Ensemble, résistons, ripostons !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 juin 2010
Publié le 20 juin 2010 par Patrick Le Hyaric
Résister, riposter
Pendant que la coupe du monde de football mobilise les attentions, les affaires continuent. Les sales coups aussi ! Ainsi les tarifs de l’électricité vont faire un nouveau bond après ceux du gaz et des transports. Le pouvoir compte profiter de ce mondial de foot pour passer en force ses décisions négatives sur les retraites et pour serrer la vis au monde du travail et des retraités, avec les réductions de crédits publics annoncées par le Premier ministre.
Pourtant, ceux qui appellent sans cesse le peuple à se serrer la ceinture, n’hésitent pas à s’octroyer de confortables salaires. Plusieurs ministres cumulent leur salaire et leur retraite de député et quelquefois d’autres émoluments supplémentaires. Ils perçoivent ainsi parfois dix fois ce que gagne un smicard ! Mais cela ne les empêche pas de demander à celui-ci d’accepter encore des sacrifices.
Ces gens n’ont décidément ni pudeur, ni morale. Ils se croient intouchables. Ils croient que le peuple en souffrance va éternellement accepter ces injustices qui s’aggravent chaque jour un peu plus.
C’est sans doute parce qu’ils craignent les révoltes en germe que nos gouvernants s’apprêtent à accepter que les autorités européennes contrôlent « a priori » les budgets des États. Cela revient à déposséder les parlementaires de l’une de leur préoccupation essentielle : celle de voter le budget de la Nation. En fait, celui du niveau et de la répartition de la fiscalité et aussi de l’orientation des dépenses. Or, selon que l’on promeut une gestion de gauche ou de droite le choix de la fiscalité n’est pas le même.
La droite aggrave toujours l’injustice fiscale. Au nom de cette fameuse « compétitivité » évoquée la semaine dernière au Conseil européen des ministres de l’économie et des finances, la fiscalité est sans cesse abaissée sur le capital. Toujours, au nom de la « compétitivité » et de la « concurrence » cette même réunion a appelé à la « modération salariale ». Ce qui, traduit en français, veut exactement dire : gel ou baisse des salaires pendant que les prix augmentent. La réduction des crédits publics annoncée par M. Fillon aura pour conséquence, moins d’instituteurs et de professeurs, moins d’infirmières et de médecins, moins de facteurs, etc. Cette politique est totalement inefficace pour sortir de la crise. Moins d’emplois, conduirait à aggraver encore les déficits de la sécurité sociale et des caisses de retraites. Moins de salariés, la pression sur les revenus agricoles et sur les retraites, c’est moins de consommation, donc moins de développement et de croissance.
Ceux qui ont le portefeuille bien garni nous mènent dans le mur. Ne les laissons pas faire. Unissons-nous pour que l’argent serve les êtres humains, l’avenir de la jeunesse et non la spéculation.
Dans nos campagnes où le travail est dur, pénible, refusons le recul de l’âge donnant droit à la retraite à 60 ans et exigeons la taxation des revenus financiers.
Ensemble, résistons, ripostons !
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.