Nouvelle connexion d’ »Article XI » avec l’au-delà
Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 décembre 2010
Source : ARTICLE XI - 27 novembre 2010 - par JBB
Un entretien avec J. Edgar Hoover, ça ne se refuse pas… L’autocrate taré, obsessionnel des écoutes, raciste pathologique et ennemi acharné des « rouges », a dirigé le FBI pendant un demi-siècle. Et il a littéralement construit l’agence de renseignement sur ses haines et ambitions. L’interlocuteur idéal, donc, pour évoquer la DCRI et son instrumentalisation politique.
J. Edgar Hoover :
« Quelque part, Bernard Squarcini est mon fils spirituel »
Entretien de l’au-delà
Ce n’est pas la première fois qu’Article11 établit des connexions avec l’au-delà. C’est même devenu une sorte de spécialité maison, les courriers post-mortem s’accumulant dans notre boite aux lettres. Pourtant, jamais encore nous n’avions été en contact direct avec un décédé. C’est désormais chose faite.
Quand J. Edgar Hoover – qui présida 48 ans durant aux destinées du FBI [1] – s’est matérialisé dans mon salon en braillant qu’il s’ennuyait comme un rat mort dans ses habits de spectre, j’ai vite oublié ma frayeur initiale pour me focaliser sur l’essentiel : faire parler l’infâme. Sujet : son regard de professionnel dévoyé sur la très décriée Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Je voudrais quand même vous le dire, en préambule : au panthéon des pires salopards du XXe siècle, vous êtes l’un des mieux placés…
Mais j’en ai autant à votre service, mon petit ! Vous avez d’ailleurs de la chance que je ne sois plus en activité : je vous aurais réglé votre compte en deux-temps trois-mouvements. Avec moi, les gauchistes, coco et autres subversifs de trouble obédience ne la ramenaient pas, ils filaient droit. Heureusement, d’ailleurs : si je n’avais été là pour faire obstacle à leurs sombres agissements, l’Amérique serait rouge aujourd’hui et le Capitole s’appellerait Kremlin… Remarquez, avec Obama, l’Amérique est noire, ce n’est sans doute pas un progrès…
Nul besoin de rappeler l’immonde raciste que vous étiez, contentez-vous de répondre aux questions…
Quelle ironie… Avant, la question, c’est moi qui la pratiquais – et tout ce qui va avec : chantage, bastonnades, manipulations et autres intimidations. Mais bref… que voulez-vous savoir ?
J’aimerais votre avis d’expert sur ce service qui se veut, de la bouche même du ministère de l’Intérieur, un « FBI à la française ». Peut-on parler de filiation entre la toute récente DCRI, créée en 2008 [2], et votre FBI ?
Peuh… Votre Direction centrale du renseignement intérieur, ce sont des petits joueurs ; ils ont tant à apprendre, encore… Mais je le reconnais : quelque part, ils sont sur la bonne voie.
Comment ça ?
Tel que je le conçois, un vrai service de renseignements se doit d’être politique et autonome. C’est une nébuleuse se développant dans l’ombre, à la fois instrumentalisée par quelques hommes de pouvoir et en-dehors de tout contrôle.
Dans l’idéal, cette nébuleuse prend d’autant plus de latitudes avec la légalité qu’elle a étendu son emprise à toute la société. En un monde de contrôle, un service de renseignement efficace et viril – j’ai toujours détesté les invertis ! – est l’expression absolue de ce contrôle et sa négation même : personne ne contrôle les contrôleurs, hors un clan et ses intérêts personnels. Et encore…
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