FEIGNIES ENSEMBLE / PCF – Front de Gauche : le billet de la semaine

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 janvier 2012

 

Les véritables producteurs de richesses dans les entreprises, ce sont les SALARIÉS.

Ce ne sont pas les actionnaires

 

En 2008, la part des investissements dans l’économie réelle, donc dans la vie des entreprises qui produisent des richesses, représente seulement 1,6 % des échanges interbancaires du monde entier :  60,1 milliers de milliards de dollars sur 3 688,1 de transactions totales (source : FMI, Banque mondiale…) L’économie financière s’élève donc à 98,4 %.

La financiarisation de l’économie mondiale n’est pas un phénomène récent, mais ce qui est impressionnant c’est la rapidité avec laquelle elle s’est développée ces dernières années :

1970 : libéralisation des taux de change

1980 : libéralisation des taux d’intérêt

Ces taux ne sont plus régulés, contrôlés par les États. En 1983, le socialiste Jacques Delors supprime les contrôles de l’État, en France.

Avec la globalisation financières, ce sont donc des pouvoirs privés qui sont en grande partie à l’origine de l’évolution de ces taux et ce en fonction de leurs intérêts !

Par ailleurs, depuis le milieu des années 1990, les Fonds de pension imposent aux firmes leurs normes de gouvernance des entreprises. Ce sont ces actionnaires qui y détiennent la réalité du pouvoir. Ils nomment les dirigeants auxquels ils accordent des stock-options, des bonus, afin de les amener à tout faire pour augmenter la rentabilité des actions.  En définitive, ce sont donc les actionnaires qui décident de l’organisation des entreprises, de l’affectation du résultat de ces entreprises en priorité vers leurs dividendes. Ils imposent une rentabilité de 15 % de leurs actions et même 25 % pour les entreprises non cotées en Bourse. Et pour satisfaire l’appétit de ces rapaces, certaines sociétés puisent parfois dans la trésorerie de l’entreprise pour verser des dividendes supérieurs aux bénéfices réalisés ! Cette logique est « assimilable à une prolifération de métastases cancérigènes pour notre tissu social » (François Morin, in Un monde sans Wall Street, p.56)

Ainsi ces actionnaires peuvent décider du blocage ou de la diminution des salaires et surtout de la fermeture d’une entreprise s’ils jugent que le rendement de leurs dividendes n’atteindra pas les 15 %, ou 20% ! (Lejaby, Continental…)

Actuellement, la règle des conseils d’administration des grandes entreprises capitalistes repose sur le pouvoir de l’actionnaire, c’est-à-dire sur le pouvoir de celui qui a apporté des capitaux : une action = une voix. Mais les salariés étant totalement écartés de ces conseils pour eux, c’est zéro voix. Or ce sont eux qui produisent les richesses de ces mêmes entreprises.

Il faut remplacer ce système destructeur d’emplois, source de délocalisations, par une gouvernance plus respectueuse des travailleurs. Les représentants de salariés doivent avoir la possibilité de participer aux conseils d’administration sur la base de : un salarié = une voix.

Les salariés produisent les richesses , ils doivent pouvoir peser sur les décisions concernant la vie de l’entreprise et sur la redistribution des richesses

 

Salariés, vous êtes le nombre. Sans vous, rien n’est possible. N’écoutez pas le chant des sirènes du capitalisme. Rejoignez le Front de Gauche !

 

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