Université : « Non à une école à deux vitesses ! »

Site national du PCF – 16 mai 2011

 

Le colloque des présidents d’université s’est conclu sur l’idée d’une école

à deux vitesses. Les savoirs jouent un rôle croissant dans notre économie

et dans notre démocratie. Pour le PCF, il est donc essentiel de permettre

à tous les futurs citoyens d’accéder à des savoirs plus complexes :

c’est pourquoi nous défendons la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans et

la démocratisation des études supérieures. La proposition des présidents d’université, reprise par la

ministre Valérie Pécresse, est à l’opposé de ce projet. La mise en place du socle commun, la réforme

du lycée, l’individualisation des parcours et maintenant la défense d’un continuum lycée-licence

construisent une école à deux vitesses. D’un côté, la majorité des élèves n’aura plus droit qu’au socle

commun et verra sa scolarité limitée à la scolarité obligatoire. De l’autre, une minorité aura accès à

des savoirs plus complexes, pourra entrer au lycée et sera préparée à des études longues.

En outre, ce projet s’inscrit dans la logique des universités à deux vitesses et de la coupure

licence-master que les financements « d’excellence » notamment, instaurent dans l’enseignement

supérieur français. Le PCF note avec inquiétude que telle est aussi largement la problématique du

programme du Parti socialiste. C’est un recul sans précédent, à l’opposé des défis posés par l’évolution

de notre société.

Tous les enfants sont capables d’apprendre et tous doivent être à même de développer leurs capacités

dans toutes ses dimensions. Le PCF, lui, agit et agira pour une nouvelle phase de démocratisation scolaire.

Le progrès passe par l’élévation générale du niveau des savoirs dans toute la société, pas par un tri social

réservant savoirs et pouvoirs à quelques-uns.