Communiqué de l’UNEF : « Combattre le FN, fermer la parenthèse sarkozyste »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 avril 2012
L’UNEF appelle les étudiants à battre Nicolas Sarkozy,
le 1er mai dans la rue, le 6 mai dans les urnes
Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, l’UNEF se félicite
de la très forte mobilisation de la population (près de 80%), et en particulier
des jeunes, à l’occasion du 1er tour du scrutin. Le score historique de l’extrême
droite qui a rassemblé plus de 6 millions d’électeurs dont de nombreux jeunes
est pourtant signe d’une crise que les responsables politiques
se doivent d’entendre.
L’UNEF tient le président sortant, sourd aux revendications sociales des étudiants et des salariés, pour principal responsable
de cette nouvelle poussée de fièvre électorale. L’UNEF appelle l’ensemble de la jeunesse à résister contre
la tentation de repli identitaire du Front National. Contre l’austérité qui nous conduit dans l’impasse,
d’autres solutions existent. Imposons les, dans la rue comme dans les urnes !
Un désaveu clair de la politique ultralibérale de Nicolas Sarkozy.
En plaçant le principal candidat d’opposition en tête des suffrages, les citoyens français ont clairement exprimé un désaveu
sans appel de la politique menée, en France et en Europe, depuis le début de la crise.
Budgets de rigueur dans l’enseignement supérieur, absence de réponse à la précarité sociale, augmentation de la TVA, recul
de l’âge de la retraite en pleine crise de l’emploi… les choix politiques du président sortant pour la France ont été
à l’exact opposé des besoins des étudiants. Coupable de reculs sociaux majeurs dans son pays, Nicolas
Sarkozy s’est aussi attiré la défiance des jeunes en participant à la construction d’une politique
européenne d’austérité antisociale, dont les premières victimes sont les jeunes de Grèce, d’Espagne ou du Portugal.
Marine récolte ce que Nicolas a semé.
La politique antisociale, brutale pour les plus fragiles et conciliante pour les plus favorisés, que le président sortant a mené
pendant cinq ans a créé un climat de tension sociale explosif dans le pays. Plutôt que d’entendre les protestations légitimes
des étudiants et des salariés, Nicolas Sarkozy a alors préféré diviser les Français par des polémiques
irresponsables (débat sur l’identité nationale, stigmatisation de citoyens selon leur origine…), plutôt
que de revenir sur ses choix politiques.
La lepénisation des discours comme celle des textes de lois a ainsi offert une occasion inespérée au
Front National de revenir sur le devant de la scène, 10 ans après le 21 avril 2002. La campagne de premier
tour proposant l’austérité comme seul horizon économique, et la dénonciation des corps intermédiaires comme seule méthode
de gouvernement n’a fait que permettre à Marine Le Pen de transformer l’essai.
De vraies réponses alternatives pour faire baisser la menace frontiste
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