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Solidarité financière avec les grévistes : adresses et contacts

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 octobre 2010

Publié par : Moissac au coeur – 24 octobre 2010

Solidarité financière avec les grévistes : les adresses et contacts

 

Après un rapide tour d’horizon et pour répondre à de nombreuses demandes,

quelques précisions :

La mobilisation sociale contre la réforme des retraites

prend de l’ampleur.

Solidarité financière avec les grévistes : adresses et contacts dans Front de Gauche sine

Les manifestations, si massives et unitaires soient-elles, ne suffiront pas à faire reculer le pouvoir. Aussi les grévistes et les citoyens recherchent-ils d’autres modes d’action pour se faire entendre. L’adoption de la réforme par l’Assemblée et le Sénat n’y changera rien. Le vote par les parlementaires d’une réforme injuste et illégitime, contre la volonté populaire, est un inacceptable déni de démocratie.

Des salariés et des citoyens chaque jour plus nombreux entrent en résistance, dans l’Éducation nationale, les lycées et universités, la SNCF et les aéroports, les raffineries et les ports, le transport routier, dans d’innombrables grandes, moyennes et petites villes de France. Le blocage de l’économie devient possible. Or, l’argent est le nerf de la guerre. Il faut aider les grévistes à tenir, pour gagner contre cette réforme injuste et scélérate. Ceux qui ne peuvent faire grève peuvent soutenir financièrement ceux qui la font, même modestement. Les initiatives, déjà nombreuses, doivent se multiplier.

 

Nous appelons chacun à envoyer sans attendre des dons

aux syndicats qui mènent ces luttes.

 

Le site internet « Solidaires pour une grève efficace » » recense déjà certaines de ces initiatives, et vous pouvez lui signaler celles que vous connaissez. Nous incitons également les citoyens opposés à cette réforme à contacter les syndicats de branche ou les unions locales qui leur sont proches.

Déjà,

  • la Fédération Nationale des Industries Chimiques (FNIC-CGT, case 429, 263 rue de Paris, 93514-Montreuil)
  • SUD-Chimie (6 rue Louis Blanc, 76000-Rouen)
  • les syndicats de Total (Coordination CGT Total
  • Christine Kipfer, A0102, 24 cours Michelet, La Défense 10, 92069 Paris La Défense Cedex)
  • (SUD-Rail (17 bd de la Libération, 93200-Saint-Denis)
  • la CGT-Cheminots (263 rue de Paris, 93514-Montreuil)
  • la CFDT Route (FGTE-CFDT-UFR, 47-49 avenue Simon Bolivar, 75019-Paris)

font appel à cette solidarité citoyenne.

 

Tous ensemble, nous pouvons mettre en échec

l’arrogance et le mépris de ce gouvernement.

 

 

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SNUipp Action « Retraites » : On continue pendant les vacances !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 octobre 2010

SNUipp : courriel du 22 octobre 2010

Paris, le 22 octobre 2010

 

Aux Secrétaires des Sections Départementales

 

Action « Retraites » : deux nouvelles journées d’action.

On continue pendant les vacances !

 

Toutes les organisations syndicales ont fait, lors de la réunion interprofessionnelle d’hier, de nouveau le constat de l’ampleur de la mobilisation et de la détermination des salariés.

La multitude d’actions et d’initiatives dans les départements et au niveau des divers secteurs d’activité contribue à élargir et installer le mouvement. L’opinion publique reste pour l’heure très majoritairement favorable à cette mobilisation.

Le refus absolu du Président de la République et du gouvernement d’entendre et de répondre aux revendications, très mal accepté par les citoyens et les salariés, amène à développer des formes d’actions inédites et à renforcer la volonté des organisations syndicales de maintenir la pression pour obtenir une nouvelle réforme.

Dans le cadre de la réunion interpro, ont été décidées deux nouvelles journées de mobilisation

  • le jeudi 28 octobre, journée nationale de grèves et de manifestations, dans la semaine du vote au Parlement,
  • le samedi 6 novembre, journée de mobilisation et de manifestations, avant la promulgation de la loi.

Les organisations syndicales se retrouveront le 4 novembre.

Malgré le contexte des vacances scolaires, il faut dès à présent prendre les contacts unitaires pour organiser ces deux nouveaux rendez-vous, informer les collègues, les inviter à participer aux différentes mobilisations pendant les vacances et à se tenir prêt dès la rentrée.

Où que nous soyons en cette période, il sera possible de rejoindre les manifestations : notre présence doit être visible, aux côtés des autres salariés. Nous mettrons la liste des manifestations sur le site dès que possible.

Le Secrétariat Général

 

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Occupation de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration par les travailleurs sans papiers !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 octobre 2010

Depuis le 7 octobre 2010, plusieurs centaines de travailleurs sans papiers occupent la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration. Ils se sont installés sous les fresques dépeignant l’empire colonial français ou le long des panneaux pédagogiques retraçant l’histoire de l’immigration en France…

Voir l’article de La Cimade :

Occupation de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration par les travailleurs sans papiers

 

Occupation de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration par les travailleurs sans papiers ! dans Luttes Face_a_l_allegorie_du_Commerce-a29ed

Voir également, sur ARTICLE XI, le reportage photographique de Jérôme Barbosa :

 

À la Cité de l’immigration : image(s) d’une occupation

 

 

 

Publié dans Luttes, Sans Papiers - Immigration | Pas de Commentaire »

ARTICLE XI : « Bleu comme l’enfer »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 octobre 2010

ARTICLE XI :

Source : ARTICLE XI - vendredi 22 octobre 2010 -  par JBB

URL de l’article : http://www.article11.info/spip/Bleu-comme-l-enfer

blanc dans Police

vigbleue dans Politique nationaleIl est permanent et omniprésent. Depuis quelques jours, le déploiement des forces de l’ordre sur la capitale a de quoi laisser pantois : chaque manifestation, même la plus calme ou petite, a droit à ses dizaines de fourgons d’hommes en bleu et en civil. Une impressionnante saturation. Qui en dit finalement beaucoup sur l’état de fébrilité du pouvoir : la peur a déjà changé de camp.

 

Bleu comme l’enfer

 

bleu-1ce0f

[1]

Paris s’est teintée de bleu. Ballet incessant des véhicules de transport des forces de l’ordre, sirènes remontant les rues, valse des pelotons casqués et armés. CRS déplacés ici, repositionnés là, alignés ici – mouvements aussi massifs qu’incohérents [2]. Les forces de l’ordre vont par vagues, flux et reflux permanent contre-disant toute tactique ou intelligence stratégique, réaction pavolvienne à la plus petite des manifestations, voire attroupement. La police est partout, littéralement. D’autant que le bleu ne se donne pas toujours à voir du premier coup d’œil : sur chaque manifestation, les flics en civils se pressent par dizaine, rôdant par groupes, prêts à se jeter sur le premier qui bouge ou – au contraire – à casser pour mettre de l’huile sur le feu [3].

En un entretien accordé ici, fin septembre, le journaliste David Dufresne évoquait « ce pli, amorcé sous l’ère Sarkozy, de placer énormément de policiers aux alentours d’une manifestation : c’est ce que le ministère de l’Intérieur appelle un effet de saturation — saturation de l’espace et sidération des participants ». C’est cela, mais en pire. Parcourir hier la place Denfert-Rochereau – alors qu’un pan d’une (pourtant calme) manifestation de lycéens-étudiants était encerclée par des centaines de CRS dans une avenue proche [4] et qu’un autre, repoussé dans la gare voisine, n’avait d’autre choix que de partir en RER – procurait un profond sentiment de malaise. L’impression de se noyer dans le bleu, tant l’endroit était inondé d’uniformes. Glouglou.

À force, raser les murs. Garder un œil sur les mouvements de CRS, un autre sur le régiment de civils. Ce sont eux, surtout, qui inquiètent. Le 16 octobre, quand une manif sauvage a parcouru au pas de course le trajet Nation-Bastille (pour finir par se jeter, en partie, dans la gueule du loup en rentrant dans l’opéra), ils étaient présents en grand nombre – devant, derrière et même dans la manif. Après l’arrestation d’une quarantaine de personnes, ils sont restés sur place, en apparence pour garder un œil sur la centaine de manifestants éparpillés aux environs, en réalité pour provoquer et se jeter, façon meute, sur le premier osant bouger le petit doigt. Un comportement de petite bande de voyous adolescents, la force, l’autorité et l’armement en prime. Eux – têtes de fachos et agressivité de roquets – font peur. Vraiment.

Ils font peur ? Soit. Mais c’est en fait l’inverse qu’il faut lire dans l’incroyable déploiement policier se donnant à voir sur Paris ces derniers jours, chaque fois qu’une petite banderole pointe le bout de son nez. Uniformes et civils peuvent effrayer, mais leur omniprésence et leur agressivité sont mesure de l’angoisse du pouvoir. Ils valent parfait thermomètre politique, plus que n’importe quelle déclaration gouvernementale, mieux que n’importe quelle analyse médiatique : le régime tremble. Il exhibe ses muscles, affiche sa force en permanence, parce qu’il ne sait d’où le coup redouté va partir, l’étincelle jaillir. Il lui faut donc traiter chaque manif, chaque rassemblement, comme s’il s’agissait de l’insurrection finale. Un œil sur les lycéens, un autre sur les étudiants, un troisième sur les radicaux, un quatrième sur les grévistes, un cinquième sur les bloqueurs… s’inquiéter de tous, vouloir contrôler chacun. Difficile aujourd’hui, impossible demain, pour peu que les foyers de contestation – même minimes – ne se réduisent pas : sur la longueur, la machine policière fatigue plus vite que nous.

Ainsi, un paradoxe : à force de répression préventive, d’agitation ubuesque et de ridicules déploiements, le régime perd par avance le contrôle d’événements qui ne se sont pas (encore ?) produits. Il ne se passe presque rien à Paris, la ville est calme et se tient, mais les forces de l’ordre sont déjà à leur maximum. S’il advenait réellement quelque chose, que feraient-elles ?

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Notes

[1] « Monochrone bleu », d’Yves Klein. Ce qui tombe bien, puisque Bartleby parle (joliment) de la Fiac ICI.

[2] Une trentaine de camionnettes de CRS se sont ainsi garées tout près du Sénat, hier à 19 h, après qu’un très vague rendez-vous ait été évoqué lors d’une manifestation dispersée à Denfert-Rochereau. Les forces de l’ordre étaient présentes en très grand nombre pour huit manifestants… Rien à dire : le risque de débordements est pris au sérieux. Très.

[3] Certains feignent encore de s’interroger, dans les médias ou sur le net, sur la nature de ce prétendu manifestant qui, lors de la manifestation sauvage du 16 octobre dernier, attaquait un passant d’un coup de pied dans le dos avant de sortir sa matraque et de l’exhiber en tous sens.

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Les mêmes ne s’étonnent pas plus que ça que l’homme ayant, quelques secondes avant, attaqué la devanture de la banque avec un poteau de métal n’ait pas été interpellé, mais exfiltré et protégé par les policiers en civil.
À ceux-là, sceptiques se refusant à voir la main policière dans le prolongement de la tonfa, on ne peut que conseiller la lecture d’un très bon article d’Arrêt-sur-Image sur le sujet. De quoi déciller quelques yeux.
Pour le reste, une évidence : il va falloir faire le ménage dans nos manifs. Ou alors, rester chez nous…

[4] Quelques dizaines de manifestants, les plus jeunes, ont été arrêtés et transportés en fourgon dans un commissariat parisien. Avant d’être relâchés après contrôle d’identité.

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CGT Énergie : Solidarité avec les salariés de Grandpuits

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 octobre 2010

Accueil 23 octobre 2010Entretien réalisé 
par Pierre-Henri Lab

 « Les CRS de Bergerac privés d’électricité »

 

CGT Énergie : Solidarité avec les salariés de Grandpuits dans Luttes crs_0

La porte-parole de la CGT énergie, Marie-Claire Cailletaud, assure que les salariés du secteur sont déterminés à poursuivre l’action.

Comment se déroule la mobilisation dans le secteur de l’énergie ?

Marie-Claire Cailletaud. Ce gouvernement, qui cherche à passer en force pour imposer sa réforme minoritaire et pour laquelle il n’a pas été élu, suscite la colère. Les salariés des mines et de l’énergie sont impliqués dans les actions interprofessionnelles (blocages ponctuels, péages gratuits…). Ils ont également décidé de mettre leur outil de travail au service de la mobilisation. Concrètement, les salariés procèdent à des coupures d’électricité ou de gaz qui ciblent des préfectures, des permanences de parlementaires UMP ou encore des sièges locaux du patronat. En accord, avec les salariés et les syndicats concernés, ces coupures visent aussi des entreprises qui licencient pour augmenter leur profit.

Ce matin, l’alimentation électrique du siège de l’entreprise de transport Fauvel, qui appartient au président du Medef de Dordogne, a été coupée. La caserne de CRS de Bergerac a également été privée d’électricité en solidarité avec les salariés de la raffinerie de Grand-Puits après leur évacuation par les forces de l’ordre. Les salariés organisent aussi des baisses de production d’électricité et agissent sur l’approvisionnement en gaz. Les industriels vont ainsi subir des coupures.

Le gouvernement mise sur les vacances pour éteindre la mobilisation…

Marie-Claire Cailletaud. Le gouvernement a d’ores et déjà perdu la bataille idéologique. L’idée qu’une autre réforme des retraites est possible s’ancre dans la population. En même temps, les salariés, y compris les jeunes, posent des questions plus larges, comme celle de la finalité du travail ou de sa place dans la société. Les salariés ont une volonté très forte de poursuivre le mouvement et s’organisent en conséquence. Ainsi, dans notre secteur, ils pratiquent la grève tournante et maintiennent un taux de grévistes qui varie entre 20 et 40 %.

 

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