Un procès politique de plus
Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 février 2011
Source : ARTICLE XI – 17 février 2011 - par El Goyo
La justice : voilà la solution trouvée par l’université toulousaine du Mirail pour faire cesser les mouvements
étudiants. Suite à des actions menées en 2009 contre la loi sur l’autonomie des universités,
7 étudiants sont poursuivis par l’administration. On leur reproche des portes cassées et un vol
de gâteau. Un véritable procès politique, parfaite illustration d’une justice anti-sociale.
Les sept du Mirail – procès d’un mouvement social
Le 9 mars 2009, au cœur de la grève contre la loi sur l’autonomie des université, à Toulouse, 200 étudiants s’invitent – un brin vigoureusement – dans les bureaux du président de la fac du Mirail, qui refuse
de les rencontrer. Pour cela, ils brisent deux portes. Et en profitent pour récupérer, dans la réserve voisine, des gâteaux et des feuilles blanches. Puis, le 2 juin, bis repetita : une cinquantaine de personnes
pénètrent dans les locaux de la maison de la Recherche, et mettent quelque peu en désordre les lieux.
Parmi ces étudiants, des syndicalistes, des militants politiques ou non-encartés et des personnes impliquées dans le comité de grève. Beaucoup de monde, donc. Mais l’université ne retiendra que sept noms,
qu’elle décidera de poursuivre en justice – un choix certainement pas effectué au hasard, puisque ces militants sont parmi les plus visibles et actifs. On les appelle désormais les « inculpés du Mirail », et ils
comparaissent au tribunal correctionnel de Toulouse le jeudi 3 février, accusés de « destruction de bien mobilier » et de « soustraction de fournitures de papèterie et de denrées alimentaires ». Compte-rendu.
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