SMIC : une hausse purement automatique
Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 avril 2011
Hausse du SMIC : vraiment pas grâce au gouvernement
Le Smic pourrait augmenter de 2% au 1er juin ou au 1er juillet,
pour s’ajuster à l’inflation qui franchirait dans les prochaines
semaines le cap des 2%. Cette hausse pronostiquée par le journal
économique Les Echos ce vendredi matin ne doit rien à une quelconque
bienveillance du gouvernement vis-à-vis des plus bas salaires. Si elle avait
bien lieu, la revalorisation serait automatique, comme ce fut le cas
au 1er janvier 2011, avec 14 petits centimes de plus pour tous les smicards.
Fin 2010, le gouvernement avait refusé un coup de pouce supplémentaires
pour accompagner ces quelques centimes.
Celle-ci s’enclenche pour le salaire minimum interprofessionnel de croissance
(SMIC) lorsque, dixit le code du Travail, la hausse des prix atteint 2%
en glissement depuis la dernière revalorisation du Smic. «
L’automaticité est dans les textes. L’effet mécanique sera là si le chiffre (de l’inflation)
est au rendez-vous. Mais nous n’avons pas encore calculé quand cela pourrait
intervenir », a précisé une porte-parole du ministère du Travail. Pour Les Echos, la barre des 2% d’inflation pourrait être
franchie en avril ou plus probablement en mai. Dès lors, la revalorisation doit être dans la même proportion et intervenir le mois suivant la
publication de l’indice.
« Pas une progression du SMIC »
De son côté, le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, interrogé sur France Inter vendredi, a souligné qu’une telle hausse en cas d’inflation ne
serait que « l’application du Code du Travail » et non un coup de pouce: « C’est le maintien du pouvoir d’achat, pas une progression« , a-t-il dit.
Le Smic a déjà enregistré une hausse de 1,6% le 1er janvier.
Le salaire minimum actuel est de 9 euros brut de l’heure, soit un Smic à 1.365 euros.
Il pourrait passer à 1.392 euros, avec un salaire horaire de 9,18 euros.
Le gouvernement a relevé fin mars sa prévision d’inflation pour 2011, de 1,5% à 1,8%, en raison, notamment, de la flambée des prix des
matières premières. Après un recul en janvier, les prix à la consommation sont repartis à la hausse en février (+0,5% en évolution mensuelle) et
cette hausse s’est accélérée en mars, à +0,8%, selon l’Insee.
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