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« Donner plus d’argent au FMI revient à mettre le renard dans le poulailler : il va manger toutes les poules »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 février 2011

Source : CADTM – Francais 

 

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Pour le FMI, les mêmes causes ne sont pas suivies des mêmes effets

11 février par Jérome Duval

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Le FMI dit avoir pour mission « …de contribuer à un niveau élevé d’emploi et à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté. » |1|, or nous vivons tout le contraire :

le chômage ne cesse d’augmenter, l’instabilité économique règne et partout où sévit le FMI, la pauvreté atteint des sommets. Le constat est flagrant, le FMI échoue sur toute la

ligne, à commencer par les objectifs affichés dans l’article 1 de ses statuts : « Faciliter l’expansion et l’accroissement harmonieux du commerce international et contribuer ainsi

à l’instauration et au maintien de niveaux élevés d’emploi et de revenu réel et au développement des ressources productives de tous les États membres, objectifs premiers de

la politique économique. » |2|

Alors décrié par les mouvements sociaux et décrédibilisé par ses histoires de corruption, le FMI connaît un manque de liquidité au déclenchement de l’actuelle crise : ses créances

ont fondu, passant de 106,8 milliards de dollars fin 2003 à 15,5 milliards fin 2007 |3|. On aurait alors pu espérer une autocritique de l’institution débouchant sur une nouvelle orientation

politique vers plus de régulation. C’est méconnaitre la raison d’être du Fonds qui, incapable de s’écarter de la doctrine néolibérale qui le constitue, est, quoi qu’en dise son directeur général

Dominique Strauss Kahn, vouée à la continuité sans véritable changement structurel.

 

« Donner plus d’argent au FMI revient à mettre le renard dans le poulailler : il va manger toutes les poules »

 

En avril 2009, les États occidentaux, pourtant en difficulté, décident de renflouer le FMI par l’entremise du G20 afin d’aider l’institution financière à reprendre son rôle de pompier pyromane

momentanément ralentit |4|. Celui-ci voit ses ressources tripler, de 250 à 750 milliards de dollars. Les réactions ne se sont pas fait attendre de la part des mouvements sociaux mais aussi de

certains gouvernements progressistes : « Donner plus d’argent au FMI revient à mettre le renard dans le poulailler : il va manger toutes les poules », réagit le président bolivien Evo Morales.

De son côté, le président vénézuélien Hugo Chavez, s’offusque :

 « …ils ont décidé de renforcer un des plus grands coupables de la crise qui est le FMI, alors qu’il faudrait au contraire mettre la clé sous la porte » |5|.

Confrontés à une crise sans précédent, les gouvernements des pays industrialisés appelaient à réformer le capitalisme, il s’agissait en quelque sorte de le réguler pour lui donner meilleure mine.

Que n’avions nous pas entendu alors : « Les agences de notations ont fait un travail détestable », « Il faut refonder le capitalisme » scandait le président français Sarkozy 

en février 2009. Un an plus tard, en janvier 2010, alors qu’on attendait plus de précisions, celui qui s’était octroyé une augmentation de 172 % de son salaire à compter de 2008 |6|, martèle :

« La France ne remet pas en cause le marché. Mais un marché sans règles n’est pas un marché. Même si trop de règles tuent le marché.  ». Décidément, la tâche s’avère plutôt difficile…

 

[Lire la suite sur : cadtm.org/]

 

Source illustration : http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/

 

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