Si les PDG du CAC étaient au salaire maxi

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 mars 2012

 

Événement. Rémunérations

Si les PDG du CAC étaient au salaire maxi

 

Si les PDG du CAC étaient au salaire maxi  dans Front de Gauche 2012-03-27salaires-grand-patron-209x300Rémunérations annuelles 2011 en euros des patrons du CAC 40

Si, comme 
le proposent Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche,

la hiérarchie des salaires était fixée de 1 à 20, que deviendraient 


les rémunérations de Carlos Ghosn de Renault, 
de Bernard Arnault

de LVMH, de Christophe Viehbacher de Sanofi ?

Enquête sur les futures feuilles de paie de ces messieurs…

Pour Carlos Ghosn, la chute est dure. Le PDG de Renault et Nissan a perçu l’an dernier

la bagatelle de 4 379 104 euros au titre de ses rémunérations fixes, variables, de ses options

sur les actions du groupe et autres avantages réservés aux hauts dirigeants.

Cela représente 206 fois ce que touche un ouvrier de Renault au bas de l’échelle,

au coefficient 165.

 

La Confédération européenne des syndicats propose que, dans toutes les entreprises, l’écart entre le plus bas et le plus haut

salaire ne puisse dépasser 1 à 20. Dans le cas du patron de Renault, cela ramènerait sa rémunération à un peu plus de

425 000 euros par an. Le Front de gauche de son côté avance l’idée que, par le biais de la fiscalité, l’on puisse établir un revenu

maximum fixé à 20 fois le revenu médian, soit aujourd’hui 360 000 euros par an. Adieu veau, vache, cochon, Fouquet’s,… !

Chez PSA Peugeot Citroën, compte tenu du recul des bénéfices du groupe passés de 1,2 milliard à 588 millions d’euros, le PDG,

Philippe Varin, a eu le bon goût de se contenter de sa rémunération fixe annuelle de 1,3 million d’euros, renonçant à se faire verser

quelques millions de plus au titre de ses rémunérations supplémentaires habituelles : rémunérations variables, exceptionnelles

et autres versements en actions du groupe. Ce million et quelque d’euros de M. Varin lui a permis néanmoins de gagner l’an

dernier 72 fois ce que perçoit un salarié français du groupe au bas de l’échelle.

Aujourd’hui, il est encore trop tôt pour faire un bilan de l’ensemble des rémunérations 2011 des patrons du CAC 40. L’an dernier,

un cabinet spécialisé avait révélé qu’en cinq ans, elles avaient progressé de 34 %. Sans aucun doute, en 2011, la hausse aura été

plus modeste. D’abord parce que l’affichage de ces gains astronomiques a profondément choqué l’opinion. En second lieu parce

que les résultats de plusieurs grands groupes, notamment de certains établissements bancaires, ont baissé.

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Source :  humanite CAC40 dans POLITIQUE le 26 Mars 2012

 

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