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Le programme de Mélenchon est le plus économique de la campagne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 avril 2012

 

Le programme de Mélenchon est le plus économique de la campagne

 

De nombreux observateurs bien pensants nous expliquent que le programme du Front de gauche coûte

cher : Smic à 1.700 euros, constructions de logements sociaux, 500.000 places en crèche à financer,

rendez vous compte ! Par Julien Arlandis pour Agoravox.

 

Le programme de Mélenchon est le plus économique de la campagne dans ECONOMIE dette-10-cf652Pour les comptables du dimanche, les crèches

sont toujours superflues pour les autres, mais

pas pour leurs propres enfants dont ils refusent

les souffrances d’une socialisation trop tardive.

Ils n’ignorent pas non plus le manque à gagner

du conjoint privé de travail et les ressources dont

il prive à son tour la collectivité. Pour ces raisons,

l’égalité de la petite enfance ne saurait constituer

un choix onéreux mais bien un investissement sur

l’avenir.

Les nouvelles crèches ne coûteront pas un seul centime de plus à la collectivité, car l’effort investi pour nos enfants

récompensera davantage la nation solidaire qu’elle ne pénalise la nation indigne qui les sacrifie. La lourde charge qui

pèse sur la société ce n’est pas celle de l’enfant chéri mais celle de l’enfant damné, et par récurrence celle du deuxième,

du troisième… et ainsi de suite jusqu’au dernier enfant laissé à l’abandon de son sort. Quelle épouvantable charge

morale que de priver un demi million de nouveaux nés de fraterniser avec leurs semblables ! Curieusement, cette facture-là

ne nous est jamais présentée en terme comptable, de quoi sérieusement effrayer une France qui renie depuis trop longtemps

son devoir de fraternité en abandonnant ses propres enfants dans la précarité.

La précarité est le fléau de la nation, c’est le regard d’autrui qui nous divise et le malheur qui nous guette tous. Sauf à considérer

que la précarité est le moteur d’une compétition dont les bénéfices finiraient par l’emporter sur les méfaits. Mais la combativité

de la jeunesse est éphémère, et le moment venu nul n’est garanti d’échapper à l’esprit de prédation de ses pairs surtout après

en avoir fait l’apologie. Peu leur importe aux chantres du libéralisme de glorifier les règles d’un système qui produit une majorité

de perdants sans la moindre garantie de pouvoir se relever. Et la première de ces garanties n’est elle pas de pouvoir accéder

aux besoins fondamentaux en toute circonstance ? Chaque être humain nécessite de boire, se nourrir, se laver, se chauffer,

d’habiter, se soigner… Ces besoins sont incompressibles en terme de coûts, celui qui creuse les dépenses de santé sur le long

terme est il celui qui se soigne ou celui qui n’a pas de quoi payer la franchise médicale ? Lorsque le revenu minimum ne permet

plus de vivre dans la dignité il n’y a pas d’autres solutions que de l’augmenter. Chaque euro de plus apportera à son bénéficiaire

la part de dignité indispensable au retour de la prospérité morale et économique de notre pays.

Comment ? Selon la théorie de la relance, l’augmentation du Smic peut générer le scénario suivant : ceux qui

bénéficient de la hausse de salaire consomment davantage, l’activité économique augmente mécaniquement, le chômage

diminue, les salaires de l’échelon suivant vont à leur tour augmenter et ainsi de suite… On peut aussi imaginer un autre

scénario moins heureux : les propriétaires augmentent les loyers et captent une partie des hausses de revenus pour grossir leur

épargne. Comme lors d’un lancement de fusée, l’échec n’est pas moins probable que le succès, il dépendra de la réactivité des

politiques à piloter intelligemment le plan de relance (par exemple en contrôlant la hausse des prix et des loyers).

[Lire la suite sur Place au Peuple]

 

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