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Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2011
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2011
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2011
de la sécurité sociale plus juste
Groupe CRC Sénat
Les élu(e)s du groupe communiste, républicain et citoyen (CRC) se félicitent de l’adoption
de certains de leurs amendements, car ces derniers ont un impact direct sur le quotidien
des citoyens.
A son initiative, la majorité de gauche du sénat a déjà voté des mesures emblématiques comme la suppression
du doublement de la taxe sur les mutuelles. Ceci pour éviter une nouvelle augmentation des cotisations,
alors même que l’accès au soin est de plus en plus difficile pour une grande partie de la population.
L’augmentation de la taxation des retraites chapeau, avec la hausse des cotisations patronales et hauts cadres
dirigeants, est aussi un signe fort. Dans cette lignée, a été adopté un amendement qui instaure une contribution
additionnelle sur les bonus des traders qui ne sera finalement que de 20% et non 40% comme souhaité
par les élu(e)s du groupe CRC.
La suppression du dispositif d’exonération des heures supplémentaires marque également la fin
du « travailler plus pour gagner plus ». Qui rappelons-le n’a aucunement contribué à redynamiser la croissance
et le pouvoir d’achat.
Enfin, en matière de progrès de l’égalité salariale femme-homme, la majorité vient d’adopter un amendement
conditionnant le maintien d’exonérations sociales à la stricte égalité salariale entre les femmes et les hommes.
qu’il est possible d’apporter à la sécurité sociale un mode de financement plus durable
et plus juste.
Paris le 9 novembre 2011
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2011
Lu sur : Moissac au Coeur - 11 novembre 2011
Par Vincent Barros – Marianne
Fillon fait l’unanimité… contre lui. Jugé suffisamment
contraignant, il ne l’est toutefois pas assez pour Bruxelles,
puisque la Commission européenne a enjoint aujourd’hui
le Premier ministre français à prendre des « mesures
supplémentaires pour corriger le déficit excessif »
du pays en 2013.
Que Nicolas Sarkozy et François en récusent le terme, c’est bel et bien un plan de rigueur auquel vont devoir
se soumettre les Français. Ce n’est pas si grave, au fond, puisque ceux-ci, nous assure le site des Echos,
y sont plutôt favorables !
D’après l’Observatoire politique CSA / Les Echos de novembre 2011, le plan de rigueur est « plutôt bien accueilli ».
Et pour cause ! Les 1006 personnes interrogées pour ce sondage exemplaire l’ont été sur des mesures
qu’on ne peut – sauf à être masochiste – difficilement contester. Jugeons plutôt…
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2011
Source : des pas perdus - 8 novembre 2011
Le conseil supérieur de l’internet civilisé ordonne au webmaster du bloug de publier la tribune, ci-dessous,
conformément aux dispositions du décret relatif à la liberté d’expression et d’information dans l’internet civilisé :
«Monsieur le 1er ministre Fillon,
Au nom de tous les membres du jury de l’IIMTRR, institut international Magaret Thatcher – Ronald Reagan, la crème de la crème de l’oligarchie, j’ai le privilège de vous remettre notre prix annuel, le prix Pinochet.
C’est, chers amis, la première fois dans l’Histoire de de l’IIMTRR que nous remettons à un dirigeant de nationalité française notre prix. C’est un symbole d’autant plus fort que le dernier lauréat européen était le chancelier socialiste Schröder qui avait lancé une politique économique, et surtout sociale, extraordinairement audacieuse !
Le prix Pinochet récompense l’action et les décisions d’un responsable politique qui – adaptées aux us et coutumes de son temps et de ses indigènes – s’inspirent directement de l’œuvre éternelle du grand humaniste et démocrate Augusto Pinochet.
En effet, Monsieur le premier ministre, plus que n’importe quel autre dirigeant, par vos convictions sociales, votre perspicacité et votre courage, vous menez, depuis plus de dix ans, la désoviétisation de la France !
Comme nous l’a fait remarquer, le prix nobel d’économie solidaire Denis Kessler :
« les différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…»
Ce jeune intellectuel pétri de valeurs sociales nous a démontré combien :
« il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception.(…) sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !»
Vous avez, Monsieur le Premier ministre, accompli dans l’ombre présidentielle, un travail remarquable.
Vous avez su saisir toutes les opportunités historiques : profitant de la crise des subprimes pour plonger dans les abysses les comptes de la Nation, puis ensuite, entretenant la crise et la peur avec la complicité des médias dominants, des éditocrates et des agences de notations… Et enfin, grâce à ce travail opportuniste et audacieux, vous avez pu imposer les indispensables réformes.
Ainsi, à l’issue d’une brillante campagne de manipulation de l’opinion publique, vous avez redonné aux nôtres, le patronat, la bourgeoisie et l’oligarchie, l’essentiel de ce que le mouvement ouvrier avait conquis au siècle précédent, sans que le Parti socialiste conteste le fond de votre politique grâce au Traité de Lisbonne… La vengeance est un plat qui se mange froid.
Messieurs, admirez l’artiste : la sécurité sociale est réduite à une peau de chagrin, la santé publique est en cours de démantèlement, ses plus beaux restes vendus pour une bouchée de pain à des cliniques privées, la retraite à 60 ans appartient au passé, même pour les travailleurs ayant cotisé très tôt, les assurances privées vendent comme des petits pains des retraites par capitalisation, la fiscalité revue et corrigée est maintenant favorable aux classes dirigeantes, les pensions de travailleur handicapé imposées, les salaires de la multitude gelés, la RGPP réaffirmée !
Vive les dettes et la rigueur pour les classes populaires et moyennes !!!
Mieux encore, s’inspirant de l’œuvre de justice sociale de notre Maître à tous, Augusto Pinochet, François Fillon, vous avez libéré la main invisible et l’esprit d’entreprise en France, pays réputé pour son assistanat et son État omnipotent !
Par conséquent, au nom de l’IIMTRR, sous vos applaudissements, je vous prie d’accepter le prix Augusto Pinochet, du nom de celui qui appliqua courageusement et démocratiquement les sages et sociales règles néo-libérales de Milton Friedman.»
Publié dans Austerite, France, Humour, Politique nationale | Pas de Commentaire »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2011
Source : Basta ! - 8 novembre 2011 - Par
Nucléaire
Fukushima : impunité pour les actionnaires de Tepco
La compagnie japonaise Tepco, exploitant de la centrale de Fukushima, accumule les pertes financières.
De l’indemnisation des victimes au démantèlement des centrales, impossible pour l’entreprise de faire
face aux coûts de la catastrophe. Pour éviter la faillite, l’État japonais vient de renflouer les comptes de
Tepco. Mais les actionnaires, qui ont touché depuis dix ans des milliards d’euros, ne sont pas inquiétés.
Privatiser les profits, socialiser les pertes : la compagnie japonaise
Tepco (Tokyo Electric Power Company), exploitant de la centrale de
Fukushima, n’échappe pas à cette règle universelle. L’État japonais
– donc le contribuable – vient de lui accorder une aide de 8 milliards
d’euros pour indemniser les victimes de la catastrophe nucléaire de
Fukushima. Car la 4e plus grosse compagnie d’électricité du monde
(derrière les allemandes RWE et E.ON, et la française EDF) est au
bord de la faillite.
Depuis l’accident, Tepco affiche un déficit cumulé de 16 milliards d’euros. Elle devra en outre assurer
le démantèlement des quatre réacteurs détruits (dont trois ont fondu) de la centrale de Fukushima Daichi,
pour un coût évalué à 9 milliards d’euros. Une estimation qui pourrait être largement sous-évaluée au vu
des fissions nucléaires qui se poursuivent.
Menace future sur la sécurité
En échange de cette aide, l’État japonais réclame un plan de restructuration. D’ici fin 2013, Tepco devra
supprimer 7 400 emplois (sur 38 671 salariés), soit près de 20 % des effectifs. Les primes, les pensions
retraites et la couverture santé de son personnel (malgré leur exposition à la radioactivité…) seront notamment
amputées, ainsi que les dépenses d’équipements et de matériels. Cette réduction importante d’effectifs et de
moyens augure mal d’une nécessaire amélioration de la sécurité des centrales nucléaires.
Tepco possède en tout 17 réacteurs nucléaires au Japon, qui représentaient, avant le séisme du 11 mars,
un quart de sa production d’électricité. Outre les réacteurs de Fukushima Daichi, quatre réacteurs de la centrale
voisine de Fukushima Daini étaient toujours arrêtés début novembre. « Nous continuons de nous efforcer à
stabiliser chacun de ces réacteurs » , communique laconiquement Tepco. Après avoir couvert les mensonges et
les fraudes de Tepco les années précédant Fukushima, le gouvernement japonais récidive dans ses aberrantes
décisions.
Impunité pour les actionnaires
Et du côté des actionnaires ? Ils se portent bien, merci. Certes, ils ne toucheront exceptionnellement pas de
dividendes cette année. Mais depuis 2001, environ un milliard d’euros de bénéfices [1] leur ont été redistribués
chaque année. Soit 9 milliards d’euros en neuf ans, davantage que l’aide que vient de débloquer le gouvernement.
Mais pas question de payer la décontamination ni d’indemniser les victimes.
Qui sont ces actionnaires ? D’abord des particuliers, des banques ou des fonds d’investissement et des
compagnies d’assurance vie (vous noterez le paradoxe…). Ce qui pose, une fois de plus, la question de l’impunité
de ces acteurs économiques, dont la responsabilité dans les conséquences de leurs investissements est
totalement occultée.
Ivan du Roy
Photo : Source
[1] 60 yens pour chacune des 1,6 milliard d’actions émises.
Publié dans INFOS, Japon, Nucleaire | Pas de Commentaire »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 novembre 2011
La Banque centrale européenne (BCE)
dans son fonctionnement actuel impose
la dictature des marchés financiers et du capital
♦ Le 20 février 2011, sur Europe 1, M. Trichet, alors directeur de la BCE, demandait le blocage et la baisse
des salaires en Europe. Au même moment, les dividendes versés aux actionnaires dépassaient
les 40 milliards d’euros, soit une hausse de 13 %.
♦ L’impôt sur les sociétés, dans les années 1980, était de 50 %. Le taux officiel affiché aujourd’hui est de 33,3 %
mais « leur taux d’imposition implicite (les impôts sur les bénéfices ramenés à l’excédent net d’exploitation)
se situe en effet en moyenne à 18%, soit plus de 15 points de pourcentage en dessous du niveau légal ! »¹
Quant aux grandes entreprises du CAC40, cotées en bourse, elles bénéficient du taux d’imposition
le plus faible : seulement 8 % . Pour Total, la plus grande entreprise de France, c’est 0 % !
Fin 2010, une enquête du Journal du dimanche affirmait qu’une «entreprise du CAC 40 sur quatre n’a pas
payé d’impôt sur les sociétés en 2009».
♦ Les traités européens interdisent à la BCE de prêter directement aux États. Elle prête aux banques
commerciales, actuellement, « jusqu’à plus soif » à 1 %, en libre-service.
Ces banques prêtent ensuite aux États à des taux qui vont de 10 à 20 %.
Au Portugal, un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros a été accordé. Les banques ont directement
récupéré 54 milliards. Les salaires ont été diminués ainsi que les pensions. Le SMIC est à 485 euros
et la retraite moyenne ne dépasse pas 300 euros.
Dans le même temps, on a augmenté de 17, 18 et 20 % l’eau, le gaz et l’électricité.
Mais le grand capital est sauvegardé !
♦ M. Draghi, le nouveau président de la BCE est un excellent serviteur des financiers. Il était vice-président
de la branche européenne de Goldman Sachs, la banque qui a maquillé les comptes de la Grèce
pour permettre son entrée dans la zone euro.
¹ http://www.alternatives-economiques.fr/fiscalite-des-entreprises—les-plus-gros-paient-moins_fr_art_898_47092.html
le pouvoir aux banques et aux marchés financiers
nos vies, et pour cela, nous voulons demain
un gouvernement qui combattra le diktat financier
des banques et des marchés.
♦ Changer les missions de la banque centrale
européenne pour une politique monétaire en faveur de
l’emploi et du développement des services publics.
♦ Mettre sous tutelle les banques qui spéculent et créer un pôle public financier permettant de réorienter
les critères du crédit vers la production utile, l’emploi, l’innovation et la révolution écologique.
♦ Abolir les privilèges fiscaux, notamment les 30 milliards d’euros d’exonération des entreprises et taxer les revenus
du capital au même niveau que ceux du travail.
**********************************************************************************
Un magasin de la grande distribution industrielle Leclerc à Feignies ?
Où en est le dossier ?
Y a-t-il eu concertation avec les commerçants de Feignies ?
Y a-t-il eu une étude des conséquences de cette installation à Feignies ?
Selon La Voix du Nord du 1er juillet 2011, M. Jarosz aurait « reçu de Bernard Baudoux, vice président de l’Agglo,
l’assurance que la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) accepterait le dossier
à la rentrée ». A ce jour, la CDAC n’a toujours pas rendu sa décision et la question n’est pas à l’ordre du jour de
la réunion du 17 novembre prochain.
Pour info, le 14 septembre dernier, la CDAC a accordé à Aulnoye-Aymeries la création d’un ensemble commercial
comprenant un hypermarché « LECLERC ».
Publié dans PCF-Front de Gauche Feignies, POLITIQUE | 6 Commentaires »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 novembre 2011
Publié dans Front de Gauche, POLITIQUE, Presidentielle 2012 | Pas de Commentaire »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 novembre 2011
Lu sur : PCF Grésivaudan – 9 novembre 2011
URL article original : http://www.regards.fr/societe/penser-les-violences-faites-aux
Entretien, par
Alors qu’à l’étranger, la question des violences faites aux femmes
est élevée au rang de discipline scientifique, elle n’est toujours
pas considérée comme un objet de recherche dans les universités
françaises. Entretien avec Christelle Hamel, chercheuse à l’INED.
Regards.fr : Quel est l’état de la recherche dans le domaine
des violences de genre en France ?
Christelle Hamel : Nous sommes très en retard. Avant la conférence de
Pékin sur les violences faites aux femmes, organisée en 1995 par l’ONU,
la France ne disposait pas de statistiques sur ces violences. À la suite de cette conférence, sous la pression
des organisations internationales, l’État a sollicité des chercheuses proches des mouvements féministes pour
réaliser la première enquête nationale sur les violences faites aux femmes (Enveff). Une véritable révolution
dans l’avancée de la recherche. L’Enveff a révélé que, chaque année, 50 000 femmes âgées de 18 à 60 ans
étaient victimes de viols. Depuis, une autre enquête, plus générale, indiquait 75 000 viols par an sur des femmes
âgées de 18 à 75 ans, pour seulement 10 000 plaintes et 2000 condamnations. Il y a une impunité du viol en France.
Sans l’ENVEFF, pourtant accusée par Élisabeth Badinter d’être une enquête idéologique au motif que seules
des femmes étaient interrogées, l’objectivité scientifique serait absente du champ des crimes et délits en France.
Regards.fr : Existe-t-il des laboratoires de recherche travaillant sur cette question ?
Christelle Hamel : Il n’y a pas d’organisation de cette recherche en France, ces violences n’ayant jamais été
considérées comme un objet de recherche en soi. Plus généralement, il existe très peu de laboratoire travaillant
sur les questions de genre. Par ailleurs, nous sommes dans une phase où les laboratoires de recherche sur le
genre s’invisibilisent – eu égard à la politique du CNRS qui regroupe ces labos dans des unités plus vastes – alors
qu’à l’étranger les gender studies (les études genre) ont carrément acquis le statut de discipline au même titre que
la sociologie. En France, nous sommes très loin de pouvoir revendiquer le statut de discipline.
Regards.fr : La recherche sur ces violences est-elle beaucoup plus avancée à l’étranger ?
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 novembre 2011
Lu sur PCF Maubeuge – 9 novembre 2011
Lu dans la presse :
Celles et ceux qui veulent sauver le train Paris-Maubeuge (Maubeuge-Paris)
invités à marcher les 16, 17 et 18 novembre
mercredi 09.11.2011, 05:22 – La Voix du Nord
René Dail, Robert Lacombled et Laurent Courtois (ci-dessus) défendent comme le maire d’Aulnoye B. Baudoux les trains Corail
| ON EN PARLE |
Le maire d’Aulnoye-Aymeries Bernard Baudoux, un représentant syndical de Sud Rail et des militants du Front de Gauche et du PCF invitent tous les habitants de l’arrondissement à une marche de trois jours à compter du 16 novembre, au départ de Saint-Quentin. Objectif : sauver la totalité des trains dits d’équilibre (anciens trains Corail) sur la ligne Paris-Maubeuge et Maubeuge-Paris et refuser la suppression de quatre d’entre eux annoncée pour le 11 décembre ainsi que des nouveaux horaires pour Paris jugés moins intéressants pour l’usager.
« Injuste, inadmissible » ce sont les mots de Bernard Baudoux. Le maire d’Aulnoye-Aymeries est un élu en colère. Lors de la conférence de presse donnée hier matin au centre administratif aulnésien, il dénonce l’abandon programmé par l’État d’un territoire. Il rappelle aussi l’absence de concertation dans cette affaire. « Le préfet aurait dû réunir un comité de ligne. Ces trains sont financés par une taxe prélevée sur des billets TGV qui rapportent 200 millions d’euros par an tandis qu’ils coûtent 230 millions par an. Nous avons des soutiens de tous les milieux et 2 200 signatures pour la pétition. Si on ne fait rien c’est l’abandon d’un territoire. On va demander à rencontrer le préfet ». Bernard Baudoux a reçu une lettre du ministre des Transports en date du 31 octobre dans laquelle Thierry Mariani lui écrit qu’il ne manquera pas « de l’informer sur les suites qui peuvent être données ».
Laurent Courtois de Sud Rail et carté Front de Gauche est tout aussi consterné par les suppressions annoncées. « On nous met à pied puisque c’est de Saint-Quentin qu’on veut arrêter les trains » en direction vers le nord.
René Dail ancien cheminot est sur la même longueur d’ondes. « Il y aura onze allers-retours pour Saint-Quentin dans un arrondissement comptant 130 000 habitants et seulement cinq dans un bassin de vie de 230 000, celui de la Sambre-Avesnois. Déjà depuis quelques années dans l’Aisne le Corail ne s’arrête plus à Fresnoy-Le-Grand et Bohain. Mais il ne faut pas se leurrer, c’est à terme Saint-Quentin qui sera touché ». Au-delà des quatre trains visés (12 h 37 et 14 h 37 au départ de Paris et 11 h 40 et 14 h 50 au départ de Maubeuge), c’est la desserte sur Paris de l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe qui est visée. Sans compter aussi que parmi les horaires modifiés de certains “Corail”, certains sont aberrants. Le 5 h 59 au départ d’Aulnoye pour n’en citer qu’un serait remplacé par le 5 h 35. « Ça fait arriver à Paris à 7 h 20. Les gens ne vont pas le prendre. Ils prendront celui de Lille pour aller à Paris » dit René Dail. Lui, Laurent Courtois, et d’autres opposants à ces mesures ont distribué et fait signer la pétition, en gare, en ville et dans le train. L’accueil disent-ils tous en choeur est « très favorable ». D’où cette marche entre Saint-Quentin et Aulnoye-Aymeries. Une action qui pourrait en appeler d’autres, selon les défenseurs de ces trains et des intérêts des habitants de l’arrondissement. • G. B.
Le détail de la marche : Mercredi 16 : Saint-Quentin – Busigny (16 km), corail 6 h 59 arrivée Saint-Quentin 7 h 32 départ gare de Saint-Quentin jusqu’à la mairie, prise de parole, distribution de tracts 9 h départ marche. Arrivée à Busigny vers 16 h. TER 17 h 30, retour Aulnoye 17 h 56.
Jeudi : Busigny-Landrecies (22 km). Départ Aulnoye TER 7 h 14, arrivée Busigny 7 h 49, 8 h 30 départ marche, 11 h arrêt au musée Matisse du Cateau, rendez-vous avec le maire 16 h arrivée Landrecies, rendez-vous avec le maire. TER 17 h 47, arrivée Aulnoye 17 h 56.
Vendredi : Landrecies-Aulnoye-Aymeries (15 km). Départ Aulnoye TER 9 h 10, arrivée Landrecies 9 h 20, 9 h 30 départ marche, 11 h arrêt festif Maroilles, 15 h, arrêt Leval, 16 h, arrivée gare d’Aulnoye, bilan, remise motions et pétitions collectées aux élus.
Publié dans INFOS, Transports - SNCF | Pas de Commentaire »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 novembre 2011
Site national du PCF – 8 novembre 2011 - Isabelle De Almeida
« Indifférence consternante du gouvernement »
Au lendemain de l’annonce du nouveau plan d’austérité
du gouvernement, le Secours catholique publie aujourd’hui
son rapport annuel sur l’évolution de la pauvreté en France.
Selon l’association, il y a en France de plus en plus de familles
dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté
(954€ par mois) et de plus en plus de demande d’aide
alimentaire… Ce constat est d’autant plus accablant
que la France est la 5ème puissance économique du Monde.
Le Secours catholique alerte sur le fait que les jeunes
(18-25 ans), laissés en marge de la société, représentent la
classe d’âge la plus pauvre de France. Non seulement les jeunes
cumulent tous les risques et toutes les difficultés, mais ils se trouvent également parmi les premières victimes
des mesures de restrictions décidées par le gouvernement : gel des prestations sociales et des dépenses
publiques (santé, logement, éducation…) et hausse de la TVA.
Lorsque 42% des jeunes souhaitent pour leur avenir « avant tout trouver un travail », le gouvernement leur
répond à coups de chômage et d’emploi précaire. « No future », c’est le message qu’envoient Nicolas Sarkozy
et François Fillon aux jeunes, qui continueront d’être pauvres, et cela, dans l’indifférence consternante
du gouvernement.
Pour sortir de la précarité et pour un avenir meilleur,
la jeunesse a besoin de nouveaux droits pour
son autonomie : emploi, logement, éducation, santé, culture…
C’est ce que le Front de gauche propose dans son programme
« L’humain d’abord ».
Le PCF et ses partenaires du Front de gauche invitent à en débattre
dans les assemblées citoyennes organisées partout en France.
Le PCF soutient la détermination des jeunes à refuser la précarité
en France, en Europe et partout dans le monde.
Il sera de toutes les batailles pour qu’ils puissent vivre des dans conditions décentes.
*************************************
Rapport Statistiques annuel du Secours Catholique sur l’évolution de la pauvreté en France.
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