Molex : une nouvelle affaire Woerth ?
Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 août 2010
Molex : une nouvelle affaire Woerth ?
L’affaire remonte à la fin mars 2010 quand Éric Woerth avait donné son aval, malgré l’avis de l’inspection du travail, au licenciement des représentants syndicaux de cette usine de connectique automobile, fermée en septembre 2009 après onze mois de lutte des 280 salariés. Cette décision avait soulevé une forte polémique.
Où argent, amitiés et droite font bon ménage… Une enquête diffusée par France Inter révèle qu’un conseiller du ministre, Éric de Sérigny, travaillait pour la société en investissement financier Athéma, qui a collaboré avec les avocats de la direction de Molex. Éric de Sérigny a affirmé que ce sujet « n’a jamais été évoqué » avec le ministre.
Le directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle, a volé au secours de son ministre et réfuté samedi toute « intervention » du cabinet d’Éric Woerth dans le licenciement des représentants syndicaux de l’usine Molex. « Le dossier a été instruit par la direction générale du travail dans des conditions de délais tout à fait normales. C’est moi-même qui ai pris la décision en la matière », assure-t-il.
Pour l’ancien secrétaire du CE de Molex Denis Parise, « on sait maintenant par quel biais la direction de Molex avait trouvé un accord avec le gouvernement ». « On comprend mieux la décision du ministère concernant le licenciement des représentants du personnel », a-t-il dit en rappelant que ces derniers avaient fait appel devant le tribunal administratif « pour contester ces licenciements ».
« Pour une histoire de fric »
« Au moins que l’on reconnaisse que Molex a fermé pour une histoire de fric, et pas pour motif économique », a demandé Denis Parise. Les salariés ont toujours contesté les justifications économiques de l’équipementier automobile américain pour fermer leur entreprise à Villemur-sur-Tarn. Le gouvernement, qui avait cherché un repreneur en septembre 2009, avait finalement obtenu la reprise partielle des activités laissées par Molex par un fonds d’investissement, HIG. Sous le nom de VMI (Villemur-industrie), il emploie une quarantaine de salariés, dont 39 Molex.
[Lire la suite sur : humanite.fr/]
A lire également sur le site de France Inter : Enquête sur la «double casquette» du discret conseiller d’Éric Woerth
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.