Enquête Ifop : Forte progression du Front de Gauche chez les 18-24 ans et les ouvriers non qualifiés
Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 avril 2012
Présidentielles
Front de gauche: une dynamique jeune et populaire
L’enquête de l’Ifop publiée ici révèle que la progression du Front de gauche
et de son candidat, observée tant dans les sondages que sur le terrain,
est particulièrement importante parmi les 18-24 ans et les ouvriers non
qualifiés.
La marche sur la Bastille comme l’ampleur de la participation aux meetings du Front
de gauche ont attesté d’un engouement dont témoignent nombre de militants.
Dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon, après avoir passé le cap des 10 %
à la mi-mars, s’installe désormais à 13 ou 14 % d’intentions de vote, selon la plupart
des instituts, à égalité ou devant François Bayrou et au coude-à-coude avec Marine
Le Pen.
La dynamique du Front de gauche n’est plus contestée, reste à savoir qui sont ceux qui le rejoignent.
C’est l’objet de l’étude Ifop, réalisée entre le 13 et le 27 mars, que nous publions.
Plus forte augmentation chez les ouvriers
Selon l’institut, cette dynamique se retrouve dans le monde du travail. Depuis début février, la plus forte
progression du vote FDG s’observe ainsi chez les ouvriers non qualifiés (20 %, + 10), contre 13 % en
moyenne. Suivent les cadres (17 %, + 9) et professions intermédiaires (19 %, + 5) de la fonction
publique. Puis les employés (15 %, + 10) et les ouvriers qualifiés (15 %, + 6).
Cependant, « la concurrence de Marine Le Pen se fait sentir dans le Nord-Pas-de-Calais et dans l’Est », relève
l’enquête. Dans ces deux régions, les 4 à 3 % d’intentions de vote gagnés seraient liés à la mobilisation
d’une partie des abstentionnistes, plus qu’à un recul du vote FN. En revanche, le Front de gauche semble
combler l’une de ses lacunes.
Un bond de 10 points chez les 18-24 ans
Chez les 18-24 ans, le bond est de 10 points, leur vote surpassant désormais la moyenne pour s’établir à 16 %.
À gauche, la candidature de Jean-Luc Mélenchon rassemble, outre un nombre croissant d’électeurs d’extrême
gauche et écologistes de 2007, 15 % de ceux de Ségolène Royal (+ 8). Néanmoins, note Jérôme Fourquet,
de l’Ifop (voir entretien ci-contre), la progression du Front de gauche représente le double des pertes de François
Hollande. Contrairement aux craintes agitées, elle consolide donc d’autant le poids global de la gauche.
Ce mouvement d’adhésion est à lier, indique l’étude, à la capacité du FDG à répondre aux préoccupations
populaires sur le chômage, le salaire ou encore le pouvoir d’achat.
58 % des sondés estiment que ce candidat « comprend les problèmes des gens » et 66 %, qu’il
« veut vraiment changer les choses ».
Le défi lancé à l’abstention et à la résignation est en passe d’être relevé.
le 30 Mars 2012
Voir l’enquête :
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