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Santé : De plus en plus de Français renoncent à se soigner

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 novembre 2011

Source : Rouge Midi29 novembre 2011

Les vraies causes du renoncement aux soins des Français

 

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Elie Arié, dont on peut par ailleurs contester les prises de position, résume assez bien ici les causes de renoncement aux soins.

Si le chiffre de 50% des Français qui renonceraient à des soins est sans doute excessif [1]et non recoupé par d’autres enquêtes, le nombre d’obstacles dissuasifs aux soins dits « de premier recours » (il n’y a heureusement personne, en France, qui ne soit pas hospitalisé ou qui ne bénéficie pas d’une prise en charge à 100 % pour une affection grave) ne cesse d’augmenter [2].

 

1 – Dépassements d’honoraires des spécialistes de ville.

Le dépassement moyen est passé de 25 % en 1990 à 54 % en 2000, et certainement davantage aujourd’hui : le problème n’est donc plus marginal, comme il l’était autrefois ; dans certaines régions, il devient impossible de trouver des membres de certaines spécialités appliquant les tarifs conventionnels, même si tous n’appliquent pas des dépassements financièrement dissuasifs.

Les pouvoirs publics ont une part de responsabilité dans cet état de choses, en ayant gelé les tarifs des spécialités à plateau technique depuis de nombreuses années ; si leur projet est d’évoluer, sans le dire, vers un système de soins à la britannique, où la médecine de ville n’est assurée que par les généralistes et où les seuls spécialistes qu’elle finance sont ceux des hôpitaux, ils ne semblent pas conscients que la pénurie prochaine et inévitable de généralistes rendra inapplicable cette solution en France.

2 – Le « reste à charge » trop élevé pour certains

Si la consommation des soins médicaux est actuellement financée à 76% par la Sécurité Sociale, à 14 % par les complémentaires, et à 10 % par les patients, ces chiffres globaux masquent de grandes disparités, surtout si on y rajoute le montant des prélèvements sociaux et des primes d’assurances complémentaires ; ainsi, 15,3% des personnes ayant une assurance complémentaire déclarent avoir renoncé à des soins en 2008 pour des raisons financières, mais on ignore tout de la nature de ces soins : objectivement nécessaires, ou « de confort » (cures thermales, etc.) ? sans incidence pour l’avenir, ou devenant vitaux plus tard ?

3 – L’accès de plus en plus cher aux complémentaires

Les tarifs des complémentaires ont augmenté de 5,4% en un an ; 13% des ouvriers et 18% des chômeurs n’ont aucune complémentaire (effet de seuil : revenus trop élevés pour bénéficier de la CMU, trop faibles pour s’en offrir une) ; la récente taxe sur les contrats dits « responsables », qui ne pratiquent aucune sélection des assurés selon leur état de santé, va aggraver la situation des « assurés à risques » ; rien n’indiquant une inversion de cette tendance, on s’achemine vers une démutualisation pour les contrats individuels et une réduction des garanties couvertes par les contrats collectifs.

[Lire la suite sur rougemidi.fr/]

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Agriculture : NON à la privatisation du vivant

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 novembre 2011

Source : Basta !Par Sophie Chapelle - 24 novembre 2011

Agriculture

Le droit de planter et cultiver librement bientôt interdit ?

Les industries et multinationales semencières veulent rendre les paysans captifs… grâce à la loi.

Les députés doivent examiner le 28 novembre un texte instaurant

une « contribution volontaire obligatoire » : une véritable dîme sur les semences. Ressemer librement

sa propre récolte ou échanger des variétés de plantes deviendra illégal. Soucieux de préserver

l’autonomie alimentaire, des paysans et des citoyens entrent en résistance.

Agriculture : NON à la privatisation du vivant dans Agriculture arton1941-ec70b

Photo : source

Demain, graines et semences ne seront peut-être plus libres.

Des agriculteurs s’inquiètent d’une proposition de loi votée

par les sénateurs le 8 juillet dernier, et déjà appliquée par

décret aux productions de blé tendre. S’ils veulent conserver

une partie de leur récolte pour la ressemer l’année suivante

(quoi de plus naturel ?),

les producteurs de blé tendre doivent payer une redevance appelée « Contribution volontaire obligatoire » (sic).

« L’enjeu de cette nouvelle proposition de loi est d’étendre ce mécanisme à tous les paysans, alerte Guy Kastler,

du Réseau semences paysannes. Chaque fois qu’on cultivera un hectare, ils prendront un peu d’argent de nos poches

pour payer les détenteurs de propriété intellectuelle. » La loi prévoit de considérer la reproduction de semences à la

ferme, sans payer cette dîme moderne à leurs « propriétaires », comme une contrefaçon [1]. La récolte pourra

alors être saisie.

Qui sont ces propriétaires de semences à qui la « contribution volontaire » sera reversée ? Depuis 1949, toute

variété de semence mise sur le marché doit obligatoirement être inscrite sur le catalogue géré par l’Office

communautaire des variétés végétales (OCVV), dont le siège est à Angers  [2]. Cet office accorde un droit de

propriété intellectuelle, d’une durée de 25 à 30 ans, à « l’obtenteur », celui qui a sélectionné cette variété.

Les principaux détenteurs de ces « certificats d’obtention végétale » [3] ne sont autres que les grandes

multinationales semencières : Bayer, Limagrain, Monsanto, Pioneer, Vilmorin ou Syngenta. Tous réunis au sein

de l’Union française des semenciers, qui aurait fortement appuyé le projet de loi.

Rendre les paysans captifs

[Lire la suite sur : bastamag.net/]

Lire également :

 

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Communiqué de l’UFAL : 30 propositions destinées à achever l’école de la République

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 novembre 2011

Source : Union des FAmilles laïques

30 propositions destinées à achever l’école de la République

Par l’UFAL

 

Les propositions de l’UMP pour 2012 en matière d’enseignement sont désormais publiques.

L’UFAL s’élève contre la plupart des mesures envisagées par le parti présidentiel.

La proposition n°2, emblématique, envisage l’allongement du temps de travail des enseignants : deux heures de cours supplémentaires hebdomadaires pour les certifiés et les agrégés. La proposition n°4 y ajoute la redéfinition des missions, donc du statut des professeurs, y incluant en sus des cours, l’orientation, le tutorat, la concertation.
Ces propositions démagogiques partent du principe que les enseignants ne travaillent que 18 heures par semaine. Il convient de rappeler que le temps de travail d’un professeur ne se réduit pas au temps passé devant ses classes. Celui-ci consacre en effet un temps important à la correction des copies et à la préparation de ses cours. Ce temps est pourtant nécessaire à la qualité de l’enseignement.

À titre de preuve,

« En base annuelle, les temps de travail des enseignants est : pour les agrégés, de 38 heures 38, pour les certifiés de lycées de 39 heures 30, pour les PLP de 38 heures 18. Selon une étude comparative élaborée par le ministère de l’Éducation nationale en mars 1998, le nombre d’heures dues par les enseignants français se situerait dans la moyenne européenne. »
(Source : rapport du Sénat, 29 avril 1999).

La conséquence est simple : surcharger de travaux périphériques les enseignants va peser sur la qualité de l’enseignement.
Quel est l’intérêt des élèves et de leur famille ?
Nulle mention n’en est faite ! En revanche, cela permettrait « d’économiser 40 000 postes » (Proposition n°2).

La proposition n°4 enfonce le clou : les nouveaux enseignants « doivent être recrutés en CDD ou en CDI », c’est à dire « sous contrat de droit privé. » Exit, donc, le recrutement par voie de concours nationaux. Déjà, la réforme de la masterisation avait eu pour conséquence la constitution d’un vivier de contractuels disponibles pour, sans formation, prendre en charge des élèves. Ce toyotisme a induit une forte diminution des candidats aux CAPES, les meilleurs préférant s’orienter vers d’autres carrières. On a vu ce que cela a donné : un meurtrier embauché en Allemand dans l’académie de Marseille, un vendeur de télévisions sans diplômes mis en poste à GAP pour faire cours à des STI génie électrique (coefficient 9 au BAC…)
Quel intérêt pour les élèves et leurs familles ? Ici encore, l’UMP n’en pipe mot.

La proposition 5, qui introduit le renforcement des pouvoirs du chef d’établissement, donne un élément de compréhension : il ne s’agira bientôt plus d’enseigner dans le respect des programmes nationaux, mais « d’appliquer le projet d’établissement ». Cette destruction du cadre national, garant de l’égalité des candidats aux examens, donnera naissance à des diplômes maison, qui, soyons-en certains, n’auront pas la même valeur qu’on sorte d’Henri 4 ou du lycée des Tarterêts. D’autant que la mort annoncée des ZEP va accroître encore cette tendance au renforcement des inégalités territoriales.
Quel intérêt pour les élèves et leurs familles ? Aucun argument n’est avancé ici encore par l’UMP.

La proposition n°7, enfin, pousse au développement du financement des établissements privés. Cette proposition, qui constitue une entorse au principe de laïcité, est somme toute logique : il s’agit de permettre aux familles qui en auront les moyens de fuir l’enseignement public. Ainsi, les lobbys de la rue de Grenelle auront toute latitude pour pénétrer un marché de l’éducation présidé par la logique de « la concurrence libre et non faussée ».
Quel intérêt pour les élèves et leurs familles ?
Monsieur le Ministre, nous exigeons des réponses !


L’UFAL :

  • Dénonce un projet éducatif fondé sur des analyses biaisées de la réalité du système éducatif.
  • Demande à Luc Chatel de répondre publiquement à nos questions sur les propositions de son groupe politique dont il est comptable : où est l’intérêt des élèves dans ce projet politicien dont on sent bien que le fonds de commerce est l’anti-fonctionariat primaire.
  • Appelle l’ensemble des organisations attachées au service public d’éducation à se mobiliser contre un projet aux antipodes des idéaux de l’école Républicaine.

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Sénat : un premier pas vers une politique de justice fiscale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 novembre 2011

Cidefil 25 novembre 2011

Loi de finances pour 2012

Le Sénat améliore la justice fiscale en votant

30 milliards de recettes supplémentaires

jeudi 24 novembre 2011

 

Par le groupe CRC / 23 novembre 2011

Le sénat s’apprête à voter la première partie du budget 2012. Les sénateurs du groupe communiste,

républicain et citoyen voteront pour les nouvelles recettes prévues par la majorité sénatoriale de gauche.

En effet, le texte porté par le gouvernement sort profondément modifié des premiers débats.

Ainsi, les parlementaires du groupe CRC ont fait adopter :

- le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune,

- la suppression de trois niches fiscales mettant en cause le rendement du même impôt,

- le retour à la défiscalisation des indemnités accident du travail,

- la taxation de la rémunération des traders,

- la division par deux du crédit d’impôt sur les dividendes,

- la mise en cause des prélèvements libératoires,

Ces amendements représentent à eux seuls plus de 10 milliard d’euros de recettes supplémentaires…

Ils s’ajoutent aux mesures proposées et votées par l’ensemble de la gauche, comme :

- une nouvelle tranche d’imposition sur les hauts revenus à 45%,

- la remise en cause de la « niche » Copé sur les plus-values des entreprises,

- l’instauration d’une taxe sur les transactions financières (taxes Tobin),

- la suppression de la réduction de 200 millions d’euros des moyens des collectivités locales,

- le renforcement de l’impôt sur les sociétés.

L’ensemble des nouvelles recettes s’élèvera donc à peu près de 30 milliards d’euros.

Ces amendements importants visent à faire participer les plus riches et les grands groupes aux efforts,

ce que le gouvernement Sarkozy-Fillon se refuse obstinément à faire… Ils constituent un premier pas

vers une politique de justice fiscale.

L’intervention des sénateurs CRC et de l’ensemble de la majorité ne peut être de proposer un contre-budget,

le rôle du Parlement étant, en effet, trop limité par la Constitution.

Il s’agit de montrer que d’autres choix sont possibles en terme de recettes fiscales de l’État pour relancer

l’économie en maintenant et développant l’emploi, tournant le dos à l’austérité imposée toujours plus

fortement au peuple.

Sénat : un premier pas vers une politique de justice fiscale dans ECONOMIE Senat

 

- Le dossier législatif du Sénat

 

 

 

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Restos du Coeur : début de la 27 ème campagne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 novembre 2011

PCF28 novembre 2011

Les Restos du cœur :

le baromètre d’une situation sociale désastreuse

 

Les Restos du cœur : le baromètre d'une situation sociale désastreuse

Les Restos du cœur ouvrent, aujourd’hui, pour la 27ème année

consécutive. L’association fondée par Coluche ne désemplit pas,

au plus grand désespoir de ses 60.000 bénévoles qui se dépensent

sans faillir pour que 900.000 personnes puissent se nourrir chaque

année. Le succès non démenti de l’association est hélas

un baromètre plutôt fiable de l’état de la société.

Ce qu’il indique est désastreux. La situation sociale n’en finit pas de se dégrader :

8,5 millions de français-e-s vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 950 euros par mois.

Ils sont en prise aux difficultés les plus extrêmes dans leur droit au logement, au travail, à la santé. Pire,

les associations caritatives qui font un travail admirable sont menacées. Il s’en est fallu de peu que l’aide

fiscale soit suspendue et les fonds alimentaires européens retirés.

Plus que jamais ce gouvernement qui ne pense qu’à satisfaire les possédants, doit assumer ses responsabilités :

avoir laissé toute une partie de la population s’enfoncer dans la misère est un échec de sa politique. Il est temps

qu’une page se tourne. Comme le propose le Front de gauche dans son programme « L’humain d’abord »,

les salaires, les traitements, les indemnisations du chômage et les retraites doivent faire l’objet

d’une réévaluation globale et être indexés sur le coût de la vie. Un salaire maximum doit être instauré

et les minimas sociaux augmentés au dessus du seuil de pauvreté. La vie de millions de personnes

en dépend.

 

Lire également :

sur gauchedecombat.wordpress.com/Restos du coeur : 27 ème campagne… Misère

sur restosducoeur.org/Dates et chiffres clés

Publié dans PRECARITE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

 

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