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PCF : Les militants écrivent le futur en rouge

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

PCF : Les militants écrivent le futur en rouge dans PCF 30 décembre 2010 – Lina Sankari

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Les militants écrivent le futur en rouge dscn6799.jpg

 

Les communistes réaffirment la pertinence de l’outil PCF. Au cœur de la crise, ils entendent s’appuyer sur le legs historique et jouer un rôle dans la transformation de la société.

Le nous employé par les militants communistes est toujours celui de la distinction. Celui qui marque l’originalité de leur formation politique. Aux gros titres de la presse qui martèlent le déclin, ils répondent : « Nous sommes les seuls à incarner la présence à la fois dans les luttes et dans les institutions. Pendant le mouvement sur les retraites, des dizaines de milliers de personnes ont signé la pétition qui portait les propositions des députés PCF et PG, et une quarantaine de personnes ont adhéré en Loire-Atlantique. Dans les manifestations, les porte-à-porte des quartiers populaires, les entreprises, tout le monde trouve cela normal de nous voir », explique Aymeric Seassau, secrétaire fédéral de la Loire-Atlantique. C’est également le cas de Fabien Roussel, secrétaire fédéral du Nord, qui a renoué avec les grandes campagnes d’adhésion où « les communistes iront voir 100 à 150 personnes avec qui ils ont partagé des combats sur différents bassins ». Objectif : une adhésion sur deux.

En accord avec la résolution du 34e Congrès, les militants réaffirment le choix de l’utilité du PCF. Avec l’élaboration de propositions au premier plan. Peu de place, dans ce contexte, pour les seules questions stratégiques. Aymeric Seassau garde en tête l’histoire du Parti et notamment son influence dans le monde ouvrier, la révolution d’Octobre, le Front populaire ou les grandes conquêtes sociales de la Libération afin de construire l’avenir : « Le PCF a montré son efficacité lorsqu’il a su rassembler et qu’il a épousé les revendications populaires. » Pas de « purisme révolutionnaire » donc. « De nombreux militants ont adhéré après la chute du mur, dans un monde qui avait changé. » Même discours du côté de Fabien Roussel pour qui le communisme a été trop vite « enterré alors que le capitalisme fait la démonstration qu’il n’est pas porteur de solutions. Le communisme reste porteur d’émancipation humaine et le débat d’idées montre que les idées de Marx sont d’actualité. À nous de faire des propositions pour une autre utilisation de l’argent, par exemple ».

Photos ajoutées par « Feignies Ensemble… »

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Le PCF pas près de passer son Tours !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

Le PCF pas près de passer son Tours ! dans HISTOIRE 30 décembre 2010 – Sébastien Crépel

 

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Le PCF pas près de passer son Tours !

 

Le Parti communiste, né dans la nuit du 29 au 30 décembre 1920 à Tours, fête ses 90 ans. Bien que beaucoup réduisent son influence au 1,93 % des voix recueillies à la présidentielle de 2007, ses militants voient dans la crise du capitalisme le besoin d’une telle force à condition de le transformer en profondeur.

Discours de Marcel Cachin, lors du Congrès de Tours, en décembre 1920cachin.jpg

«Par 3 252 mandats sur 4 763, à une majorité qui dépasse les deux tiers, le Congrès de Tours a décidé l’adhésion du Parti socialiste à l’Internationale communiste. Notre émotion est grande en écrivant ces lignes. Enfin, enfin, enfin, le socialisme français rompt publiquement, solennellement avec les traditions périmées de la IIe Internationale », pouvait-on lire dans l’Humanité du 30 décembre 1920. La veille, à 22 h 18 exactement, étaient proclamés au Congrès de Tours les résultats des votes qui donnaient la majorité à la motion Cachin-Frossard, acte de naissance du Parti communiste français.

Quatre-vingt-dix ans plus tard, que reste-t-il du PCF ?

Au diagnostic établi par le Monde d’un « nonagénaire sans avenir », dans un éditorial nécrologique sans imagination non plus, d’autres répondent par un pronostic plus réservé : « Le Parti communiste présente aujourd’hui un bilan de santé fragile », écrivent ainsi les Échos. De fait, si le PCF s’est considérablement affaibli depuis trente ans, il demeure toujours une force influente, au-delà de ce que représente son score de 1,93 % obtenu à la dernière élection présidentielle. Avec des effectifs stabilisés à 134 000 militants depuis cinq ans, un résultat de 8,77 % à un scrutin local de portée nationale comme les dernières élections cantonales en 2008, le PCF reste la troisième force politique du pays derrière l’UMP et le PS.

Cet automne, la présence en nombre de militants de la Jeunesse communiste dans les cortèges contre la réforme des retraites a été remarquée, comme le souligne le journal Libération, qui s’interroge pour savoir s’il s’agit là du « signe d’une relève ». Alors, décédé, le Parti communiste ? « Je ne dis pas que le PCF est mort », nuance l’historien Romain Ducoulombier, auteur de Camarades ! (Éditions Perrin). « Reste que le PCF ne se porte pas très bien. Il a du mal à proposer une offre politique différente de ses concurrents de la gauche de la gauche », explique-t-il. Pour l’historien, « l’idée communiste n’a pas de raison de mourir. Elle est liée à la révolte contre les inégalités, à l’idée de démocratie. Mais le PCF doit prendre à bras-le-corps son histoire ».

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

Sur le même sujet :

L’historien Roger Martelli analyse et explique les raisons de la création du Parti communiste en France, né d’une scission majoritaire au sein de la social-démocratie il y a quatre-vingt-dix ans, au Congrès de Tours. 

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Xavier Bertrand valide la fermeture définitive du site de Philips EGP Dreux et le licenciement des salariés

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

Source : CGT – PHILIPS – EGP – DREUX30 décembre 2010logocgtphilips.jpg


Urgent :

Zéro pointé, revoyez votre copie élève Xavier Bertrand !!

 

Zéro pointé, revoyez votre copie élève Xavier Bertrand !! Le ministre apporte son soutien au patronat en confirmant les licenciements des travailleurs du site de Philips EGP Dreux. Pour le ministre Xavier BERTRAND de Philips ce qui compte, c’est le maintien de l’emploi ?????

Comment Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé peut-il tenir une telle analyse ? Alors que la justice ainsi que l’inspection du travail avaient rejeté les licenciements des salariés de Philips EGP Dreux au motif du mauvais périmètre d’activité, suivant ainsi l’argumentaire développé par l’expertise comptable de SYNCEA, le ministère vient de rendre une décision le 29 décembre 2010 qui va à l’encontre des jugements rendus dans les différentes procédures depuis des années.

Monsieur le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé vient de valider la fermeture définitive du site de Philips EGP Dreux et les licenciements des salariés de Philips Dreux (Ceux qui se sont toujours battus pour l’emploi en se rappropriant l’outil de travail et en refusant les négociations des mesures indemnités de licenciements) Car le plus souvent les PSE sont validés par le ministère car les organisations syndicales se sont battues pour des indemnités de licenciements et non pour préserver l’emploi. Voilà après les Mollex, voilà les Philips Dreux, le ministre a validé tout de même les licenciements et la fermeture du site, malgré des décisions de justice favorables aux salariés, qui exigeaient le maintien de la production.

Il serait important que le ministre revoie ses copies et qu’il arrête d’être la boite aux lettres ridicule du Patronat. Le syndicat CGT de Philips EGP Dreux tient quand même à signaler au Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé qu’il vient d’apporter un soutien sans conditions à un groupe qui a supprimé plus de 7500 emplois en Eure et Loir et 18000 emplois en France en moins de 10 ans tout en engrangeant des profits faramineux.

Comment peut-il se féliciter de la responsabilité sociale du groupe Philips qui a refusé la loyauté d’information aux représentants du personnel ? Comment peut-il soutenir cette dissection quand Philips n’a pas hésité à utiliser le lock-out pour finaliser sa salle besogne en faisant fi y compris des tribunaux de la République qui ont ordonné la réintégration des salariés, élus CGT, préalablement autorisée par son propre ministère ?

M. le Ministre Xavier BERTRAND, si vous voulez vraiment préserver l’emploi nous vous invitons, nous élus CGT et travailleurs du site de Philips Dreux (la France qui se lève tôt), à venir nous rencontrer pour corriger votre copie, qui n’est qu’un polycopié du maître Philips et de ses actionnaires et de l’état bourgeois.
Le syndicat CGT Philips Dreux a toujours lutté et refusé le dictat du patronat et des capitalistes. Nous allons continuer le combat afin d’apporter la victoire à la classe ouvrière, ensemble soyons le monde que nous voulons. Nous appelons les camarades à la solidarité et à soutenir notre lutte.

Nous allons tenter la voie du référé, pour discréditer au maximum la décision du ministère du travail par rapport aux autres dossiers en cours pour maintenir nos emplois.

Pour vos dons :
Veuillez les envoyer chez : Manuel Georget 10 rue des Primevères 28000 Chartres Ou au local Syndical CGT Philips Dreux 1 rue de réveillon 28100 Dreux mais faites vite, la ville vient de racheter nos locaux syndicaux afin de nous foutre dehors pour que cessent nos activités sociales.
A l’ordre du : Syndicat CGT PHILIPS EGP DREUX
Salutations Syndicales et révolutionnaires

 

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Henri Pena-Ruiz : « Justice sociale et laïcité sont indissociables »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

Henri Pena-Ruiz : 29 décembre 2010 - Entretien réalisé par 
Lina Sankari

Laïcité

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Entretien avec le philosophe Henri Pena-Ruiz 

« Justice sociale et laïcité sont indissociables »


Henri Pena-Ruiz
 fut membre de 
la commission Stasi sur la laïcité dans 
la République. 
La laïcité reste, 
pour lui, 
un combat d’actualité intimement lié 
à l’émancipation.

Comment expliquer que 
la laïcité revienne 
si régulièrement dans 
les débats français ?

Henri Pena-Ruiz Actuellement, il existe une stratégie des anti-laïcs qui consiste à dire que la laïcité est une réalité propre à la France, un « particularisme » qu’ils veulent supprimer. Les mêmes ont inventé les notions de « laïcité ouverte » ou « positive ». Celles-ci n’ont aucun sens sinon celui d’un rejet hypocrite de la laïcité. Parle-t-on de justice sociale ouverte ou de droits de l’homme ouverts ? En réalité la laïcité, sans adjectif, peut intéresser toute l’Europe. En Espagne, par exemple, les laïcs dénoncent l’octroi de fonds publics à l’Église alors que les services publics, communs aux croyants, aux athées, et aux agnostiques, sont maltraités.

La laïcité n’est pas « française » par essence, mais de portée universelle. Dit-on que les droits de l’homme sont français, l’habeas corpus anglais ou la pénicilline écossaise ? Il est vrai que la France reste l’un des pays qui a séparé le plus nettement l’État de l’Église. La laïcité appelle une stricte égalité de traitement entre les croyants, les athées et les agnostiques ; il n’y a donc pas de raison de créer des privilèges publics pour la religion, pas plus que pour l’athéisme.

Qu’en est-il du débat sur la pratique des cultes ?

Henri Pena-Ruiz. Il convient d’abord d’éviter toute confusion entre immigrés et croyants pratiquants. L’immigration maghrébine et turque en France est faite de travailleurs qui contribuent à produire la richesse du pays. Ils méritent donc exactement les mêmes droits que les travailleurs français. Parmi ces immigrés, certains seulement se reconnaissent dans l’islam. Il y a environ 5 millions de personnes issues de l’immigration maghrébine et turque. Il y aurait parmi eux 15 % de pratiquants, c’est-à-dire qui se rendent à la mosquée, et 85 % de personnes qui ne sont pas musulmanes ou qui, si elles le sont, appliquent les principes religieux dans leur vie quotidienne sans rien exiger de plus. En revanche, ces personnes attendent de la République qu’elle joue son rôle social, et soit donc présente dans les grands services publics d’éducation, de culture, de santé.

Il faut éviter l’erreur de croire que, pour mettre à égalité les citoyens musulmans avec les catholiques, il faudrait construire des mosquées grâce aux fonds publics. La justice sociale consiste à s’occuper d’abord de ce qui est commun à tous les hommes : l’accès aisé à la culture, à la santé, à l’éducation, à un logement décent. La gauche n’a pas à se soucier des 15 % de personnes croyantes pratiquantes, mais des 100 % de personnes qui aspirent à ce qui importe à tous. Ce n’est pas le rôle d’un État laïc de construire des mosquées ou des églises, mais c’est son rôle de faire des écoles publiques, des hôpitaux publics, des logements sociaux accessibles à tous.

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Laïcité : « dé tricotage » de la loi de 1905

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

Laïcité : 29 décembre 2010 – Lina Sankari

La laïcité défigurée par la droite et son extrême

 

Financement public des lieux de culte et des salles de prière, subsides versés aux écoles confessionnelles… La loi de 1905 est de toutes parts attaquée. Dernièrement, l’extrême droite a profité de la brèche ouverte et des hésitations politiques pour se poser en unique défenseure de la laïcité.

Le « toilettage » de la loi de 1905 a conduit à de dangereux glissements. Voire à la lente destruction des principes fondateurs de la loi sur la laïcité. En 2006, à la demande du ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Machelon, professeur de droit, propose dans un rapport de faciliter les financements des lieux de culte par la puissance publique à partir du postulat selon lequel « les fidèles de deux confessions récentes, l’islamisme et le christianisme évangélique, rencontrent de réelles difficultés pour pratiquer leur culte ».

Si le rapport n’a pas eu de suites, la bataille idéologique était relancée. En l’occurrence, l’idée de financement public des cultes revenait de fait à rayer d’un trait de plume l’un des articles inscrit dans la loi de 1905 : « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. »

Ces dernières semaines, le débat sur la laïcité est bel et bien revenu par la petite porte du financement des lieux de culte. En réponse à la sortie de Marine Le Pen, qui comparait les prières de rue à l’occupation nazie, et donnait à son combat xénophobe les atours de la laïcité, une partie des responsables politiques a préféré occuper le terrain de la construction des lieux de culte. Et a ainsi donné un coup de canif supplémentaire à la laïcité, qui constitue pourtant l’un des marqueurs idéologiques de la gauche.

« En ce qui concerne la pratique religieuse des musulmans, il faut tout simplement qu’on leur permette de pratiquer leur culte dans des conditions correctes et pas dans des caves ou dans la rue… Chaque municipalité doit faire des efforts », a, par exemple, asséné Laurent Fabius, pour le Parti socialiste.

Les terrains abandonnés à l’extrême droite

Les hésitations ou la peur de valider le discours de l’extrême droite ont conduit à des errements, selon le socialiste Razzy Hammadi, secrétaire national chargé des services publics : « L’extrême droite ne prospère que sur les terrains qui semblent abandonnés par les partis traditionnels, et la laïcité en est un. »

D’autant qu’« il s’ouvre dans ce pays une salle de prière évangélique ou musulmane par semaine. Certains lieux de culte sont vides mais d’autres, souvent radicaux, attirent les foules. Ils n’ont pas plus à bénéficier du droit de déborder sur la rue qu’une association d’aérobic dont le prof serait très recherché… », rappelle la journaliste Caroline Fourest, qui recense 2 600 salles de prière à travers le territoire. Et détruit ainsi le mythe de l’islam des caves.

La droite n’est pas en reste lorsqu’elle fait allégrement financer par les contribuables les écoles confessionnelles. Dernière illustration en date de cette laïcité à géométrie variable : le 1er décembre dernier, le sénateur UMP Jean-Claude Carle fait voter un amendement à la loi de finances pour 2011 octroyant 4 millions d’euros – l’équivalent de 250 postes d’enseignants – aux établissements privés sous contrat. De même, sur les 16 000 postes d’enseignants supprimés en 2011, seuls 10 % concerneront le privé confessionnel, qui n’accueille que 17 % des élèves. « Rigueur pour le public, faveurs pour le privé », rappelait l’Unsa éducation, qui précisait, par la voix d’un de ses secrétaires nationaux, Luc Bentz, que l’enseignement privé « bénéficie aux enfants les plus privilégiés ». Pour mémoire, la loi Carle de 2009 avait déjà permis à l’enseignement privé de récupérer entre 150 et 250 millions d’euros annuels de financements locaux en imposant aux maires de financer la scolarité des enfants inscrits dans une école privée hors de la commune. Plus largement, depuis 1959 et la loi Debré, l’État accorde toujours une aide aux écoles privées qui souhaitent passer un contrat avec la puissance publique.

La spiritualité plutôt que l’engagement politique

Pour achever de vider la loi de 1905 de son contenu, dans son livre paru en 2004, la République, les religions, l’espérance, Nicolas Sarkozy appelait les jeunes des banlieues « qui concentrent toutes les désespérances » à « espérer spirituellement plutôt que d’avoir dans la tête, comme “seule religion”, celle de la violence, de la drogue ou de l’argent ».

L’engagement spirituel, donc, plutôt que l’engagement politique qui pourrait éventuellement mener la jeunesse vers le terrain de la contestation de son action.

 

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