Jane Sautière : « Fragmentation d’un lieu commun »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 mars 2011
Source : ARTICLE XI - 24 mars 2011 – par Lémi & Ubifaciunt
Nulle vérité, juste des fragments d’icelle. Éducatrice pénitentiaire et écrivain, Jane Sautière cherche, fouille, s’interroge – refusant facilités et
raccourcis. Elle dit l’humanité plurielle, belles et tristes trajectoires contées dans le livre Fragmentation d’un lieu commun. Elle les rapporte
- aussi – avec une langue superbe, mots précieusement soupesés et phrases tirées au cordeau. Rencontre.
Jane Sautière : « Être là »
Republication
jeudi 24 mars 2011, par Lémi & Ubifaciunt
La version originelle de cet entretien est paru dans le numéro 2 de la version papier d’Article11. -
Ce qui frappe en premier à la lecture et à l’écoute de Jane Sautière, c’est la puissance du langage et la force du silence. Chaque mot semble pesé, réfléchi, pensé pour ne pas trahir ce
et ceux dont elle parle. Alchimie littéraire. Éducatrice pénitentiaire, elle a tiré de son quotidien un des livres les plus poignants et les plus justes sur la prison :
Fragmentation d’un lieu commun (Verticales, 2003 [1]). Femme sans enfant, elle a engendré Nullipare (Verticales, 2008 [2]), qui interroge le mystère de la maternité et bouleverse
tout autant.
Fragmentation d’un lieu commun est un de ces rares livres dont on sort réellement éprouvé, et joyeux. On l’achète par dizaines d’exemplaires, on le relit encore et toujours, on le
souligne, on y revient à l’improviste, on l’offre (…)
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Paru le 19 Mars 2003
128 pages
7.50 euros
Fragmentation d’un lieu commun : un des plus beaux livres jamais écrits sur la prison.
Une écriture acérée, exigeante, qui emmure les mots pour ne dire que ce qui doit être dit, sans jamais en rajouter.
Ce témoignage a été adapté à la scène par la Compagnie Faim Rouge
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