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« Dignité-Al Karama » : Gaza dans 24 h

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 juillet 2011

La Flottille de la liberté n’est pas morte :

                   le bateau français Dignité Al Karama est parti !

Depuis près de 12h le Dignité Al-Karama vogue en eaux internationales, faisant cap sur Gaza.

Il devrait atteindre les côtes palestiniennes dans les 24h. (lundi 18 juillet 2011)

 

Communiqué du 17 juillet

Communiqué. Dignité-Al Karama : Gaza dans 24h.

La Flottille de la liberté n’est pas morte : le bateau français « Dignité Al Karama »

est dans les eaux internationales. Il est parti, laissez le passer !

Samedi 16 juillet, le bateau français Dignité al-Karama a fini par l’emporter sur

les milles obstacles et tracasseries dont il a été l’objet de la part des autorités 

grecques. Il a quitté le port de Kastellorizo, en Grèce, et a enfin atteint les eaux

internationales. À son bord, en plus des militants français, une délégation qui

représente toutes les campagnes internationales menées dans le cadre

de la Flottille de la liberté II «Restez humains».

 

Parti à l’origine d’un port en Corse fin juin, et battant pavillon français, le Dignité Al Karama est le seul bateau

qui a pu se défaire de l’interdiction de naviguer décrétée par les autorités grecques à la demande du gouvernement

israélien. La campagne « Un bateau français pour Gaza » a alors décidé d’en faire le porte-parole de l’ensemble de la

flottille, pour dénoncer le siège de Gaza, exiger sa levée,  et porter aux Palestiniens un message de solidarité.

 A son bord : Stéphane Corriveau (coordinateur du  « Tahrir », bateau canadien pour Gaza), Ayyache Derraji (Journaliste-Al Jazeera), Dror Feiler (Campagne Ship to Gaza-Sweden et président des Juifs européens pour la Paix, musicien), Hilaire Folacci (Marin), Jérôme Gleizes (Membre du bureau exécutif d’Europe Ecologie Les Verts, professeur), Stéphane Guida (Cameraman-Al Jazeera), Amira Hass (Journaliste israélienne-Haaretz), Jacqueline Le Corre (Collectif 14 de soutien au peuple palestinien et Parti communiste français, médecin),  Jean Claude Lefort  (Député honoraire), Jo Leguen (Navigateur), Claude Léostic (Porte parole de  la campagne Un  bateau français pour Gaza et vice présidente de l’ Association France Palestine  Solidarité), Yamin Makri (Collectif 69 de soutien au peuple palestinien, éditeur), Oumayya Naoufel Seddik (Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives, politologue), Vangelis Pissias (Campagne Ship to Gaza-Greece, professeur), Thomas Sommer Houdeville (Porte parole de  la campagne Un  bateau français pour Gaza et membre de  la Campagne Civile Internationale  pour la Protection du Peuple Palestinien, chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient),  et  Yannick Voisin  (Marin).

Le « Dignité Al Karama » porte les valeurs de  la campagne Un  bateau français pour Gaza et de la coalition

internationale : l’exigence de justice et de droit pour mettre un terme au blocus illégal de Gaza, condamné à

plusieurs reprises par la communauté internationale. Face aux menaces du gouvernement israélien, nous

réaffirmons notre démarche non-violente en solidarité avec les Palestiniens.

Il est maintenant parti  laissez le naviguer !!!

Retrouvez aussi toutes les infos de la flottille II aux adresses suivantes :

Site de l’AFPS

Site de la campagne

Publié dans GAZA - PALESTINE, Solidarite | Pas de Commentaire »

Jérusalem : Plusieurs milliers de manifestants à la marche pour l’ »Indépendance de la Palestine »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 juillet 2011

Source : Solidarite Internationale PCF17 juillet 2011

Plusieurs milliers de militants communistes et pacifistes,

Israéliens et Palestiniens,

manifestent dans les rues de Jérusalem pour exiger

un État palestinien indépendant dans les frontières de 67

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

manifjerusalemetatpal.jpg

Plusieurs milliers de militants de gauche ont défilé hier (vendredi après-midi) dans Jérusalem

pour ce qui est une des plus grandes manifestations de soutien à un État Palestinien indépendant.

Sous la bannière de l’« Indépendance pour la Palestine », la marche, qui était organisée par

le Mouvement de solidarité avec Sheikh Jarrah, a attiré des milliers de participants,

parmi eux des militants du Parti communiste d’Israël et du Hadash, venant de tout le pays.  

La marche est partie de la porte de Jaffa et s’est achevée par la manifestation hebdomadaire à Sheikh Jarrah,

une réplique directe à la « Marche du drapeau » lors de la Journée de Jérusalem, lorsque des tensions se sont

exacerbées à Jérusalem-Est entre des manifestants de droite et des résidents Arabes. Les organisateurs de la

marche ont déclaré que le parcours avait également été choisi en fonction de la frontière qui séparait

Jérusalem-Est et Jérusalem-Ouest avant l’occupation en 1967.

Plusieurs députés ont participé au rassemblement, dont le communiste Dov Khenin (Hadash) et Zehava Galon

(Meretz). D’autres personnalités publiques y ont également pris part, tel que l’ancien président de la Knesset

Abraham Burg (Travailliste), l’ancienne députée communiste Tamar Gozansky (Hadash) et l’ancien procureur

général Michael Ben Yair.

Des drapeaux Palestiniens, rouges et Israéliens flottaient au vent tandis que des militants, jeunes et vieux,

portaient des pancartes où on pouvait lire « Seul un peuple libre peut négocier », et « 67 »,

signifiant un retour aux frontières de 67.

Le député communiste Khenin a déclaré :

« la lutte pour l’indépendance Palestinienne est déterminante pour l’avenir de ce pays.

Le gouvernement d’Israël continue à prendre des mesures unilatérales, en établissant

des colonies et en refusant de geler les constructions. Les Palestiniens ont réalisé

qu’ils ne pouvaient rester les bras croisés pendant que cela se passe. Avancer vers

un État palestinien basé sur les frontières de 67 est un pas dans la bonne direction,

et est compatible avec les intérêts d’Israël ».

Le mouvement de solidarité avec Sheikh Jarrah a affirmé dans un communiqué que le message porté par la

manifestation était de changer la perception du pays selon laquelle une déclaration de l’ONU pour un État

palestinien serait une « catastrophe naturelle semblable à un tsunami politique » pour la faire apparaître

comme « un acte d’un peuple épris de liberté ».

 

Publié dans GAZA - PALESTINE, Israel | Pas de Commentaire »

DÉBAT PCF-M’PEP : FAUT-IL SORTIR DE L’EURO ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 juillet 2011

Source : M’PEP - 16 juillet 2011.

DÉBAT PCF-M’PEP : FAUT-IL SORTIR DE L’EURO ? dans ECONOMIE HumaDimanche-d8b20

DÉBAT PCF-M’PEP SUR L’EURO 

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).


Un dirigeant du PCF et un dirigeant du M’PEP ont débattu de l’euro

dans l’Humanité Dimanche, n° 270, du 13 au 20 juillet 2001.

POUR SORTIR LES PEUPLES EUROPÉENS DE LA CRISE,

FAUT-IL SORTIR DE L’EURO ?

JACQUES NIKONOFF
Porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

DENIS DURAND
Membre du Conseil national du Parti communiste français (PCF).

____________________________________________________________________________________________

JACQUES NIKONOFF. Attention aux amalgames ! Il y a une sortie de gauche de l’euro et une de droite, comme

il y avait un « non » de droite et un « non » de gauche lors du référendum de 1992 sur le traité de Maastricht et de

2005 sur le projet de traité constitutionnel européen. La sortie de gauche de l’euro est la suite logique de ces « non »

de gauche de 1992 et de 2005 à ces traités qui visaient à sanctuariser les politiques libérales. Certains objectent un

« effet désastreux d’une forte dévaluation sur le niveau de vie des travailleurs en cas de sortie de l’euro. Il ne faut pas

se laisser impressionner par la campagne d’affolement de la population menée par la droite, le patronat et le PS en

reprenant leurs arguments ! Pourquoi faut-il sortir de l’euro et dévaluer le franc, la drachme, etc. ? Parce que, pour

la plupart des pays de la zone euro – sauf l’Allemagne -, l’euro est surévalué.

Cet euro « fort » signifie qu’actuellement 1 euro vaut 1,40 à 1,45 dollar alors que le taux d’équilibre est de

1 euro = 1,15 dollar. Cela entraîne une baisse des exportations, l’aggravation du déficit commercial, les délocalisations

(automobile, aéronautique…), la pression sur les salaires. Inversement, les prix des marchandises venant des pays

hors zone euro sont moins élevés à qualité égale que les mêmes produits fabriqués en zone euro. Les consommateurs

préfèrent alors acheter les produits importés, moins chers. Donc, là aussi, encouragement aux délocalisations et au

chômage. Si on veut mettre un terme à la surévaluation de l’euro, au chômage et à l’écrasement des salaires,

il faut donc sortir de l’euro.

__________________________________________________________________________________________

DENIS DURAND. Face à cette question, il y a trois positions. Celle qui est majoritaire, soutenue par les forces

les plus proches du pouvoir, est favorable à la poursuite de l’euro tel qu’il est et a été conçu et mis en place depuis

maintenant 20 ans. Le choix de la monnaie unique était destiné à instaurer des politiques destinées à satisfaire les

marchés financiers. Elles ont eu pour résultats une faible croissance dans la zone euro depuis les années 1990, la

montée du chômage et de la précarité, l’aggravation de l’emprise du capital allemand sur l’ensemble de la zone, et

actuellement, une crise extrêmement aiguë des finances publiques dans la zone euro. Face à cela, une partie de la

gauche socialiste propose de continuer et estime que si l’on a cette crise, c’est parce qu’on n’est pas allé assez loin

dans le fédéralisme européen.C’est une fuite en avant pour mieux satisfaire les marchés financiers et qui passe par

des politiques d’austérité. Première voie manifestement à rejeter. La deuxième voie, c’est celle de Jacques Nikonoff.

La troisième, c’est celle du PCF, que je préconise.C’est considérer qu’il n’y a pas de formule magique pour sortir de la

crise, et de la crise de l’euro en particulier. On ne peut surmonter la crise du capitalisme financiarisé dans lequel nous

sommes sans lutter pour changer aussi l’Europe. La politique de l’euro cher a effectivement des aspects destructeurs

sur l’industrie et l’emploi. Mais renverser cette politique exige une solidarité à l’échelle européenne face aux marchés

financiers et face à l’hégémonie américaine. Ce sont les États-Unis qui ont délibérément provoqué une politique de

création massive de dollars, pour faire baisser le dollar et répondre aux intérêts du capital américain. Le Japon, la Chine,

les pays émergents ont réagi en refusant cette baisse du dollar : la hausse de l’euro a servi de variable d’ajustement.

Pour en sortir, il faut changer l’euro et sa place dans le système monétaire international, et pour cela organiser une

alliance entre l’Union européenne et les pays émergents afin d’imposer un autre système monétaire international,

avec une monnaie commune mondiale qui ne soit pas au service d’une puissance dominante, comme l’est le dollar

aujourd’hui. Si la solidarité entre Européens éclate au profit d’un repli sur une politique monétaire nationale, on perd

un atout considérable dans cet affrontement avec l’hégémonie monétaire américaine.

Il faut donc non seulement refuser l’euro tel qu’il est, mais se battre pour le changer.

[Lire la suite sur : m-pep.org/]

 

Publié dans ECONOMIE, IDEES - DEBATS - PHILO, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

 

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