Grèce / Référendum : « la France doit s’engager à respecter le vote grec »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 novembre 2011
Site national du PCF – 1er novembre 2011 – Pierre Laurent
Référendum :
« la France doit s’engager à respecter le vote grec »
Le peuple grec, par une mobilisation d’une ampleur
historique, vient d’obtenir du Gouvernement Papandréou
la consultation par référendum sur le plan européen
d’hyper-austérité et de pertes de souveraineté.
Je veux dire « enfin ! ». Même si des élections législatives
auraient permis aux Grecs une expression politique plus
globale, je me félicite que le peuple soit enfin consulté
sur les décisions du sommet de Bruxelles et ce plan
d’austérité qui les touche.
Il est incroyable que la simple idée de consulter le peuple grec affole les marchés financiers qui,
avec la droite, s’agitent et crient au scandale. La vérité, c’est qu’ils n’aiment pas la démocratie et
détestent l’expression de la souveraineté populaire tellement le souvenir du « NON » au TCE leur
est insupportable.
Le gouvernement français, plutôt que de participer à ce concert de chantage scandaleux, doit
s’engager à respecter le vote et à renégocier un nouvel accord si le résultat de ce vote est négatif.
Au nom du PCF, j’apporte, mon soutien au peuple grec. Et je souhaite qu’avec le résultat de ce
referendum, l’exigence d’une sortie de crise par un politique de développement, de croissance,
de justice et de progrès social l’emporte.
Avec le Front de gauche, le PCF appelle à une mobilisation des peuples européens pour dire haut
et fort leur solidarité au peuple grec.
Bonjour,
La Grèce est dans une situation catastrophique : des dettes jusqu’à plus soif qu’elle n’est pas capable de rembourser.
Cet état de fait existe malgré des années de subventions Européennes pour l’aider à croître depuis son adhésion acceptée bien que chaque dirigeant Européen soit au courant du mensonge sur l’état réel de ses finances.
Ses finances sont catastrophiques car depuis des dizaines d’années, ses gouvernants, élus démocratiquement, ont fait de la démagogie, corrompu le pays, ruiné les gens qui travaillaient et emprunté pour faire vivre le pays.
Aujourd’hui ce pays est en faillite.
Les dirigeants Européens proposent de nous faire (à vous, à moi) payer la moitié de la dette « pour l’instant » et de voir pour le reste si les Grecs peuvent se débrouiller avec. C’est dur à avaler pour nous et insoutenable pour les Grecs.
Je suis d’accord avec Papandreou : que les Grecs quittent l’Europe et que les banques débitrices en assument le coût, pas nous. Je ne sais pas si ça aidera beaucoup les Grecs (quoi que l’exemple Islandais montre que ce n’est pas si mal de ne pas avoir de parole) mais cela me coûtera moins cher si nos gouvernants ne décident pas, au final, que c’est à moi (nous) d’aider les banques…