Gaza : « Une seule solution : la levée du blocus »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 juin 2010
6 juin 2010 – Pierre Barbancey
Une seule solution : la levée du blocus
La paix passe par la condamnation sans appel du terrorisme d’État israélien et par la fin immédiate des mesures inhumaines qui frappent les 1,5 million de Gazaouis enfermés, appauvris.
Numéro exceptionnel, demain dans l’Humanité, huit pages spéciales en solidarité avec le peuple palestinien. Des entretiens (Leïla Shahid, le rabbin David Meyer…), nos reportages en Israël, des points de vue (le curé de Gaza, le père Manuel Musallam, Haneen Zoubi, députée arabe). Un numéro à ne pas manquer !
Une semaine après l’acte de terrorisme d’État, de piraterie internationale, commis par Israël dans les eaux internationales, au large de Gaza, de nombreuses questions restent posées. Elles ne sont pas vraiment nouvelles : le conflit Israël-Palestine dure depuis bien trop longtemps pour cela. On pensait pourtant que Tel-Aviv avait épuisé toutes ses formes d’oppression, était allé au bout de ce qu’une puissance occupante peut infliger à un peuple. On se trompait. Au milieu des débris de la tuerie perpétrée, une question émerge cependant, essentielle : comment, maintenant et tout de suite, mettre fin au blocus de la bande de Gaza, mis en place depuis trois ans, qui asphyxie à petit feu plus de 1,2 million de personnes et constitue un point de blocage pour toute reprise des négociations politiques entre Israéliens et Palestiniens. C’est à cela que nous tentons de répondre dans les pages qui suivent.
La flottille humanitaire qui a été arraisonnée de la pire des manières, lundi dernier, si elle n’est pas parvenue jusqu’à Gaza, a très certainement brisé une idée : celle de l’impunité d’Israël. Dans le monde entier, le choc a été terrible. Les images, pourtant contrôlées au départ par l’armée israélienne, ont montré ce qu’il y avait d’insupportable dans l’argumentaire israélien, à savoir ce soi-disant danger qu’aurait couru le pays de Ben Gourion si ces bateaux avaient touché les côtes gazaouies. Des commandos très bien entraînés et lourdement armés contre des civils utilisant ce qu’ils avaient sous la main pour se défendre ? Fallait-il que ces derniers, dans les eaux internationales, se laissent faire comme des moutons alors que des femmes et des enfants se terraient dans les cabines des ponts inférieurs ?
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