Dans le Pas-de-Calais, terre des « boyaux rouges », la victoire du Front de Gauche est à portée de main
Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 juin 2012
FRONT DE GAUCHE
Législatives : Pas-de-Calais, un tiercé gagnant ?
Même si les médias nationaux se focalisent
sur l’affrontement Le Pen- Mélenchon
à Hénin-Beaumont, le Front de gauche voit
beaucoup plus grand avec l’espoir de faire
élire trois députés dans ce département où
il n’en compte aucun. Reportages.
Le surnom les « boyaux rouges », donné aux habitants du Pas-de-Calais et dont l’origine se perd dans la nuit des temps,
trouvera-t-il une signification nouvelle à l’issue des élections législatives des 10 et 17 juin ? Le département est en effet
scruté à la loupe par la plupart des médias nationaux en raison de l’affrontement singulier dont l’une des circonscriptions
est le théâtre depuis quelques semaines : celle d’Hénin-Beaumont, où se retrouvent face à face Marine Le Pen,
la présidente du Front national, et Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, tous deux anciens candidats
à l’élection présidentielle, le 22 avril dernier.
Le PCF demeure solidement implanté
Mais, pour emblématique que soit ce duel, l’enjeu ne se limite pas aux frontières de cette circonscription. Les ambitions du
Front de gauche vont au-delà, avec l’objectif de faire élire possiblement pas moins de trois députés (Jean-Luc Mélenchon
à Hénin, Jacky Hénin à Calais et Bruno Troni à Lens-Avion) dans un département qui n’en comptait jusqu’alors aucun.
Avec la volonté de faire barrage à la droite et son extrême, quoi qu’il arrive. « Marine Le Pen ne peut espérer trouver de faille
entre le PS et nous au second tour », prévient Jean-Luc Mélenchon.
Terre de mineurs sans mineurs désormais, l’extraction du charbon ayant pris fin tout comme la confection du textile,
le Pas-de-Calais reste un département ouvrier. Le Parti communiste y demeure solidement implanté, disposant d’un total de
11 conseillers généraux sur 77 à l’issue des cantonales de 2010, de 4 élus régionaux sur les 41 dévolus au Pas-de-Calais
– sans compter l’élue du Parti de gauche (PG), Laurence Sauvage – et d’un sénateur, Dominique Watrin. Mais, depuis 1997,
les communistes ne disposent plus d’aucun député sur les quatorze sièges que comptait jusqu’alors le département à
l’Assemblée nationale (il en restera douze à l’issue du redécoupage pour ces élections), quand le PS truste à lui seul
douze élus, l’UMP détenant les deux derniers.
Une hégémonie socialiste aujourd’hui sérieusement bousculée par les ambitions du FN, qui parie sur l’hémorragie des emplois,
l’affaiblissement de la droite et les divisions du PS englué dans les affaires judiciaires qui frappent plusieurs de ses élus.
Dans ce contexte, l’annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon a accru la mobilisation déjà forte
des communistes sur le terrain pour redonner l’espoir à gauche.
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