L’UMP toujours en guerre contre les pauvres
Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 juillet 2011
publié par roland – 21 juillet 2011
La fusion de l’ASS et du RSA sur le tapis
Auteur : SH - Source : Actuchomage
Dans le cadre d’une réforme du RSA obéissant à sa tradition du moins-disant social, l’UMP va tenter
de fusionner ces deux minima d’ici les présidentielles.
A peine créé (le 1er juin 2009), le RSA doit (déjà) être réformé !!!
Signe d’impuissance ? Certes,
Mais — la faute aux journalistes, aux magistrats de la rue Cambon, ou les deux mon Général ? — l’évidence,
pourtant criante, est totalement éludée : tant que l’emploi manquera en masse, n’importe quel accompagnement,
le meilleur comme le pire, fera office de pansement sur une jambe de bois…
Une meilleure «réinsertion» via de réelles et solides créations d’emplois n’est pas du tout l’objet des préconisations
de Marc-Philippe Daubresse. Celles-ci ne sont qu’un aboutissement de la convention UMP sur la «justice sociale»
du 8 juin dernier où il fut question, sur l’impulsion de la «Droite sociale» de Laurent Wauquiez (qui préconisait de
lutter contre l’«assistanat», ce «cancer de la société française», en faisant travailler gratuitement quelques heures
par semaine les allocataires du RSA sans activité), de mettre en œuvre des mesures «correctives» au dispositif…
On chargea alors l’ancien ministre des Solidarités actives de concocter un rapport en ce sens à Nicolas Sarkozy.
Le voici rendu : pour certains allocataires du RSA, l’actuel secrétaire général adjoint du parti présidentiel propose
des micro-CUI de 5 à 10 heures par semaine et, dans la foulée, une fusion du RSA avec la prime pour l’emploi (PPE)
et l’allocation de solidarité spécifique (ASS). De quoi réaliser quelques petites économies…
Le projet est, paraît-il, «bien ficelé» et les associations consultées — FNARS, Uniopss… — font état de préconisations
«quasi définitives» : hallucinant !
Pour des raisons de calendrier, la remise de la copie au chefaillon de l’Etat a été repoussée à fin août. La discussion
du projet aura donc lieu à la rentrée, sous couvert de «simplification» (un argument qui, hélas, fait toujours mouche)
et, certainement, dans l’indifférence générale…
Des micro-CUI, ou «contrats d’utilité sociale»
On ne s’étendra pas sur l’«expérimentation» de ces misérables contrats «de 5 à 10 heures» rendus possibles par
dérogation [1] et rémunérés sur la base du Smic horaire : l’UMP laisse le soin aux départements et aux associations,
déjà étranglés financièrement, de trouver des volontaires parmi les collectivités territoriales, les organismes d’insertion
ou les entreprises chargées de la gestion d’un service public, afin de créer comme par miracle les postes nécessaires
et en assumer le coût. Chose faite, les départements devront départager leur stock de «personnes en capacité de
travailler» de celles «qui ne le peuvent pas» afin de les leur «proposer» (c’est-à-dire placer sous contrainte cette
main-d’œuvre à bas coût, ultra-précarisée : en effet, le projet de Marc-Philippe Daubresse précise que, dans le cas
où l’allocataire refuserait deux fois ces contrats, son RSA pourra être diminué, puis suspendu).
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