En Colombie, l’engagement révolutionnaire se paye par le sang
Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 décembre 2010
Source :
6 décembre 2010
Simon Trinidad, le coût de l’engagement
Loïc RAMIREZ
« C’est un putain de choc ! » confiait Simon Trinidad face caméra, encore vêtue de sa tenue vert-olive de guérillero. De son vrai nom Ricardo Palmera, né en juillet 1950, Simon Trinidad est un dirigeant des FARC, arrêté en 2004 à Quito (Equateur).
Après des études d’économie à l’université de Bogota, d’où il sort diplômé en 1975, Ricardo Palmera devient banquier et s’installe avec sa famille à Valledupar (nord du pays). Intellectuel engagé, Palmera est enthousiasmé lors de la création de l’Union Patriotique en 1984 : un front politique légal fondé par les FARC (en trêve), le parti communiste et d’autres composantes de la gauche colombienne. Mais rapidement, comme l’ensemble des militants de gauche, il est confronté au massacre systématique des membres et dirigeants de cette nouvelle formation politique.
Une répression d’une violence inouïe s’abat sur l’UP dès sa création et jusque dans les années 90, jusqu’à ce que s’éteigne définitivement le mouvement. Loin d’accepter l’existence de ce nouveau parti, la droite réactionnaire et son bras armé, les groupes paramilitaires, vont vouer une traque sans pitié à l’ensemble des composantes de l’Union Patriotique. Plus de 3.000 assassinés vont hanter à jamais la gauche colombienne lui rappelant cruellement le prix à payer pour entrer dans le jeu “démocratique” du pays.
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Un hommage à Simon Trinidad, Sonia et à tous les Guérilleros
http://www.youtube.com/watch?v=S4DfgAWmt5o&feature=related
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