Les parlementaires communistes – Front de Gauche du Nord écrivent à M. Fillon
Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 novembre 2011
Situation du département
Les parlementaires communistes – Front de Gauche écrivent à M. Fillon
Voix du Nord 21 novembre 2011
Une lettre à François Fillon écrite de la main gauche
Les sept parlementaires communistes et
Parti de gauche de la région viennent
d’écrire à François Fillon. …
Au-delà d’une demande de rendez-vous
au Premier ministre, ils plaident pour une
autre politique. Pour expliquer la démarche,
Alain Bocquet emprunte une image au rugby :
« Nous sommes un pack de défense et d’attaque pour le Nord – Pas-de-Calais. »
Le député-maire de Saint-Amand s’indigne du poids des marchés financiers sur les décisions des gouvernements
et la vie des citoyens.
Sa conclusion : « Les Nordistes ont eu raison de dire « non » à Maastricht et au traité de Lisbonne. » En trois feuillets,
les parlementaires dressent un réquisitoire et évoquent leurs combats récents au Palais Bourbon comme au Sénat
avec une double mission, « s’opposer et proposer ». « La demande de remboursement faite à des victimes de
l’amiante, c’est un scandale dans le scandale, l’amiante c’est 3 000 morts par an »,s’indigne Michelle Demessine.
Marc Dolez part de son côté en croisade contre la hausse de la TVA « qui va frapper davantage les plus modestes »
et l’allongement du délai de carence en cas d’arrêt maladie. À propos du budget de la Sécu, Dominique Watrin
proteste contre les mesures qui vont accroître les inégalités de santé dans une région lanterne rouge sur ce chapitre.
Autre logique
L’euro-député Jacky Hénin considère que « le Nord – Pas-de-Calais ne bénéficie pas d’un juste retour des choses
en investissements publics ». Jean-Jacques Candelier défend une politique alternative qui taxerait notamment
les flux financiers, s’appuierait sur un pôle bancaire public important et favoriserait une relance économique.
Pour l’heure, il craint un troisième plan de rigueur et une asphyxie des collectivités locales.
L’autre logique, c’est le créneau du sénateur Éric Bocquet très sceptique face aux gouvernements d’experts et de
techniciens. Il rappelle que les banques françaises ont réalisé 11 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre.
Le mot de la fin revient à Alain Bocquet : « L’austérité, ce n’est pas la solution, c’est le problème. »
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