Les « marchés » alliés du capitalisme dans sa guerre contre les peuples
Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 mai 2010
publié par roland (webmaster) le 11 mai 2010
Avec le putsch des marchés,
le capitalisme impose sa dictature… et la guerre
Auteur : Yves Barraud - Source : Actuchomage
Il y a 3 ans, une première salve était tirée. La «crise financière» a mis sur le carreau plusieurs dizaines de millions de travailleurs de part le monde. Aujourd’hui, la deuxième salve ne vise plus seulement les chevilles ouvrières mais la tête des états. Ce putsch des marchés renforce la dictature du capitalisme et nous conduit à une guerre… que nous avons d’ores et déjà perdue.
En Grèce, comme en France, en Espagne, au Portugal, en Italie, les ultra-libéraux se frottent les mains.
Les «réformes» forcément impopulaires qu’ils s’apprêtaient à mener pour sceller une bonne fois pour toutes – si besoin était – la victoire des classes aisées sur les classes populaires, s’imposent aujourd’hui d’évidence.
Nos dirigeants ne sont plus en première ligne pour mener cette «cure d’austérité» qui les démange depuis longtemps, cette rigueur budgétaire qui risquait de les confronter à la résistance sociale et à son corollaire : la sanction électorale.
La crise, puis les diktats des «marchés», se chargeront de mettre tout le monde au pas.
Pour cela, nul besoin de mener bataille face à des syndicats et à une opinion réfractaires. Les arguments massues tombent du ciel, comme par enchantement.
L’année dernière, la «crise» financière puis économique justifiait toutes les largesses accordées aux banques et au patronat, qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros d’aides directes et d’exonérations de cotisations en tous genres.
Aujourd’hui, ce sont les «marchés» et les agences de notations qui enfoncent le clou et sifflent la fin des discussions. Partout, dans toute cette Europe trop sociale, il est temps de remettre les compteurs à zéro.
Le capitalisme triomphant impose sa loi, celle du moins-disant. Comme son intérêt n’est pas de tirer vers le haut les salaires et droits sociaux des nouveaux géants de l’économie, il décide de mettre à genoux les pays qui ont fondé leur système sur des valeurs plus égalitaires, plus protectrices.
Partout en Europe, la contrainte «extérieure» exercée par la nébuleuse des marchés financiers et par la concurrence internationale, imposera de travailler plus longtemps, de bloquer les salaires (de les baisser même) et, plus globalement, de déréglementer les acquis sociaux : santé, éducation, retraite, indemnisation du chômage…
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