Pour un 1er mai de revendications sociales
Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 avril 2012
1er mai : les syndicats répondent au candidat Sarkozy
L’organisation par le candidat de droite d’un contre 1er mai,
soit disant pour les « vrais travailleurs », fait violemment réagir.
Une fois encore, Sarkozy tente de monter les travailleurs les uns
contre les autres, dénaturant l’action du 1er mai, journée
internationale de mobilisation née des syndicats américains
qui ont conquis par la lutte, un 1er mai 1886, le progrès social de la journée de 8 heures.
Tous les syndicats, centrales et fédérations locales, veulent un 1er mai social. Augmentation des salaires et des retraites
avec comme socle, le SMIC à 1 700 bruts, des services publics de qualité et de proximité pour favoriser le développement
économique, la lutte contre le racisme… C’est ce qu’exprime le tract unitaire de l’intersyndicale réunissant la CFDT, la CGT,
l’Unsa, Solidaires et la FSU. Mais individuellement, les centrales syndicales vont plus loin et condamnent le bilan du Sarkozysme,
comme le détournement du 1er mai qu’il tente de faire.
Réunie ce mardi 24 avril, la Commission exécutive confédérale de la CGT s’est exprimée ainsi :
« Ce 6 mai, les salariés sont de nouveau appelés aux urnes. Pour la CGT, au vu du bilan et des projets du président de la
République, sa réélection ouvrirait, à coup sûr, une nouvelle séquence de lourds reculs sociaux inspirés des exigences patronales.
Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau président de la république est nécessaire. C’est contribuer à créer un contexte
plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales. C’est réaffirmer
la légitimité de l’action syndicale dans un pays démocratique.
La CGT dénonce la provocation du président de la République qui vise à détourner et à récupérer le 1er mai par l’annonce
d’un rassemblement de ses partisans, à Paris, ce jour-là, sur le thème fallacieux du « vrai travail ». Cette opération n’a d’autre
objectif que de diviser les salariés et stigmatiser leurs organisations syndicales. »
Le syndicat Solidaires s’est lui très clairement exprimé contre l’initiative Sarkozyste : L’Union syndicale Solidaires réaffirme
ses exigences en matière d’emploi, de salaires, de fiscalité, de services publics, de protection sociale, de luttes contre
les discriminations ou de refondation de l’Union européenne… […] L’Union syndicale Solidaires constate qu’il est temps de
tourner la page de Nicolas Sarkozy au vu de son bilan et de ce qu’il propose dans cette campagne électorale.
L’Union syndicale Solidaires exigera du nouveau gouvernement des mesures ambitieuses pour contrer le poids de la finance
et répondre aux urgences sociales. […]
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