L’effarante machine à mentir
Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 juillet 2010
Source : Plume de presse – 15juillet 2010 – par Olivier Bonnet
Permalien : http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1458
Sarkozy : « J’essaie de dire la vérité, en tout cas la mienne ». Allo Pujadas ? – Deuxième partie
L’effarante machine à mentir
Festival de contre-vérités proférées par le chef de l’État devant un Pujadas amorphe
Annoncée dans notre billet consacré au volet bettencourtgate de l’intervention de Nicolas Sarkozy sur France 2 le 12 juillet, cette seconde partie propose un tour d’horizon du reste des sujets abordés, en forme de florilège de mensonges de la part du chef de l’État.
« Nicolas Sarkozy prétendait se livrer à un exercice de vérité ; nous dressons la liste de ses mensonges. Ils portent sur l’essentiel, le bilan de sa politique, la justice économique et sociale, l’avenir des pensions… Il ne se contente pas d’omissions, il travestit les réalités« , synthétise ce matin L’Humanité.
Durant l’émission, Sarkozy a laissé passer un lapsus terrible : « J’essaie de dire la vérité, en tout cas la mienne« . Une distinction comme un aveu : la vérité de l’UMPiste en chef n’est pas la vérité tout court. Un constat somme toute flagrant à établir tant l’hôte de l’Elysée, qui aime à répéter : « on peut me reprocher beaucoup de choses, mais pas de mentir« , est au contraire multirécidiviste du fait.
Nomination dans l’audiovisuel public : le déni constant
Le journaliste Médias du Point, Emmanuel Berretta, commente ainsi l’affirmation de Sarkozy que la majorité seule ne peut pas obtenir la nomination des présidents de l’audiovisuel public, donc qu’elle a besoin d’un consensus avec l’opposition, ce qui est totalement faux : « Chose incroyable : Nicolas Sarkozy a commis pour la troisième fois une erreur dans la compréhension de sa propre loi audiovisuelle du 5 mars 2009. Le Président confond droit de veto aux 3/5es des commissions compétentes des deux assemblées – ce qui est le dispositif en vigueur – et approbation aux 3/5es. Évidemment, ça change tout ! Dans le dispositif actuel, l’opposition parlementaire ne peut révoquer le choix du Président que si une partie de la majorité présidentielle se rallie à elle. Hypothèse par définition improbable, mais ce n’est pas ce que dit Nicolas Sarkozy… Et ce n’est pas la première fois qu’il se trompe.(…)
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