Marée noire dans le Golfe du Mexique : les négligences de BP et de l’administration Bush
Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 mai 2010
Sexe, mensonges et pollution pétrolière (HUFFINGTON POST)
COMAGUER
Du danger des forages pétroliers sous-marins
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Voici maintenant un mois qu’a eu lieu dans le Golfe du Mexique ce qui s’avère être une des plus grandes catastrophes pétrolières de l’Histoire. Le 20 Avril une explosion se produisait sur une plateforme d’extraction de pétrole sous-marin tuant sur le coup une dizaine d’ouvriers. L’incendie qui s’en suivit entraina le naufrage de la plateforme. Cette explosion en surface n’était que le contrecoup d’une explosion qui s’était produite sur la tête de puits à une profondeur annoncée de 18000 pieds (environ 5500m) mais en réalité à environ 22000 pieds (environ 6700). Il est aujourd’hui techniquement possible de forer à 9000 mètres de profondeur mais, on va le voir, la sécurité de ce genre d’opération n’est pas assurée.
Depuis cette date, le pétrole s’écoule en grande quantité dans la mer.
La plateforme était opérée dans la zone d’exploitation exclusive (ZEE) des États-Unis à environ 70 km du rivage (la ZEE est une zone définie par la Convention Internationale sur le droit de la Mer qui donne le droit au pays riverain d’extraire les richesses sous-marines jusqu’à 200 mile marins de sa côte) par la société DEEPWATER pour le compte de la filiale US de la BRITISH PETROLEUM. Il est à noter que les USA n’ont pas ratifié la Convention internationale sur le droit de la mer mais qu’ils ne se gênent pas pour l’appliquer à leur profit dans le Golfe du Mexique.
La catastrophe est avérée même si son ampleur est encore mal estimée. Une des raisons de cette imprécision est que l’administration OBAMA a réagi très vite en envoyant sur place plus de 2000 agents appartenant à tous les services officiels ayant à connaitre de ce genre d’accident. Cette présence massive si elle a probablement permis au gouvernement d’avoir une connaissance assez exacte de l’ampleur du drame et de ne pas laisser BP seul maitre de l’information a eu aussi comme effet de verrouiller l’information disponible. Ainsi tout reportage photo ou vidéo a été interdit dans la zone concernée et ne circulent que des images dûment approuvées par les autorités. Ce type de couverture médiatique est similaire à celui des opérations militaires des USA à l’étranger.
Cette forme de censure n’a cependant pas pu empêcher scientifiques, techniciens du pétrole médias, leaders d’opinion …de mener des investigations pour essayer de contrôler la version officielle.
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