Extrême-droite – Fascisme – Néofascisme
Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mai 2011
Lu sur le blog de Bernard Lamirand
Du fascisme et du néo
par Ivan Lavallée – 3 avril 2011
Le poète a toujours raison dit Jean Ferrat, c’est malheureusement vrai ; Brecht nous dit
« Le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde ». Formellement, le fascisme a été un
moment de l’histoire du XXème siècle, il a existé sous différentes formes, mais avec un même fond.
Même si on peut dire que le fascisme est mort au sens historique, il est renaissant sous d’autres
formes et d’autres noms.
Caractérisation
Le fascisme tient un discours démagogique et assimile son combat à celui du peuple contre
l’establishment. Il réussit à attirer les masses parce qu’il en appelle, de façon démagogique,
aux plus sensibles de leurs besoins et de leurs aspirations . Il ne se borne pas à attiser
les préjugés, il joue sur les meilleurs sentiments des masses, et parfois même sur leurs
traditions révolutionnaires. Il tire son énergie propre d’un rejet des systèmes antagoniques
que sont le capitalisme (et aujourd’hui le libéralisme) et le communisme. Le fascisme joue
sur la frustration nationale, il prend le masque de défenseur de la nation lésée et en appelle au
sentiment national bafoué. Son dynamisme et sa force ne viennent pas de son programme qui est souvent
incohérent ou falsificateur, mais de deux formules : nationalisme et autoritarisme, ou chauvinisme et violence.
L’histoire nous enseigne également, que les fascistes n’ont pas pris le pouvoir mais qu’on le leur a offert ;
à bon entendeur…
Le fascisme est l’ennemi obsédé de tout ce qui touche au communisme, en cela il est le rempart ultime du capital,
lequel capital n’a pas hésité à livrer autrefois la France aux hordes hitlériennes [1] avec le mot d’ordre, repris par
sa presse aux ordres « plutôt Hitler que le Front Populaire ». Avertissement sans frais pour les révolutionnaires
d’aujourd’hui et plus précisément les communistes. L’idéologie du fascisme c’est « des valeurs de droite extrême,
dans un style de gauche, extrême » [2]
La base « théorique » du fascisme, s’appuie sur une vision « naturaliste ». C’est la loi d’airain de la nécessité
naturelle, le mythe, colporté aussi par d’autres, d’une nature caractérisée par le pur jeu des énergies, une
interprétation fallacieuse du Darwinisme, un absolu de pureté où seuls subsistent ceux et celles que la Nature
a sélectionnés. Dans ce pathos, la Raison, c’est la Nature ; écologistes, bonjour !
Le caractère de classe du fascisme
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