Amiante : Pour que la lumière soit faite sur les responsabilités des employeurs
Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mai 2011
Lu sur : PCF Grésivaudan – 17 mai 2011
URL article original : http://www.bastamag.net/article1487.html
Scandale de l’amiante : des vies réduites en poussière
Par ,
Un quart des retraités actuels sont concernés par une exposition à l’amiante.
À Dunkerque, 140 veuves se sont mobilisées pour que la mort de leurs maris,
qui ont travaillé au contact de l’amiante, soit reconnue comme les suites
d’une maladie professionnelle. Une lutte éprouvante qui a permis l’instauration
d’un fonds d’indemnisation des victimes. Mais un procès pénal pour faire la
lumière sur les responsabilités des employeurs se fait toujours attendre.
Reportage en images.
Elles sont quatre. Chantal, Colette, Ginette et Marjorie. Habitant à Dunkerque ou dans ses environs, elles ne se
connaissaient pas. Aujourd’hui, une particule minuscule, microscopique les réunit. Une particule qui a fait basculer
leur vie : celle des « poussières », des poussières d’amiante, des poussières tueuses. La mort blanche s’est
invitée chez elle. Le mari de Chantal est mort à 54 ans d’un mésothéliome fulgurant, une forme de cancer.
Il travaillait comme mécanicien dans une usine sidérurgique d’Arcelor Mittal. Le mari de Colette est mort à 66 ans
d’un mésothéliome. Il était douanier rattaché au port de Dunkerque.
Le mari de Ginette est mort à 58 ans d’un carcinome bronchique. Il travaillait à l’usine sidérurgique Ascométal.
Le mari de Marjorie est mort à 53 ans d’un mésothéliome fulgurant. Il travaillait comme électricien dans la
construction navale… La liste est longue… Seulement à Dunkerque, 140 veuves se sont mobilisées pour que
la mort de leurs époux soit reconnue comme le résultat d’une maladie professionnelle. Car tous ont été en
contact régulier, voire permanent, avec l’amiante.
A lire également sur bastamag.net/ : Cancers professionnels : quand le travail tue
Commentaire reçu par mail :
Bonjour ,
pour compléter l’article du blog sur le problème de la reconnaissance de
l’amiante comme maladie professionnelle , il existe plus près de nous
une association qui défend les victimes ou leurs veuves ; elle a été
créée par des salariés d’Eternit à Prouvy . Voici ses coordonnées :
CAPER , 12 rue Anatole France , 59224 Thiant . Téléphone : 03 27 24
61 43 les lundis, mardi , mercredis et jeudis après-midi .
N. D.