Qu’on leur coupe la dette 1/3 : La saignée

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 mars 2012

 

« Faire des sacrifices » pour « rassurer les marchés ». On se croirait dans la mythologie grecque,

mais non, on est bien dans l’Europe du troisième millénaire – et c’est la seule voie que connaissent

nos élites pour sortir de la crise. Pourtant, dans l’histoire, bien d’autres solutions ont existé –

et réussi. Par Fakir.

 

http://www.dailymotion.com/video/xphny0

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par fakirpresse

 

Ne pas payer les créanciers, c’est possible.

Déjà, en 1307, le roi de France Philippe Le Bel a une lourde ardoise – notamment auprès des Templiers. Avec leurs gigantesques fermes, leurs trésors, eux sont devenus les banquiers de la chrétienté. Que faire, dès lors ? _ On les arrête, on les juge avec des procès fantaisistes, on les envoie au bûcher. Et les finances publiques sont aussitôt soulagées.

Et Louis XIV ?
Il opte, à peu près, pour le même remède : le roi Soleil doit énormément à son surintendant, Nicolas Fouquet. Qu’à cela ne tienne : il l’accuse de préparer une rébellion, le condamne à l’exil, l’enferme dans une forteresse, confisque ses biens. Le problème de la dette est largement réglé.

Dans notre histoire, c’est devenu une tradition : « Entre 1500 et 1800, la France a répudié ses dettes en huit occasions, notent Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff. Comme les rois de France avaient pris l’habitude de mettre à mort les grands créanciers nationaux (une forme ancienne et radicale de « restructuration de la dette »), le peuple avait fini par appeler ces épisodes des « saignées ». »

Lire la suite de l’article sur fakirpresse.info

 

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