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Allain Leprest : Poignants adieux « à l’ami, à l’artiste, au camarade »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 août 2011

Allain Leprest : Poignants adieux 25 août 2011 - Dominique Widemann

Allain Leprest.

L’adieu à un « sacré coco », l’au-revoir à un ardent poète

 

hommageallainleprestweb.jpg

C’est dans sa ville d’Ivry-sur-Seine qu’on eu lieu mardi les obsèques

du poète Allain Leprest, en présence d’une foule très émue.

(Photo : Pierre Trovel)

Le ciel, ce mardi 23 août, était accablant. On ne pouvait pourtant lui renvoyer toutes les métaphores de la

désolation qui hantait les cours rassemblés dans le modeste cimetière Monmousseau d’Ivry. Allain Leprest,

qui s’est donné la mort la semaine dernière à Antraigues, avait choisi de reposer là, sollicitant en ce lieu

« une petite maison » selon les termes du message qu’il avait adressé au député maire de la ville,

Pierre Gosnat. Un message, précisait ce dernier, qui devait lui être remis « le moment venu ». C’est le moment

et près de deux mille personnes, proches et lointains admirateurs d’Allain Leprest, ses enfants Fantine et Mathieu,

tant d’autres prénoms, se frôlent de la démarche incertaine que confère le chagrin.

Sur l’esplanade du cimetière, plusieurs livres d’or sont soutenus de dais bleus. Une même teinte d’horizon

entoure une grande photo du poète. Á son pied des gerbes flamboient. Sur les rubans qui les lient s’inscrivent

les dédicaces d’« Antraigues qui pense à toi », de la CGT d’Ivry, des communistes de Seine-Maritime,

de l’Atelier d’écriture du Picardie . des dahlias trinquent en couleur avec un kil de rouge posé plus loin sur

du granit, malpoli comme il faut. À l’écart d’un cercueil que l’on aurait voulu ne pas voir.

C’est dans sa douloureuse proximité que de successifs hommages seront rendus au poète, en belles paroles,

à hauteur de cette dignité qu’Allain Leprest promettait de témoigner lorsqu’il aurait rejoint 

« le parking des allongés ». C’était dans sa chanson Quand j’étais mort. C’était pour rire. Pierre Gosnat rappelait

l’arrivée d’Allain Leprest à Ivry en 1985, sur la suggestion de Jean Ferrat qui souhaitait sortir de la galère

le jeune chanteur et compositeur « inconnu mais plein de talent » qu’il avait découvert. Toute une vie s’ensuivit,

au jour le jour de la poésie, d’amours et d’amitiés, de partages et d’engagements. Allain Leprest, né dans le

voisinage ouvrier de Rouen, avait tôt adhéré au Parti communiste. Il savait, s’agissant de la vie des humbles,

de quoi il en retournait. Plutôt que de l’abandonner, il l’ennoblissait des joyaux de ses vers qui ne négligeaient

rien, lançant de sa voix rauque des perles vers les cieux depuis le comptoir du coin de la rue.

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

Lire les textes des témoignages en cliquant –>ici

 

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