Le Front de gauche se mobilise pour un référendum sur le pacte budgétaire européen
Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 juillet 2012
EUROPE
Un référendum sur l’Europe contre le risque de passage en force
A lire dans l’Humanité de ce vendredi :
le Front de gauche se mobilise pour un référendum sur le pacte
budgétaire européen.
Une nécessité alors que le gouvernement planche sur les moyens
dont il dispose pour faire adopter le plus rapidement
les conclusions du Conseil européen, règle d’or comprise.
Le Front de gauche a vivement réagi à l’information, révélée hier matin par
le journal le Monde, selon laquelle François Hollande et Jean-Marc Ayrault
envisageraient de faire voter les députés et les sénateurs dès le mois de juillet sur le traité Sarkozy-Merkel. « Ce passage en
force, s’il avait lieu, serait inacceptable et contraire à l’un des engagements majeurs du candidat Hollande qui avait promis
sa renégociation. Il est encore temps pour l’exécutif de se ressaisir et de ne pas se laisser imposer la règle d’or budgétaire,
faite pour nous asservir aux marchés financiers », a réagi hier Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
« Pratique banale »
François Delapierre a également dénoncé « cette pratique devenue banale, inaugurée par Nicolas Sarkozy avec le traité de
Lisbonne en 2007 ». « Si cela se confirmait, avec un vote précipité sans approbation populaire, cette décision donnerait
une tonalité très négative à la mandature et renouerait avec le mois des “mauvais coups”, déplore le délégué général
du parti de gauche.
« euro-potiches »
Déjà, mercredi, seules les voix du Front de gauche s’étaient élevées sur les bancs de l’Assemblée nationale pour dénoncer
« la transformation imminente des membres de l’hémicycle en “euro-potiches” », selon l’expression du député PCF Alain Bocquet.
Laurent Fabius a détaillé mercredi devant les parlementaires le pacte sur la stabilité budgétaire et sur la croissance, à la suite
du sommet de Bruxelles des 28 et 29 juin. André Chassaigne, président du groupe Front de gauche, a vivement interpellé le ministre
des Affaires étrangères, en exigeant la tenue d’un référendum. Il a par ailleurs clairement fait savoir que « les dix députés du Front
de gauche ne voteront pas le traité européen ».
A lire aussi dans l’Humanité de ce vendredi :
- Hollande ne renégociera pas le pacte budgétaire
- Le paravent du « Paquet européen », entretien avec Francis Wurtz, député au Parlement européen honoraire
- Des mesures gouvernementales contradictoires
- « Fonctionnaires: pas une variables d’ajustement », le point de vue de Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’UGFF-CGT
Et aussi sur l’Humanité.fr :
Le vrai visage du pacte sur la croissance et l’emploi
Sébastien Reynaud
L’artiste : On dirait que tu t’en mêles les pinceaux?
L’artisan : Aucun risque… de pinceau, je n’en ai qu’un… et j’y tiens
L’artiste : Accroche-toi à ton pinceau dans ce cas… j’enlève l’échelle
L’artisan : tu es complètement marteau… pourquoi tu enlèverais l’échelle?
L’artiste : Pour décrocher la lune, t’as pas besoin de te raccrocher à la muraille de Chine
L’artisan : de quoi tu parles ? Tu peux décrypter s’il te plaît ?
L’artiste : tu es un artiste, non ? Pour que tu brilles, je ne crois pas que tu aies besoin de béquilles
L’artisan : tu es drôle, si tu enlèves l’échelle, j’ai toutes les chances de partir en vrille
L’artiste : tu n’as pas besoin d’échelle… accroche-toi à ton pinceau
L’artisan : je ne suis pas artiste peintre… mais tout au plus un peintre en bâtiment. Ce qu’on appelle : un artisan … un artisan qui peint … un artisan peintre.
L’artiste : et qu’est-ce que tu peins ?
L’artisan : je peins les choses comme elles sont
L’artiste : tu n’es pas un artiste alors…
L’artisan : qu’est-ce que tu as contre les artisans ?
L’artiste : ça arrange bien les choses, je le sais… mais ça ne les change pas.
L’artisan : quoi que tu dises, quoi que tu fasses, un mur reste un mur
L’artiste : on peut toujours le détruire
L’artisan : pour quoi faire… pour le reconstruire le jour d’après?
L’artiste : non pour inciter les autres à ne plus en construire
L’artisan : 4 murs et un toit… nous en avons tous besoin
L’artiste : oui… je ne dis pas non… une maison… une prison… une raison
L’artisan : tu m’as l’air un peu dérangé… est-ce que je me trompe ?
L’artiste : je viens de bruler l’école d’où je suis issue
L’artisan : quelle école ?
L’artiste : l’école des arts et métiers
L’artisan : tu es complètement givré… tu vas te retrouver entre quatre murs
L’artiste : je voulais séparer les arts et les sots métiers.
L’artisan : il n’y a pas de sot métier
L’artiste : c’est ce qu’on dit quand on est sot!
L’artisan : selon toi, il n’y a que de sots métiers
L’artiste : ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit
L’artisan : tu as dit quoi?
L’artiste : qu’il n’y a que des sots pour exercer un métier
L’artisan : comment faire sinon pour vivre
L’artiste : on s’accroche au pinceau et on enlève l’échelle!
L’artisan : quelle belle chute
L’artiste : autrement, tu n’apprendras jamais
L’artisan : apprendre quoi?
L’artiste : que tu ne perds rien pour apprendre
L’artisan : je ne comprends même pas ce que tu dis
L’artiste : dans ce cas, il faut apprendre à peindre les choses telles qu’elles doivent être.
L’artisan : et elles doivent être comment ?
L’artiste : comme tu les as rêvées
L’artisan : je n’ai pas le temps de rêver… je ne veux pas crever.
L’artiste : tout est là… tu ne vis pas… tu crèves déjà.
L’artisan : dans ce cas, je ne suis pas seul, nous sommes plusieurs dans ce cas
L’artiste : j’enlève l’échelle … accroche-toi au pinceau
L’artisan : merde, tu t’appelles comment… Jean-Marc Ayrault ?
http://www.lejournaldepersonne.com/2012/07/les-heros-sont-fatigues/