Grèce : malgré la résistance de la rue, Athènes adopte l’austérité
Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 février 2012
100 000 Grecs ont manifesté hier
contre le nouveau plan d’austérité imposé
par l’Union européenne et le FMI :
80 000 à Athènes, 20 000 à Salonique (chiffres de la police)
Alors que la manifestation se déroulait pacifiquement, les policiers ont,
semble-t-il, profité de heurts avec des jeunes contestataires pour noyer
les manifestants sous des flots de gaz lacrymogènes.
On respirait l’odeur des gaz jusque dans le Parlement.
« Ils nous ont attaqués alors que la manifestation était pacifique, explique Irini, une jeune actrice sans emploi.
Ils arrivaient de trois endroits différents en lançant des produits chimiques sur la foule.
Des gens étaient à terre. » (source : lemonde.fr)
Mikis Théodorakis et Manolis Glezos, le héros de la résistance, connu pour avoir décroché le drapeau nazi
de l’Acropole en 1941 participaient à la manifestation :
« Les députés s’apprêtent à voter des mesures qui vont conduire à la mort de la Grèce (…) mais le peuple
ne va pas céder », Mikis Théodorakis
« Est-il possible d’imposer ces mesures à coups de gaz lacrymogènes ? Elles n’ont pas reçu le vote
du peuple grec. », Manolis Glezos
Les heurts avec la police se sont poursuivis jusque tard dans la nuit.
C’est sous la protection de 3 000 policiers que le Parlement grec a adopté le nouveau plan d’austérité infligé
au peuple grec par 199 voix de majorité sur 278 députés présents.
Déja exsangue, le peuple grec va donc subir une nouvelle saignée, une véritable mise à mort :
- réduction de 22 % du salaire minimum qui passe ainsi à moins de 600 euros dans un pays où les prix ne
cessent d’augmenter et où les salaires nets ont déjà reculé de 14,6 % au cours des deux dernières années.
Pour les moins de 25 ans, la baisse sera de 32 % !
- déréglementation générale du marché du travail
- suppression de 15 000 emplois publics
- nouvelles coupes sur certaines pensions de retraite
- nouveau dépeçage du service public avec la privatisation de quatre entreprises d’Etat (gaz, eau, jeux,
pétrole) d’ici la fin du premier semestre 2012
- recapitalisation des banques grecques.
Samedi matin, au second jour de la grève générale de 48 heures,
le KKE (Parti communiste grec) avait déployé deux banderoles géantes
au sommet du rocher de l’Acropole devant des centaines de militants
brandissant des drapeaux rouges.
Grèce : malgré la résistance de la rue, Athènes adopte l’austérité
Malgré les défections d’une quarantaine de députés
des partis de la coalition gouvernementale,
le nouveau plan d’austérité imposé à la Grèce par
l’Union européenne et le Fonds monétaire international
a été adopté par le parlement.
Dans la rue, les manifestations sévèrement réprimées ont fait au moins 50 blessés à Athènes et de
nombreux immeubles étaient en feu. Deux figures historiques de la Grèce contemporaine,
Manolis Glezos et Mikis Theodorakis, présents dans la manifestation, ont reçu de fortes doses
de gaz lacrymogène.
Retour sur cette journée cruciale avec le récit de notre envoyé spécial, Fabien Perrier.
Les scènes qui se déroulent actuellement à Athènes sont d’une violence inouïe, indécente dans un pays membre de l’Union
Européenne, censée respecter des valeurs aussi fondamentales que les droits de l’Homme ou la démocratie. Alors que les milliers
de manifestants se rassemblaient tranquillement sur la place Syntagma, à l’appel des deux confédérations syndicales GSEE (privé)
et Adedy (public) et de la gauche (Syriza, Andarsia…) ou sur la place Omonia à l’appel du KKE, la police a littéralement gazé
la place, puis les rues alentours.
Le prétexte invoqué pour justifier ces actes : des groupes de contestataires ont fait pression sur un cordon des forces antiémeutes
devant l’esplanade du soldat inconnu, en contrebas du parlement, selon les images en direct du site internet Zougla. [les vidéos
du site montrent l’évolution de la situation depuis le début de la manifestation jusque tard dans la nuit, les commentaires sont en grec mais les images
parlent d’elles-mêmes,ndlr]
Source : le 12 Février 2012
Το όνομά μου είναι Ελένη … είμαι Ελληνίδα … Ελλάδα …
Πόσο παράξενη τρυφερότητα;
Η Πατρίδα μου γράφεται μόνο με κεφαλαία ΑΘΗΝΑ μητέρα, νονά!
Αποφάσισα στο μάτι της κάμερας, να τερματίσω την ζωή μου.
Έλουσα με βενζίνη τον εαυτό μου θυσία στην πυρά!
Επειδή δεν θέλω να την παραδώσω, για μια χούφτα ευρώ………….
Je m’appelle Hélène…
http://www.lejournaldepersonne.com/2012/02/je-mapelle-helene/
Je m’appelle Hélène…Je suis grecque… la Grèce… quelle étrange tendresse ?
Ma ville natale ne s’écrit plus en lettres capitales
ATHÈNES mère, marraine !
J’ai décidé sous l’œil de cette caméra
De mettre fin à mes jours
De m’arroser d’essence et de m’immoler par le feu
Parce que je n’ai pas envie de te céder
Pour une poignée d’euros
Ni de concéder une goutte d’hydrogène et deux gouttes d’oxygène pour combler un trou que l’Europe a creusé pour nous abuser toutes les deux.
Athènes, mère, marraine !
Je n’ai pas envie que tu meures
Je n’ai pas envie qu’on t’assiste
Pour respirer, manger ou bouger
Je n’ai pas envie de te confier à un tiers
Ni te mettre entre les mains de quelques pervers europhiles… des financiers déguisés en justiciers pour te sous-traiter comme une vulgaire marchandise avant de te retirer tes organes vitaux et te vider de ton sang et jeter tes mémoires dans les poubelles de l’histoire…
Pour eux, ta vie ne vaut pas un euro
Et un euro qu’est-ce que ça vaut ?
Merci pour le commentaire
Nelly