Source : Les amis de la Commune de Paris
Samedi 28 mai
Montée au Mur des Fédérés
A partir de 1880, année de l’amnistie et du retour d’exil ou de déportation des anciens Communards, la manifestation de mai devant le Mur des Fédérés au cimetière du Père Lachaise est une tradition du mouvement ouvrier et démocratique. Cette «montée au Mur » est l’occasion de rendre hommage aux Communards, de perpétuer leurs idéaux et de montrer la modernité de leur œuvre démocratique et sociale.
Depuis plusieurs décennies, les Amis de la Commune proposent à toutes les organisations du mouvement ouvrier et démocratique (associations, syndicats, partis politiques) de s’associer à cette cérémonie.
Rendez-vous à 14 h 30, devant l’entrée du cimetière du Père Lachaise, rue des Rondeaux, Paris 20e ; Métro Gambetta (*)
Appel commun pour le mur des Fédérés
Ils ont sauvé la République et fait vivre la démocratie.
Réhabilitons les communards
LES AMIS DE LA COMMUNE DE PARIS 1871
« L’histoire finira par voir clair et dira que nous avons sauvé la République ». Ces paroles d’Eugène Varlin,
prononcées la veille de sa mort, le 28 mai 1871 raisonneront à nos oreilles 140 ans plus tard, ce prochain 28 mai,
quand nous effectuerons la « Montée au Mur ». En tête de leurs écrits, les Communards affirmaient les principes
qui motivaient toute leur action : Liberté, Égalité, Fraternité la devise de République française, pour laquelle
ils luttaient.
La glorieuse épopée de la Commune inspire les combattants d’aujourd’hui pour la démocratie, la paix, le progrès
social, les droits au travail, à un logement décent, à la santé, à une vie et une vieillesse heureuses, des services
publics accessibles à tous, la laïcité, la culture, un enseignement de qualité pour tous les enfants et adolescents,
et aussi pour les adultes qui en ont été privés. Ces droits, nous les revendiquons pour toutes celles et ceux qui
vivent dans notre pays, quelles que soient leurs origines, leur sexe, leur nationalité, la couleur de leur peau,
leurs opinions philosophiques ou religieuses. Lors de ces luttes d’aujourd’hui, nous avons en mémoire l’œuvre et
les idéaux toujours vivants de la Commune de 1871, sa modernité et son actualité.
Il y a 140 ans, au printemps de 1871, le peuple de Paris prenait le pouvoir. Pour les représenter, les Parisiens
choisissaient, parmi leurs voisins et compagnons de travail, les hommes qui avaient lutté les années précédentes
contre le régime policier et guerrier du Second Empire, contre la féroce exploitation dont ils étaient victimes,
pour de meilleures conditions de vie et de travail. Un tiers de ces élus du peuple étaient des ouvriers, un taux qui
n’a jamais été atteint dans aucune assemblée élue depuis cette époque mémorable. Les femmes et les étrangers
ont participé formidablement à la Commune. En soixante douze jours, les élus de la Commune et la population
parisienne ont réalisé une œuvre démocratique, sociale, culturelle, humaniste, considérable qui a inspiré
l’ensemble du mouvement ouvrier et démocratique du XXe siècle et nous interpelle encore aujourd’hui.
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A (re)lire sur notre blog :
Signer la pétition initiée par les Amis de la Commune pour exiger la réhabilitation des Communards. (voir ce texte)
Les 3 dernières semaines de juin à Roubaix (59), la Fédération des associations laïques (FAL) présentera l’exposition des Amis de la Commune à la mairie.