Après les services publics nationaux,
Sarkozy annonce une saignée dans les collectivités locales
Tel un absurde comptable, Nicolas Sarkozy annonce vouloir étendre
aux grosses collectivités locales la règle du non remplacement
du départ d’un fonctionnaire sur deux.
En cinq ans de présidence, Nicolas Sarkozy et sa majorité ont supprimé 160 000 emplois
dans la fonction publique, que ce soit dans les services de l’État comme l’Éducation nationale
ou la police, ou bien dans d’autres services publics, comme dans la santé.
Chacun aujourd’hui se rend compte des conséquences dramatiques d’une politique
qui voit des coûts là où il y a de l’humain et de la proximité. On ne compte plus dans notre
département les fermetures de classes ou d’écoles, les fermetures de trésorerie, de bureaux
de poste, de tribunaux,… Tout cela pour un bilan financier nul puisque les fameuses économies
annoncées n’empêchent pas l’État de creuser sa dette !
Par contre, on l’oublie trop souvent, supprimer des centaines de milliers de postes de fonctionnaires (60 000 rien que dans
l’Éducation !), c’est supprimer autant de débouchés professionnels possibles pour nos nombreux jeunes en recherche
d’emplois !
En clair, la suppression de postes de fonctionnaires par le non remplacement des départs à la retraite, n’a pas permis
à l’État de faire des économies, mais cela a surtout entrainé de nouvelles dégradations de la qualité des services
publics et privé d’emplois de nombreux jeunes !
C’est cette politique de destruction de l’État et des services publics que compte poursuivre Nicolas Sarkozy s’il est réélu !
Il veut même aller plus loin en exigeant des « grosses » collectivités locales le même effort.
Et comme il n’hésite jamais à utiliser de grosses ficelles bien démagogiques pour justifier ses choix idéologiques,
le candidat UMP affirme que les collectivités locales « ont créé 100 000 emplois, alors que l’État en supprimait 160 000« .
Au delà du fait qu’il assume complètement son rôle de premier licencieur de France, il voudrait entrainer les collectivités
françaises dans une politique d’austérité totale qui retomberait sur les élus locaux plutôt que sur l’État, donc sur lui. Malin !
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Source : Le blog de Andrée Oger, Conseillère générale communiste 4 avril 2012