Brésil : Un campement indien résiste depuis 8 mois à Brasilia
Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010
publié par roland (webmaster) – 20 août 2010
Brésil : Un campement indien résiste depuis 8 mois à Brasilia
Auteur : Manuela Tenreiro · Traduit par Gael Brassac - Source : Global Voices
Voir le billet en anglais [en]
Depuis janvier 2010, des membres de différentes nations indiennes brésiliennes campent devant le ministère de la Justice à Brasilia. Les communautés indiennes accusent le gouvernement et la FUNAI (Fundação Nacional do Índio) – l’agence nationale de protection des peuples indigènes du Brésil – ainsi que des organisations non-gouvernementales (ONG) de trahison pour ne pas avoir consulté les chefs indiens sur les problèmes qui les concernent. En mars, l’AIR (Acampamento Indígena Revolucionário – Campement Indigène Révolutionnaire) a lancé son blog qui détaille ses revendications.
Nós guerreiros e guerreiras das etnias Pankararu, Korubo, Mundurucu, Krahô-Canela, Fulni-ô estamos há mais de 70 dias acampados na frente do Congresso Nacional, em Brasília, com o objetivo da revogação do Decreto 7.056/09 da Funai e da saída da cúpula mafiosa da Funai, CNPI, ISA e demais Ong’s, que têm como finalidade exterminar os indígenas no Brasil.
O decreto 7.056 foi publicado no dia 28 de dezembro de 2009, de forma autoritária, em que os líderes não foram ouvidos e o presidente da Funai junto com as Ongs passaram por cima dos direitos indígenas e em leis internacionais como o artigo 169 da OIT, que redige que os indígenas têm que ser escutados em quaisquer decisões relacionados à eles.“Índio é terra e não dá para separar.”
Nous, guerriers, hommes et femmes des ethnies Pankararu, Korubo, Mundurucu, Krahô-Canela et Fulni-ô, campons depuis plus de 70 jours devant le Congrès National à Brasilia, dans le but d’abroger le décret 7.056/09 lié à la FUNAI, et de mettre à la porte la mafia qui se trouve à la tête des conseils d’administration de la FUNAI, du CNPI, de l’ISA et d’autres ONG, qui ont pour objectif d’exterminer le peuple indigène brésilien.
Le décret 7.056 a été publié de façon autoritaire le 28 décembre 2009, sans que nos chefs aient été consultés ; le président de la FUNAI, main dans la main avec des ONG, a négligé les droits des indigènes et les lois internationales comme l’article 169 de l’OIT, qui indique que les indigènes doivent être entendus pour toute question qui les concernent.
L’Indien est la terre et rien ne peut les séparer.
Camp Révolutionnaire Indigène
Le Décret 7.056/09 susmentionné a été rédigé par le Congrès du Brésil afin de restructurer la FUNAI. Les indigènes du Brésil déplorent, dans la pratique, la fermeture de 24 bureaux administratifs, 9 bureaux régionaux et de tous les relais présents dans les villages [en portugais].
A ausência desses postos foi severamente prejudicial a todas as comunidades de todo o território nacional, pois, o único apoio vindo da Funai – ainda que precário – vinha das administrações e postos.
La fermeture de ces relais touche de plein fouet toutes les communautés du territoire national puisque le seul soutien donné par la FUNAI – bien que précaire – transite via les bureaux administratifs et les relais.
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