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Le Front de Gauche exige un référendum sur le Pacte budgétaire européen

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 juillet 2012

 

Le Front de Gauche exige un référendum

sur le Pacte Budgétaire européen

 

Le Front de Gauche exige un référendum sur le Pacte budgétaire européen dans France austerite_3-300x150Alors que François Hollande a mis à l’ordre du jour

la ratification par la France du Pacte Budgétaire européen,

le Front de Gauche s’élève ce mercredi contre la volonté

du président de la République de faire passer un texte

aux conséquences économiques négatives.

Ses dirigeants demandent l’organisation d’un grand débat

public débouchant sur un référendum, afin d’informer le peuple et de lui laisser le dernier mot.

Pour le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent, ainsi que pour Martine Billard (Parti de Gauche)

et Christian Picquet (Gauche Unitaire), le débat public, l’information du peuple et sa décision finale sur un sujet qui touche

à la souveraineté nationale sont indispensables. Les dirigeants du Front de Gauche souhaitent que cela permette d’éviter

la ratification en l’état d’un traité qui aurait des conséquences néfastes sur l’économie française, tuant notamment

l’investissement public en imposant une austérité drastique.

Pour Pierre Laurent, le Pacte Budgétaire est en effet porteur de mesures très dures, qui risquent de plonger la France

dans l’austérité à l’instar d’autres pays l’ayant ratifié, comme la Grèce qui multiplie actuellement les privatisations pour entrer

dans les clous européens, ou l’Espagne qui poursuit ses coupes dans les dépenses publiques en échange de l’aide

européenne à son secteur bancaire.

« Une austérité généralisée »

Christian Picquet, de Gauche Unitaire, explique que le gouvernement français serait lié par des contraintes budgétaires

encore plus strictes, et ne se donnerait donc aucun moyen de mettre en œuvre les changements politiques pour lesquels

il a été élu : « Signer le Pacte de Stabilité donnerait une trajectoire à la politique gouvernementale pour le quinquennat,

qui serait totalement contraire à ce pourquoi les Français ont voté au printemps. Cela orienterait vers une austérité généralisée

avec une baisse des dépenses publiques, une diminution du coût du travail pour alléger les cotisations patronales,

au moment où les grands groupes affichent des dividendes insolents. Cette trajectoire là, rien ne la justifie ».

Pas de ratification sans référendum

« Il est donc fondamental d’alerter les citoyens sur la situation et les conséquences concrètes de la ratification d’un tel traité »,

estime Martine Billard, du Parti de Gauche. « Il y a urgence, et on va mener cette bataille dès maintenant », poursuit-elle.

Le Front de Gauche lance donc la mobilisation en faveur de l’organisation d’un référendum, estimant qu’il ne peut pas y avoir

de ratification parlementaire sans que les dispositions du traité aient été portées à connaissance des citoyens. Cette thématique

sera placée au cœur des Estivales du parti les 25 et 26 août prochain, et le Front de Gauche promet une mobilisation en masse

à la rentrée si le gouvernement refuse le référendum.

Dans tous les cas, Pierre Laurent a annoncé que ses députés voteraient contre la ratification du traité au Parlement.

Christian Picquet espère que les députés socialistes et écologistes suivront :

« C’est un cri d’alarme en direction de l’ensemble de la gauche : on doit redresser quelque chose qui peut être une trajectoire

mortifère plongeant des pays dans une catastrophe sociale ».

En conclusion, il lance sur un air de défi à François Hollande : « Allez-vous faire passer ça alors que le peuple ne vous en a pas

donné mandat, comme Nicolas Sarkozy avait fait passer le traité de Lisbonne « en fraude » après l’échec du référendum de 2005 ?

Ce serait un suicide politique ».

humanitefr Christian Piquet dans Front de Gauche le 12 Juillet 2012

 

Publié dans France, Front de Gauche, Gauche unitaire, Parti de gauche, PCF, Pierre Laurent, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Le mot mystère de l’été !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 juillet 2012

Le mot mystère de l'été ! dans Austerite le-mot-mystere

vu sur Section PCF Hénin-Beaumont

Publié dans Austerite, Humour | Pas de Commentaire »

Manifestation des mineurs espagnols – La police ouvre le feu : 76 blessés

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 juillet 2012

 

Espagne :

La manifestation des mineurs violemment réprimée fait 76 blessés

 

Manifestation des mineurs espagnols - La police ouvre le feu : 76 blessés dans Emplois 255289_10151014726659411_929830424_nAu moins 76 personnes ont été blessées dans des affrontements

entre manifestants et forces de l’ordre après que la police ait tiré

à balles en caoutchouc. Les dizaines de milliers de protestataires

réunis pour l’arrivée de la marche noire dénoncent les récentes

mesures de rigueur introduites par le gouvernement espagnol

au moment où la banque Bankia a été renflouée de dizaines de

milliards d’euros.

Parmi les blessés, on compte 33 officiers de police et 43 manifestants,

incluant les mineurs et leurs soutiens.

El-Pais rapporte que 7 mineurs ont été arrêtés pour avoir jeter des briques en direction des forces de l’ordre.

 

 

 Affrontements entre la police et les mineurs en face du Ministère d’Industrie
Image de prévisualisation YouTube
Publiée le 11 juil. 2012 par
*

Olvidio Gonzalez, 67 ans, a déclaré à Associated Press les violences ont débuté lorsque la police s’est mise à tirer,

la foule a paniquée. Il ajoute que les manifestants ont marché pacifiquement jusqu’au lieu où se tenaient les discours,

c’est alors que les forces de l’ordre ont ouvert le feu sans préavis. Aucun avertissement n’aurait été donné prenant

de cours nombre de manifestants.

*

 

Resistencia minera en las calles de Madrid

Chronique en images de l’arrivée des mineurs dans la capitale les 10 et le 11 juillet.

Image de prévisualisation YouTube
*
Publiée le 12 juil. 2012 par
*

Publié dans Emplois, France, Luttes, SOCIAL | Pas de Commentaire »

Après 12 mois de mensonges, PSA Peugeot Citroen annonce la fermeture de l’usine d’Aulnay et la suppression de 8 000 emplois en France

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 juillet 2012

 

Suppression de 8 000 postes chez PSA :

un « séisme » pour Bernard Thibault

 

Après 12 mois de mensonges, PSA Peugeot Citroen annonce la fermeture de l'usine d'Aulnay et la suppression de 8 000 emplois en France dans CGT article_psa-4-300x187Le secrétaire général de la CGT a estimé jeudi que l’annonce

de la suppression de 8 000 emplois en France par

PSA Peugeot Citröen constituait un « séisme » et a déploré

que le gouvernement n’ait pas annoncé de mesures d’urgence

face aux plans de licenciements lors de conférence sociale.

Il a par ailleurs prévenu que sa centrale allait « réagir ».

 

« Je rappelle qu’il y a un an, nos représentants avaient déjà donné cette information. Sans doute que le contexte électoral

ne se prêtait pas à la confirmation de ce séisme », a déclaré le responsable de la CGT sur France Inter. Selon lui, PSA ne parle

que « des salariés estampillés Peugeot », sans compter les intérimaires, la sous-traitance et les emplois induits.

« Dès lors que Peugeot annonce la suppression de 8 à 10.000 emplois, il faut multiplier par trois, voire quatre, pour mesurer

l’impact en terme d’emploi pour l’ensemble du pays« , a-t-il indiqué, assurant que la CGT allait « réagir« . « Nous n’allons pas

prendre pour argent comptant cette annonce brutale de suppression d’emplois », a prévenu le secrétaire général de la CGT.

« Ça illustre la nécessité de prendre des dispositions d’urgence face à ces restructurations, ces plans de licenciements »,

a précisé le leader de la CGT. « Je regrette qu’à la conférence (sociale), il n’y ait pas eu dans les conclusions

du Premier ministre de mesure pour faire face à cette urgence« , a-t-il ajouté. « Il y a une série d’initiatives à prendre et qui

dépend des pouvoirs publics pour empêcher d’être uniquement spectateur de ce que décident des firmes comme PSA. »

PSA a annoncé jeudi l’arrêt de la production dans son usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 2014 et la suppression

de 8.000 emplois en France, après avoir enregistré une perte nette au premier semestre. La question de l’avenir du site d’Aulnay

était posée depuis la révélation en juin 2011 par la CGT de documents confidentiels envisageant sa fermeture à l’horizon 2014.

  • Lire aussi :

Marie-George Buffet :« PSA doit puiser dans ses dividendes »

« On peut faire autrement ! » chez PSA propose la CGT

La vérité sur une campagne mensongère qui vise à justifier l’injustifiable !

 

Jean-Pierre Mercier sur LCI

Publié dans CGT, Chomage, ECONOMIE, Emplois, France, SOCIAL | Pas de Commentaire »

PSA Aulnay : « La décision de fermer le site a été prise en 2010″

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 juillet 2012

 

PSA Aulnay :

« La décision de fermer le site a été prise en 2010″

 

PSA Aulnay :  Depuis deux ans, PSA savait qu’il allait fermer son usine

d’Aulnay. C’est ce que révèle Philippe Julien, secrétaire

du syndicat CGT de PSA Aulnay, dans l’Humanité Dimanche

de cette semaine.

L’entretien a été réalisé avant les annonces

du constructeur automobile française de ce jeudi matin.

HD. Dans une grande partie des médias, la fermeture de l’usine

d’Aulnay est présentée comme inéluctable ? Est-ce votre avis ?

Philippe Julien. Une partie de la presse nous a effectivement déjà

enterrés vivants. Pourtant il n’y a aucun argument valable pour justifier

la fermeture. On évoque la baisse des ventes. Mais PSA ne peut décider

de fermer une des cinq usines de montage qu’il a en France sous prétexte

d’une baisse du marché depuis le début de l’année, alors que cette chute

intervient après deux années exceptionnelles, 2010 et 2011. En une dizaine d’années, PSA a augmenté son chiffre d’affaires

en proportion de ses ventes de 41 à 61 milliards d’euros en 2011. Les effectifs ont baissé et la productivité a augmenté. Et ça

ne serait pas rentable ? L’autre argument avancé, c’est une prétendue surcapacité, mot repris en boucle par les « experts »

sans que rien ne soit jamais démontré. La direction a même affirmé qu’Aulnay ne marchait qu’à 50 % de ses capacités, alors

que l’on fabrique 700 véhicules par jour, c’est-à-dire 100 % de la capacité d’une ligne de montage.

HD. Si l’on en croit le document envoyé anonymement à la CGT en juin 2011, la décision de fermeture aurait de toute façon été

prise en 2010, une excellente année pour PSA.

Philippe Julien. Oui, effectivement, selon ce document la décision a été prise en janvier 2010. Elle est peut-être même

antérieure. C’est donc sans rapport avec l’évolution du marché. Le calcul de la direction, c’est qu’en « saturant » les autres usines

de montage – je n’emploie pas ce mot par hasard, c’est celui qui était utilisé dans le document – on peut augmenter la productivité

de manière très importante. En vérité, les voitures continueront à être fabriquées, mais au lieu de l’être dans cinq usines elles le

seront dans quatre.

HD. La direction du groupe invoque la nécessité de baisser les coûts de fabrication des modèles du segment B, dont la C3,

fabriquée à Aulnay. Mais quels sont ces coûts de fabrication ?

Philippe Julien. C’était le premier argument de la direction pour fermer Aulnay  : une marge insuffisante sur les petites voitures.

Argument qu’elle a laissé tomber quand on lui a demandé le niveau de ses marges par modèle, sur l’ensemble des gammes

fabriquées. L’un des problèmes, c’est le manque de transparence de la direction. D’où la nécessité de dispositifs permettant aux

salariés de pouvoir contrôler réellement les comptes de l’entreprise, les coûts, les prix de revient.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Substitution de la CSG aux cotisations sociales : gare à l’arnaque !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 juillet 2012

 

Conférence sociale

Substitution de la CSG aux cotisations sociales : gare à l’arnaque !

 

Substitution de la CSG aux cotisations sociales : gare à l’arnaque !  dans POLITIQUE 2012-07-11une-hq-208x300A lire dans l’Humanité de ce mercredi :

l’argument du coût du travail pour justifier un nouvel allègement

de cotisations patronales est très contestable.

La hausse de la CSG, pour compenser, pèserait sur les ménages.

Imposé dès 1945, lors de la création de la Sécurité sociale, le principe de son

financement par une cotisation sociale acquittée par les entreprises n’a jamais

été vraiment accepté par le patronat.

Lancée de longue date, l’offensive libérale pour réduire la part des cotisations

dans le budget de la Sécu au profit de l’impôt connaît un regain depuis quelques

années, en ciblant tout spécialement les cotisations affectées à la branche famille.

Principale justification avancée : ces cotisations pèsent sur le coût du travail,

lequel expliquerait la perte de compétitivité des entreprises françaises, en particulier celles de l’industrie, plus exposées

à la concurrence internationale.

Coût du travail moindre en France qu’en Allemagne

Or, d’après le rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale de juin 2010 (1), la différence de coût du travail

annuel par salarié entre la France et l’Allemagne est « substantielle » et… à l’avantage de la France :

ce coût est de 52 458 euros outre-Rhin, contre 46 711 dans l’Hexagone, soit 12 % de différence. Publiée récemment,

une autre étude européenne révélait un coût horaire de la main-d’œuvre dans l’industrie légèrement inférieur en France :

33,16 euros, contre 33,37 euros. Ce qui n’empêche pas l’industrie allemande de tirer beaucoup mieux son épingle du jeu

que la nôtre.

Coût du capital ignoré

L’argument de la compétitivité pour décharger les entreprises de leur responsabilité dans le financement de la Sécurité sociale,

en transférant les 5,4 points de cotisation famille (soit quelque 30 milliards d’euros) sur l’impôt ou la CSG, est donc pour

le moins très contestable. D’autant que l’expérience des multiples exonérations de cotisations concédées au patronat depuis

une trentaine d’années au nom de l’emploi n’a pas démontré leur efficacité. Rappelons que les idéologues de la baisse

du coût du travail ignorent systématiquement une autre charge pesant sur les entreprises : le coût du capital, donc,

les prélèvements financiers, pour l’essentiel les dividendes versés aux actionnaires, eux en pleine croissance, qui représentent

en 2010 318 milliards d’euros (davantage que le total des cotisations Sécu, 281 milliards…)

Le « choc de compétitivité », que Louis Gallois, commissaire général à l’investissement, dit espérer d’une telle mesure, risque

d’autant moins d’être au rendez-vous qu’une hausse de la CSG de 3 points, nécessaire pour compenser la suppression

des cotisations patronales famille, se solderait par un prélèvement sur les ménages du même niveau. Et donc par un choc

contre le pouvoir d’achat et la consommation, moteur de la croissance.

La CSG pas indolore pour les ménages

Car la CSG n’est pas l’impôt indolore, ni « plus juste » – comparée à la TVA « sociale » instaurée par Sarkozy et que

le gouvernement Ayrault va supprimer – que l’on dit. Certes, son assiette est large, et inclut revenus des actifs, des retraités,

mais aussi les revenus du capital (patrimoine et placements). Mais les contributions sont très inégales :

12 % seulement du rendement total de la CSG proviennent du capital, le reste, des revenus du travail. Un cheval,

une alouette : vous avez dit justice ? Pour répondre au besoin en augmentation de protection sociale tout en visant l’efficacité

économique, une autre réforme du financement de la Sécurité sociale serait envisageable, consistant à abaisser la cotisation

pour les entreprises ayant une politique d’emploi et de salaire vertueuse (ce qui, au final, engendrerait des recettes accrues), et,

inversement, à faire payer plus chez celles qui jouent contre l’emploi et les rémunérations.

A lire aussi dans l’Humanité sur la Conférence sociale :

  • Rude bataille sur « le coût du travail »
  • Ce que le gouvernement retient des travaux de la conférence sociale
  • Reportage : Les « Conti » du Vaucluse, otages du bon vouloir patronal depuis six mois
  • Point de vue : « Une loi pour obliger le propriétaire à céder un site », par Mohammed Oussedik (CGT)

Yves Housson 

- humanite budget dans Politique fiscale le 11 Juillet 2012

 

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Espagne : Les « gueules noires » sont entrées dans Madrid

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 juillet 2012

 

Espagne : Les Après avoir parcouru plus de 400 km, 400 mineurs sont arrivés, hier soir,

à Madrid où plusieurs milliers de personnes les ont accueillis.

En grève depuis le début du mois de mai, les mineurs protestent contre

les mesures du gouvernement de droite qui a décidé de réduire de 63 %

les aides publiques au secteur minier.

Décision qui condamne les 8 000 mineurs encore en activité et plus de

30 000 emplois indirects.

 

Vidéos :

La « marche noire » des mineurs espagnols

 http://www.dailymotion.com/video/xs3fjw

sur dailymotion.com

Par BFMTV

Les « gueules noires » ont pris Madrid

à voir ici

*

Lire également :

Après 18 jours de marche, les mineurs investissent Madrid

Marche des mineurs espagnols contre les suppressions d’emploi décidées par le gouvernement

Publié dans Austerite, Espagne, Luttes, SOCIAL | Pas de Commentaire »

Les conseillers généraux communistes demandent la libération de Georges Ibrahim Abdallah (25-06-12)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 juillet 2012

Cliquez sur l’image pour lire

*

*

Les conseillers généraux communistes demandent la libération de Georges Ibrahim Abdallah (25-06-12) dans France Motion-pour-la-liberation-de-Georges-Ibrahim-Abdallah-25-0

Publié dans France, Justice, PCF, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Hausse des tarifs du gaz : « coup de canif dans le pouvoir d’achat des français »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 juillet 2012

 

Hausse des tarifs du gaz :

« coup de canif dans le pouvoir d’achat des français »

 

Hausse des tarifs du gaz : « coup de canif dans le pouvoir d’achat des français » dans ECONOMIE gaz_euro-300x217Après la très faible revalorisation du SMIC, la hausse des tarifs du gaz, même

limitée à 2% comme l’a annoncé Jean-Marc Ayrault, est un coup de canif dans

le pouvoir d’achat des français. Elle aggrave la situation déjà alarmante de

3.8 millions de familles en précarité énergétique.

Déjà depuis 2004, à l’ouverture du capital de Gaz de France, le prix du gaz a

augmenté de 60 % dont 20% entre avril 2010 et avril 2011. Pourtant le groupe

GDF Suez a versé 3.3 milliards de dividendes en 2012 à ses actionnaires,

ce qui représente un taux de distribution de 83 %. Actionnaire à 35 % l’État peut s’opposer, au conseil d’administration,

aux décisions abusives et contraires au développement d’un vrai service public et aux besoins des populations.

Le PCF rappelle que les sénateurs communistes ont fait voté en décembre dernier un amendement visant à ce

qu’une commission pluraliste composée d’élus, d’usagers, de représentants des salariés du secteur et du ministre chargé

de l’énergie soit créée afin d’étudier la formule tarifaire du gaz. Cette commission fixerait les tarifs réglementés afin de pouvoir

mesurer les écarts entre les coûts réels d’approvisionnements et les formules de fixation des tarifs.

Le PCF revendique donc un gel des tarifs d’ici là.

Source : Site national du PCF  10 juillet 2012

Lire également :  L’État contraint d’augmenter rétroactivement le prix du gaz

 

Publié dans ECONOMIE, PCF, Politique nationale, Pouvoir d'achat, SOCIAL | Pas de Commentaire »

Conférence sociale : En matière de démocratie sociale, il va falloir beaucoup plus que de la bonne volonté pour avancer !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 juillet 2012

 

Éditorial Par Paule Masson

Bonne volonté à la conférence sociale

 

Conférence sociale : En matière de démocratie  sociale, il va falloir beaucoup plus que de la bonne volonté  pour avancer ! dans Assemblee nationale 2012-0710une-hq-210x300Dans l’éditorial de l’Humanité de ce mardi, Paule Masson revient

sur la conférence sociale et souligne qu’en matière de démocratie

sociale, il va falloir beaucoup plus que de la bonne volonté

pour avancer.

La nature des relations sociales 
est toujours le fruit d’une histoire. Et de ce point

de vue la France est singulière. Notre tempérament collectif est davantage

marqué par 
la culture du conflit que par celle du compromis. Beaucoup

s’empressent d’en faire une faute et de l’imputer aux syndicats. Mais s’en tenir à

cette explication ne fait pas vérité. L’histoire sociale est aussi celle

d’un patronat assis sur le ressort de la confrontation avec les syndicats, souvent

prompt à en réprimer l’activité, toujours réfractaire à la négociation

dès lors qu’il s’agit d’avancer sur des garanties pour les salariés.

Ce qui a été gagné a presque toujours été arraché, au prix de rapports de forces sociaux ou politiques obligeant 
le patronat

à plier, qu’il s’agisse des congés payés 
après la grande grève de 1936, de la spectaculaire augmentation du salaire minimum

en 1968 ou encore 
de la retraite à 60 ans en 1981. Le droit syndical, lui aussi a dû s’imposer. Avant 1968, le syndicalisme

n’avait pas droit de cité dans l’entreprise !

La question n’est pas de garder les yeux rivés sur le rétroviseur. Personne ne le souhaite. 
Mais en matière de démocratie sociale,

il va falloir beaucoup plus que de la bonne volonté pour avancer. En ouvrant les travaux de la conférence sociale hier, le président

de la République a présenté une feuille de route fondée sur un nouvel élan : « L’idée que je lance, a-t-il développé, c’est celle

du compromis positif, une idée qui permettra à notre pays de sortir par le haut des épreuves qu’il traverse. »

Avant lui, le premier ministre Jean-Marc Ayrault avait, devant l’Assemblée nationale, souhaité que s’impose « la culture de l’accord ».

Pour consacrer ce parti pris, assez largement apprécié hier par les participants de la conférence sociale, il est question 
de

graver le dialogue social dans le marbre 
de la Constitution. Attention pour autant à ce que cette intention généreuse n’amène

pas à bouleverser la règle qui fait qu’en France la loi s’applique à tous de manière égale et qu’elle prime, dans la hiérarchie

des normes, sur le contrat, c’est-à-dire, les accords négociés. Ne plus être soumis à des règles qui lui imposent un salaire

minimum, une durée légale du travail ou encore encadrent les licenciements : le patronat en rêve.

Le chantier est immense car la République elle-même n’est pas exempte d’une histoire qui a construit une démocratie fondée

sur la suprématie du politique. Mais la démocratie boite aujourd’hui. 
Elle est malade d’une dérive, largement entretenue

par la droite, qui la réduit à sa plus simple expression : voter. Entre les scrutins, on est prié d’attendre le prochain. Beaucoup

d’espaces sont à investir pour redonner 
à la citoyenneté ses lettres de noblesse.

aaaaaaaa-Medef-288x300 dialogue social dans ECONOMIEAujourd’hui, par exemple, les salariés sont privés de parole sur tout

ce que le patronat considère comme sa chasse gardée  :

les choix stratégiques des entreprises. Tout juste ont-ils le droit d’être consultés

quand le mal est déjà fait. Dans les petites entreprises, ils sont privés de tout

alors que pourraient s’inventer des formes de négociations territoriales

qui 
leur donnent voix au chapitre.

La question 
de la légitimité des acteurs se pose aussi. Une réforme 


de la représentativité des syndicats, qui impose peu à peu l’obligation de

rassembler des majorités pour signer 
des accords, est intervenue.

François Hollande s’est engagé à réformer la représentativité patronale, qui laisse 
de côté tout le champ de l’économie

sociale et solidaire. Le Medef est aujourd’hui arbitrairement hégémonique, 
et tant que les groupes du CAC 40 ont

la mainmise 
sur la négociation, la méthode Hollande fondée 
sur la recherche de compromis à de grandes chances


de rester lettre morte.

humanite licenciements dans F. Hollande le 10 Juillet 2012

 

Publié dans Assemblee nationale, ECONOMIE, F. Hollande, France, POLITIQUE, Politique nationale, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

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