternative en Europe, comme pour sortir les roms
de l’impasse. Autre critique de l’ancien candidat du Front de gauche : la multiplication des commissions, qui plus est entre soi.
Et la commission de Lionel Jospin sur la modernisation de la VIe publique, était au contraire une occasion de l’ouvrir à tous
les français, qu’ils aient leur mot à dire sur l’avenir de la Vème République.
Dans la seconde partie de l’émission, Jean-Luc Mélenchon revient sur le score du Front de gauche et son avenir, les liens étroits
avec le parti communiste. Il a assuré de son amitié sans faille avec Pierre Laurent, précisant qu’il y avait eu un léger malentendu
lors des législatives. Il a aussi réaffirmé sa volonté de ne pas transformer le Front de gauche en un unique parti, pour laisser
tous les courants exister et s’exprimer, que le courant soit clairement un consensus politique. « Nous avons besoin d’un parti
communiste fort, fier et moderne. Il a également réaffirmé fermement son soutien aux salariés de Fralib.
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