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Les effets du travail de nuit

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010

Publié sur : http://www.syndicat-infirmier.com/ – 19 août 2010 – par François Édouard

Travail de nuit : les effets sur la santé

Le simple fait de veiller quelques nuits par an ne présente pas de risques particuliers et certaines personnes supportent même assez longtemps des horaires atypiques. Si l’adaptation du travailleur à ces contraintes horaires est possible, le travail prolongé de nuit présente, toutefois, des risques pour la santé des salariés et entraîne des perturbations de la vie sociale et familiale.

Les effets sur la santé

Il existe une abondante littérature épidémiologique qui démontre l’impact négatif à plus ou moins long terme du travail de nuit sur la santé. À court terme, les principaux effets sur la santé du travail de nuit ou en horaires alternants sont les troubles du sommeil liés à des facteurs chronobiologiques, et une dette chronique de sommeil. Le sommeil diurne est moins réparateur car plus court, perturbé par les éléments extérieurs, morcelé et caractérisé par l’absence de sommeil paradoxal. La consommation de médicaments pour aider au sommeil ou rester éveillé est plus élevée chez les salariés de nuit, variant en fonction de l’âge et de l’ancienneté dans l’entreprise.

Le travail de nuit entraîne également un déséquilibre nutritionnel des salariés de nuit et des troubles digestifs, résultant non seulement d’un facteur comportemental alimentaire (alimentation pauvre en fibres, plats industriels, consommation excessive de thé et de café notamment), mais aussi de facteurs chronobiologiques. Le travail de nuit posté est par ailleurs communément admis comme pourvoyeur de stress, de fatigue chronique et serait aussi responsable d’un risque accru de pathologie dépressive.

Les effets à long terme du travail de nuit et/ou en horaires alternants sont plus difficiles à prouver que ceux à court terme, du fait de biais dans les études épidémiologiques, en particulier de « l’effet travailleur sain ». Outre le volontariat, l’auto-sélection par la santé est en effet importante pour l’accès à un poste de nuit, puis pour le maintien sur ce poste. À terme, ces conditions de travail produisent néanmoins des effets indéniables sur la santé, sans qu’il soit possible de fixer avec précision un seuil limite d’exposition (5, 10 ou 15 ans) au-delà duquel les effets nocifs apparaissent de manière certaine, de nombreux paramètres (conditions de travail, tâche effectuée, mode de vie, âge, ancienneté) venant aggraver ou atténuer les conséquences de l’exposition aux horaires de nuit.

Les risques cardiovasculaires sont accrus, le travail de nuit favorisant certains facteurs néfastes, directement (stress secondaire à la dette de sommeil ou au sentiment d’isolement, par exemple) ou indirectement (hypertension artérielle, troubles du rythme cardiaque, surpoids, tabagisme).

Enfin, diverses études, dont celle du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dépendant de l’OMS, font un lien entre le travail de nuit posté et la probabilité de cancers (…)

[Lire la suite sur : syndicat-infirmier.com/]

 

Publié dans SANTE, SOCIAL, Souffrance au travail | Pas de Commentaire »

Des nouvelles de Kwanza

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010

Kwanza, la jeune gorille qui était tombée d’un arbre et s’était fracturé le col du fémur a été opérée avec succès au CHU de Poitiers. Elle restera donc quelques semaines (mois?) de plus à la Vallée des Singes avant de partir au zoo de Belfast.

http://www.singes.info/article-un-gorille-se-casse-le-col-du-femur-55739143.html

Comme nous étions à la Vallée le 9 août, jour de l’accident, je n’ai pas de photo de Kwanza mais je vous mets quelques photos de ce très beau parc animalier que nous visitons chaque année depuis 2006. La photo des gorilles date de cette année-là.

Voir le site du parc : http://www.la-vallee-des-singes.fr/

 

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Déremboursement des médicaments : les mutuelles emboîtent le pas à la Sécu

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010

Déremboursement des médicaments : les mutuelles emboîtent le pas à la Sécu dans ECONOMIE humanite le 20 Août 2010 – Cécile Rousseau

Les mutuelles instaurent la santé à la carte

 

Les complémentaires souhaitent à leur tour rembourser les médicaments en fonction de leur « efficacité ».

Les remboursements de médicaments fondent comme neige au soleil. Suivant le mouvement de la Sécurité sociale, les complémentaires de santé souhaitent désormais couvrir uniquement les médicaments prescrits « en fonction de leur efficacité et non plus du barème de la Sécurité sociale », comme indiqué dans le Parisien de mercredi. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a en effet autorisé les mutuelles à prendre connaissance des informations sur l’utilité médicale des produits qu’elles doivent rembourser. Après de premières expérimentations, l’objectif est de généraliser cette pratique, « pour ne plus rembourser à l’aveugle », explique Jean-Martin Cohen-Solal, directeur général de la Mutualité française.

Les mutuelles reprennent l’argument de l’efficacité qui a déjà permis la décote de 150 produits remboursés à seulement 15 % (les vignettes orange), au printemps, sur avis de la Haute Autorité de santé (HAS). La Mutualité avait vivement contesté cette mesure de la Sécu, qui pouvait alourdir automatiquement la charge des complémentaires.

Sur son site Internet, la Mutualité française recommande aux patients de se passer de ces fameux médicaments, notamment pour les brûlures, la constipation, le rhume. Elle justifie sa décision en affirmant vouloir concentrer ses efforts « sur les médicaments plus efficaces ». Du côté des usagers, le Dr Bernard Coadou, membre du Collectif national contre les franchises, crie au scandale : « La plupart des critères pour dérembourser ces médicaments sont politiques et administratifs. Pas médicaux. C’est une autorité indépendante qui doit fixer les remboursements, il faudrait surtout demander leur avis aux associations qui connaissent bien la question. » Christian Saout, du Collectif interassociatif sur la santé, dénonce une « avancée vers les couvertures à plusieurs vitesses. Nous allons voir apparaître des contrats de plus en plus low cost qui ne remboursent que les médicaments à utilité élevée ».

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Prix du lait : « un accord scélérat »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010

Prix du lait : 20 août 2010 – Pierre-Henri Lab

Prix du lait : l’accord « scélérat »

 

Le texte signé entre la Fédération nationale des producteurs laitiers et les industriels ne fait pas l’unanimité. 301 euros la tonne : la rémunération est jugée insuffisante.

Les communiqués enthousiastes se sont succédé hier pour saluer « l’accord » intervenu mercredi soir entre la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL) affiliée à la FNSEA, la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) et l’Association de la transformation laitière (Atla) qui regroupe les industriels. Le chef de l’État, Nicolas Sarkozy, « s’est réjoui », tandis que le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, faisait part de son espoir que l’accord mette fin aux crises à répétition qui émaillent le secteur.

Rien n’est pourtant moins sûr. Car bien que l’accord ait été jugé satisfaisant par la FNPL, des voix discordantes s’élèvent pour dénoncer, à l’instar de celle de Richard Blanc, vice-président de l’Association des producteurs de lait indépendants (Apli), un « accord scélérat ». « Pour qu’un producteur gagne l’équivalent de 1,5 smic par mois, il faudrait un prix annuel de la tonne de lait aux environs de 415 euros. L’accord ne prévoit qu’un prix de 301 euros la tonne », précise-t-il. Le vice-président de l’Apli estime que « les signataires de l’accord se moquent du monde ». Il en veut pour preuve que l’accord prévoit certes une augmentation du prix à la production de 10 % par rapport à la même période l’année dernière, mais que cette dernière reste très loin de compenser le recul de 20 % du prix enregistré, en moyenne, pour l’année en 2009.

Autre sujet de mécontentement, l’indexation du prix du lait produit en France sur celui produit en Allemagne. Le premier ne pourra désormais plus excéder de 8 euros le second. « Ce mécanisme a pour but de contenir à l’avenir toute hausse du prix du lait à la production. En raison de la mise en place de différents mécanismes de compensation, les producteurs allemands ont en effet accepté une baisse sensible du prix à la production », poursuit Richard Blanc. Un constat partagé par le député européen Patrick Le Hyaric, qui a dénoncé « un marché de dupes » et une tentative des industriels de la grande distribution d’éliminer encore de petits et moyens producteurs de lait.

LE CHIFFRE

2,2. C’est, en milliards d’euros, le montant estimé de la fortune de la famille Besnier, propriétaire du géant du lait Lactalis. Le groupe, qui a réalisé 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, refuse de publier son bénéfice.

Sur le même sujet :

 

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Brésil : Les Indiens d’Amazonie luttent pour leur survie

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010

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Publié par : http://www.survivalfrance.org/

 

Les Indiens d’Amazonie manifestent contre un méga-barrage

Manifestation d’Indiens contre le barrage de Belo Monte en Amazonie

© Verena Glass © Survival

Manifestation d'Indiens contre le barrage de Belo Monte en Amazonie © Verena Glass Dans une immense manifestation, des centaines d’Indiens venus de toute l’Amazonie brésilienne ont exprimé leur opposition aux grands projets d’infrastructure qui menacent leur survie, notamment le barrage très controversé de Belo Monte.

Plus de 500 Indiens de 27 tribus se sont rassemblés près du fleuve Xingu, en Amazonie, où le barrage de Belo Monte doit être construit, avec le message: ‘Défense du Xingu : Stop au Belo Monte’.

S’il est construit, le Belo Monte détruira la forêt et réduira les stocks de poissons dont les Indiens de la région dépendent pour leur survie. L’afflux d’immigrants que suscitera la construction du barrage provoquera des conflits et introduira des maladies mettant la vie des Indiens en danger.

Raoni Metuktire, Indien kayapo a déclaré durant la manifestation : ‘Nous n’abandonnerons jamais, car nous nous battons pour un droit qui est le nôtre ! La Nature est la vie, elle nous a permis de vivre jusqu’à ce jour, nous devons donc défendre la Nature comme notre père et notre mère qui nous donnent la vie …. [Ce barrage] est-il ce que nous voulons réellement, mes amis? Battons-nous ensemble contre Belo Monte !’

Après un débat au sujet du barrage, les manifestants ont produit une Déclaration appelant à l’arrêt du Belo Monte et des autres grands projets d’infrastructure en Amazonie.

La manifestation était organisée par le Conseil de Coordination des organisations autochtones d’Amazonie brésilienne.

Près de 800 Indiens manifestent aussi cette semaine dans l’État du Mato Grosso do Sul, au sud de l’Amazonie, contre l’assassinat de leurs leaders, le vol de leurs terres et différentes menaces sur leur survie. Les Indiens manifestent en particulier au sujet de la situation critique des Guarani.

Publié dans Amerique latine, Peuples indigenes | Pas de Commentaire »

Brésil : Un campement indien résiste depuis 8 mois à Brasilia

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010

Lu sur : Brésil : Un campement indien résiste depuis 8 mois à Brasilia dans Amerique latine dazibaoueb_logo_700

publié par roland (webmaster) – 20 août 2010

Brésil : Un campement indien résiste depuis 8 mois à Brasilia

Auteur : Manuela Tenreiro · Traduit par Gael Brassac - Source : Global Voices

Voir le billet en anglais [en]

Depuis janvier 2010, des membres de différentes nations indiennes brésiliennes campent devant le ministère de la Justice à Brasilia. Les communautés indiennes accusent le gouvernement et la FUNAI (Fundação Nacional do Índio) – l’agence nationale de protection des peuples indigènes du Brésil – ainsi que des organisations non-gouvernementales (ONG) de trahison pour ne pas avoir consulté les chefs indiens sur les problèmes qui les concernent. En mars, l’AIR (Acampamento Indígena Revolucionário – Campement Indigène Révolutionnaire) a lancé son blog qui détaille ses revendications.

Nós guerreiros e guerreiras das etnias Pankararu, Korubo, Mundurucu, Krahô-Canela, Fulni-ô estamos há mais de 70 dias acampados na frente do Congresso Nacional, em Brasília, com o objetivo da revogação do Decreto 7.056/09 da Funai e da saída da cúpula mafiosa da Funai, CNPI, ISA e demais Ong’s, que têm como finalidade exterminar os indígenas no Brasil.
O decreto 7.056 foi publicado no dia 28 de dezembro de 2009, de forma autoritária, em que os líderes não foram ouvidos e o presidente da Funai junto com as Ongs passaram por cima dos direitos indígenas e em leis internacionais como o artigo 169 da OIT, que redige que os indígenas têm que ser escutados em quaisquer decisões relacionados à eles.

“Índio é terra e não dá para separar.”

Nous, guerriers, hommes et femmes des ethnies Pankararu, Korubo, Mundurucu, Krahô-Canela et Fulni-ô, campons depuis plus de 70 jours devant le Congrès National à Brasilia, dans le but d’abroger le décret 7.056/09 lié à la FUNAI, et de mettre à la porte la mafia qui se trouve à la tête des conseils d’administration de la FUNAI, du CNPI, de l’ISA et d’autres ONG, qui ont pour objectif d’exterminer le peuple indigène brésilien.

Le décret 7.056 a été publié de façon autoritaire le 28 décembre 2009, sans que nos chefs aient été consultés ; le président de la FUNAI, main dans la main avec des ONG, a négligé les droits des indigènes et les lois internationales comme l’article 169 de l’OIT, qui indique que les indigènes doivent être entendus pour toute question qui les concernent.

 

L’Indien est la terre et rien ne peut les séparer.

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Camp Révolutionnaire Indigène

Le Décret 7.056/09 susmentionné a été rédigé par le Congrès du Brésil afin de restructurer la FUNAI. Les indigènes du Brésil déplorent, dans la pratique, la fermeture de 24 bureaux administratifs, 9 bureaux régionaux et de tous les relais présents dans les villages [en portugais].

A ausência desses postos foi severamente prejudicial a todas as comunidades de todo o território nacional, pois, o único apoio vindo da Funai – ainda que precário – vinha das administrações e postos.

La fermeture de ces relais touche de plein fouet toutes les communautés du territoire national puisque le seul soutien donné par la FUNAI – bien que précaire – transite via les bureaux administratifs et les relais.

[Lire la suite sur : dazibaoueb.fr/

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Entre 60 et 62 ans, on ne fait pas joujou…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010

Sourec : http://www.filoche.net/ – 20août 2010 – par Gérard Filoche

 

Entre 60 et 62 ans, on ne fait pas joujou…

 

Daniel Cohn-Bendit ironise sur la différence entre 60 et 62 ans au travail. Il n’a jamais vu un ouvrier carreleur à genoux, ni une femme de service poussant son chariot, ni une serveuse et ses phlébites à répétition, il n’a pas idée d’une rentrée des classes pour un instituteur de 62 ans, ni comment vivrait chaque jour une infirmière qui court dans les couloirs de l’hôpital dans sa 63 ° année.
DCB dit que c’est une question de « marqueur » pour ceux qui veulent se distinguer sur les estrades entre Corinne Lepage et Jean Vincent Placé.
Ce n’est pas lui qui travaille de nuit, ni “posté” en trois-huit. Il ne pense ni aux chauffeurs, ni aux nettoyeurs, ni aux ouvriers agricoles, ni à ces 12 millions de salariés qui gagnent moins de 1450 euros par mois en souffrant au travail et qui comptent sur leur droit à la retraite.

DCB est aussi favorable à un Smic-jeune, à la privatisation de la Poste, et pour le travail du dimanche : chacun de ces sujets n’est sûrement pas un “marqueur” entre “réformistes” ou “révolutionnaires”, entre socialistes et “anticapitalistes” mais c’en est un entre une société de justice sociale et une société d’exploitation sans vergogne.
DCB n’a pas idée de l’importance des plus belles années de la retraite entre 60 et 65 ans après 40 ans de labeur. Ceux qui ont souffert au travail savent le bonheur de ces quelques années de repos en bonne santé.

Daniel Cohn-Bendit fait joujou entre “révolutionnaire” et “réactionnaire” au détriment du droit à la retraite, comme si cela n’avait pas un sens pour des millions de salariés souvent épuisés, inaptes, malades ou licenciés vers 55 ans. Et les jeunes qui n’ont pas de boulot savent aussi ce que c’est que d’en attendre pendant 2 ou 3 ans de trop entre 25 et 29 ans… Ce qui serait pire en allongeant la durée du travail jusqu’à 62 ans, âge légal et surtout 67 ans, âge de la retraite à taux plein.

DCB ne sait-il pas qu’en Allemagne aujourd’hui il faut 35 annuités pour prendre sa retraite…  Ce serait un bon “marqueur” que de dire cette vérité-là, plutôt que de contribuer à ouvrir, à la veille de la grande démonstration unitaire de toute la gauche et de tous les syndicats, le 7 septembre,  un champ d’incertitude entre la retraite à 60 ans, un acquis social vital, et la retraite à 62 ans avec 42 annuités telle que Sarkozy veut l’imposer pour le compte de ses amis de la finance.

DCB nous dira sans doute que ce n’est pas non plus un “marqueur” d’exiger une retraite à taux plein à 60 ans, 75 % de reversement, calculée sur 10 ans ou sur les 6 derniers mois, indexée sur les salaires, sans retraite inférieure au Smic. Pour lui, ce sont des détails et sous prétexte de ne pas être “anticapitaliste”, ce sont des détails qu’il faut laisser de côté pour gagner des électeurs du Modem, c’est-à-dire vers la droite : mais ce serait ainsi que la gauche perdrait des millions d’électeurs de gauche qui ne votent plus, hélas, parce qu’on ne s’intéresse plus à ces “détails”, 35 h, 60 ans, ou 1600 euros, qui pour eux sont essentiels. 

 

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l’Europe sociale, la preuve par les Roms

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 août 2010

Publié sur : Des pas perdus – 19 août 2010

l’Europe sociale, la preuve par les Roms

Depuis le discours de Grenoble de notre grand dirigeant, le président Sarkozy, nous avons subi les déclarations tapageuses et nauséabondes sur les Roms de certains membres du gouvernement, vu des campements dignes des bidonvilles de l’après-guerre, de pauvres gens errant à la recherche d’un toit, et appris que l’État les « incitait » à retourner au pays moyennant quelque argent.

Les médias dominants ont largement traité le sujet, sans pour autant lui donner une dimension européenne…

En effet, il n’est jamais venu à l’esprit d’un plumitif du service public et de son collègue subventionné par Koka Kola que les Roms sont également victimes de l’Union européenne.

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Pas un ne s’est d’ailleurs étonné que la commission européenne ne défende pas les Roms [1]

Il n’est pas bon d’être pauvre et d’appartenir à une minorité dans cette Europe-là. Le gouvernement français ne fait pas figure d’exception dans l’UE:

« Un document d’Amnesty International (Avril 2010) révèle les pratiques intolérables d’un grand nombre d’États européens. La Bulgarie, la Grèce, l’Italie, la Roumanie et la Serbie notamment procèdent à des expulsions en violation de leurs obligations au regard du droit international, privent les communautés Roms d’accès au logement ou les relèguent dans des quartiers isolés. Inspirée par les théories xénophobes les plus viles, et tolérée par les instances européennes, la ségrégation des Roms se perpétue inexorablement.»[2]


Pour les libéraux, l’intégration à la hussarde des pays de l’Est dans l’Union européenne a été une véritable aubaine pour remettre en cause et détruire les réglementations sociales, les plus exigeantes, dans les pays fondateurs de l’UE… Elle a également provoqué des déséquilibres sociaux à l’intérieur des nouveaux pays membres, contraignant des citoyens ayant un toit dans leur pays à s’exiler, quitte à vivre dans des conditions sanitaires déplorables.

Cette intégration a intensifié la guerre économique entre les peuples de l’Union européenne. Le dumping social n’étant pas interdit, ce sont les classes populaires qui sont les 1ères victimes en qualité de variables d’ajustement, et de façon générale, les populations les plus faibles économiquement, dont les Roms. Des maux nécessaires pour l’oligarchie européenne pour qui la question sociale ne doit pas devenir prioritaire.

On regrette qu’une partie de l’opposition -celle qui a votée le traité de Lisbonne- concentre exclusivement ses critiques sur le gouvernement français. Il y a là une bonne dose d’hypocrisie quand cette politique contre les Roms est commune à d’autres États, avec la bénédiction de l’UE.

Notes

[1] Le Figaro – Roms: l’UE approuve la position française

[2] Le parti de gauche – Roms : une politique barbare

 

Publié dans EUROPE, Racisme - Xenophobie, Union europeenne | Pas de Commentaire »

 

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