PCF – Feignies
FEIGNIES ENSEMBLE / FEIGNIES POUR TOUS
avril 2011 – n°37
« Le nucléaire a ceci de différent que son potentiel de destruction est sans commune mesure avec d’autres technologies »
Claude Aufort – Ingénieur, ancien administrateur du Commissariat à l’énergie atomique
Nucléaire : le besoin d’une maîtrise publique
Il faut des dizaines de milliers d’années pour que le plutonium perde sa radioactivité. Nous avons 58 réacteurs nucléaires en France et certaines centrales
datent de plus de 30 ans. Celle de Fessenheim en Alsace, a été mise en service en 1977 !
Nous avons besoin d’un nouveau type d’entreprise qui permette d’accroître le pouvoir des salariés. La gestion du risque ne peut pas reposer que sur les
ingénieurs, nous avons besoin du savoir-faire de tous les salariés.
L’électricité n’est pas une marchandise comme une autre et le nucléaire doit être dégagé de la notion de profit.
La recherche d’une sûreté maximale ne s’accorde pas avec la recherche du profit à court terme.
Depuis la privatisation d’EDF, on assiste à une dégradation de la sûreté : mises à l’arrêt pour réparation ou maintenance plus brèves et appel à des
sous-traitants plus ou moins qualifiés.
Il faut un pôle public avec des usagers, des élus, des professionnels, des salariés qui pourraient définir les besoins et maîtriser les choix.
L’énergie encore plus chère !
- L’électricité : c’est + 30 % en 5 ans !
La loi NOME (sur la concurrence, imposée par Bruxelles) oblige EDF à vendre 25 % de sa production à des concurrents privés
(qui ne représentent que 10 % du marché) à des tarifs inférieurs au prix de revient. Encore de super profits pour les actionnaires !
Trois à quatre millions de foyers connaissent une situation de précarité énergétique, 100 000 d’entre eux subissent des coupures
d’électricité, y compris en période hivernale.
- Le gaz : c’est + 20 % en un 1 an, plus de 60 % depuis 2005 !
Pourtant en mars, le groupe GDF Suez annonçait un résultat net de 5,63 milliards d’euros, dont 70 % reversés aux seuls actionnaires.
Les bénéfices de GDF doivent être consacrés en priorité à la baisse des tarifs pour les usagers.
Santé
« C’est l’hôpital public qu’on assassine » (3 oct.2010)
Bernard Debré, chef de service à l’hôpital Cochin à Paris et député UMP
Le financement des Centres hospitaliers Universitaires (CHU) est amputé de 350 millions en 2011. Ces CHU assurent un service public pour les cas
les plus difficiles.
Le nombre de personnes qui renoncent à des soins pour des raisons financières atteint 23 % (33 % pour les personnes sans assurance complémentaire)
Fermetures de services (10 000 postes supprimés en 2009) , fusion d’hôpitaux, médecine scolaire en voie de disparition, médecine du travail sous
le contrôle du patronat, maternités transformées en « usines à bébés » rentables…
Pour sauvegarder et promouvoir la santé publique
Pour une Sécurité sociale universelle et solidaire
Pour l’accès aux soins partout, pour toutes et tous
Agissons ensemble pour arrêter la casse du service public de santé !
Prix des légumes : les grandes surfaces en accusation
Alors que les maraîchers redoutent une chute de leur revenu de plus de 30 %, le prix des légumes flambe dans les grandes surfaces :
- La barquette de mâche achetée 27 centimes à l’agriculteur, se retrouve parfois à 1,90 € en rayon !
- Le concombre est payé, en moyenne, 35 centimes au producteur, peut être revendu 1,35 € au consommateur !
En 2010, une loi prévoyait une modération des marges bénéficiaires des grandes surfaces. Le décret d’application n’est toujours pas adopté.
Flambée des prix pour le consommateur, baisse des revenus pour le producteur mais HAUSSE des PROFITS pour la grande distribution :
- en 2010, le groupe Auchan a dégagé 42,5 milliards d’euros de revenus (+ 4,9 % hors essence) ;
- fin juin 2010, Carrefour annonçait un profit de 67 millions d’euros !
FEIGNIES
École Jean Lurçat : suppression d’une classe en septembre 2011. S’il y a bien une baisse d’effectif, cette fermeture s’ajoute aux nombreuses
suppressions qui frappent les établissements scolaires de notre région et s’inscrit dans la casse du service public d’Éducation voulue par le ministre.
Parents, restons vigilants ! Défendons notre école ! L’enseignement n’est pas une marchandise !
Permanence de la Sécurité sociale, place du 8 mai : fermeture au 1er janvier 2012. Encore un service public de proximité qui disparaît !
Ces problèmes vous concernent.
Venez en débattre avec nous le dernier vendredi de chaque mois de 17 h 30 à 19 h à la salle polyvalente Place de l’église.