1er mai 2011
Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 avril 2011
- Source : CGT – 11 avril 2011
Solidarité internationale et progrès social
COMMUNIQUE COMMUN CFDT – CGT – FSU – Solidaires – UNSA
- Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.
Les organisations CFDT – CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté.
Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.
Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les
Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de
tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées
fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites. (lire la suite sur cgt.fr/)
texte en pdf
- Source : pcfmaubeuge – 20 avril 2011 – M-A B
Histoire des Communistes et des premiers mai
Luttes sociales et débouchés politiques
Le premier premier mai : 1886
Des coups de fusils dans la foule. Des orateurs sont arrêtés et jugés. Cinq seront
condamnés à mort et, le 11 novembre 1886, quatre d’entre eux seront pendus
(le cinquième s’étant “suicidé” en prison).
Ils s’appelaient Spies, Parson, Fisher, Engel, Lingg. Nous les connaissons aujourd’hui, non plus
par leur patronyme, mais sous le vocable collectif de “Martyrs de Chicago”. A ce titre, ils sont
les précurseurs des Premiers mai fêtés aujourd’hui dans le monde et, l’épitaphe gravée sur
la tombe de l’un d’eux augure bien de l’avenir de cette journée de grèves et de manifestations :
“Un jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui.”
14 mai 1891 : Fourmies …*
A Fourmies, ville textile du nord de la France, la troupe, équipée récemment de fusils Lebel tire sur les manifestants qui veulent libérer des grévistes
arrêtés le matin. Près de 10 morts sont relevés, dont de nombreux jeunes. Montéhus, le célèbre chansonnier écrit :
“C’est sur une gamine que le Lebel fit son premier essai”, tandis que E. Voillequin rédige “Les martyrs de Fourmies”
(musique de Georges Poivilliers), rendant hommage à deux jeunes filles qui “distribuaient des fleurs des champs/lorsque soudain sifflent
les balles/qui les frappent de tous côtés”.
A l’Assemblée nationale, la gauche réclame l’amnistie pour tous les manifestants. Leur proposition sera repoussée,
alors qu’un procès condamne 9 d’entre eux pour entrave à la liberté du travail, outrages et violences à agents.
[Lire la suite sur : pcfmaubeuge.unblog.fr/]
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