L’Espagne doit s’atteler à « un juste travail de mémoire »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 avril 2010

L’Espagne face à ses vieux démons

Les attaques contre le juge Garzon, traîné sur le banc des accusé par l’extrême droite pour avoir voulu enquêter sur les crimes du franquisme, font resurgir le débat sur la mémoire.

Madrid, envoyée spéciale.

Regards curieux, surpris, énervés… L’image de Franco, main levée, frappée d’un « Impunité pour le franquisme  ? Non merci » dans la rue San Bernardo attire l’œil des passants. Depuis plus d’une semaine, l’université Complutense de Madrid s’est transformée en une agora où célèbres et anonymes plaident pour la justice universelle. Première, deuxième, troisième générations d’Espagnols viennent soutenir le juge Garzon, symbole, peut-être même malgré lui, du combat pour la vérité. Lui, qui pour avoir voulu enquêter sur les crimes franquistes, devrait être suspendu d’ici peu.

« Ce pays a vécu quarante ans de propagande bestiale qui a imprégné toute la société, aujourd’hui, nous cherchons à canaliser l’indignation », commente Ivan Aparicio, un jeune trentenaire militant de la récupération de la mémoire historique. Car, trente-cinq ans après la mort du caudillo, point de départ du retour à la démocratie, l’Espagne refuse de regarder son passé en face. La transition démocratique a dû en passer, entre autres, par la loi d’amnistie de 1977, qui a verrouillé l’histoire du XXe siècle  : la République, le coup d’État, la dictature et ses tueurs. « Notre génération ne peut pas vivre dans un pays amnésique qui prive des milliers de familles des victimes de la dictature du droit de savoir et de dénoncer », poursuit Ivan.

[Lire la suite]

 

 A lire également

sur l’humanité.fr :

Pour Juan Carlos Monedero, professeur de sciences politiques à l’université Complutense de Madrid, 
la transition au lendemain de la mort de Franco a scellé un pacte de silence amené à exploser.

Par Miguel Angel Rodriguez Arias, universitaire, initiateur de l’avant-projet de loi 
Vérité, justice et réparation pour les victimes 
du génocide franquiste.

Les initiatives de soutien et judiciaires se multiplient dans la péninsule et à l’étranger.

sur Mediapart.fr (abonnés) :

Extrait :

Mais au-delà du cas du juge Garzon, beaucoup dénoncent ce qui sonne comme une interdiction de juger le franquisme. Emilio Silva est le président de l’Association pour la récupération de la mémoire historique, une organisation de soutien aux parents des disparus. «Il ne faut pas s’y tromper, assure-t-il, l’affaire Garzon ne s’explique pas que par de banals règlements de comptes. Cette affaire a d’abord des fondements politiques: on veut empêcher que soit instruit le procès du franquisme. Si l’on veut faire taire Garzon, c’est parce qu’il était jusqu’à présent le seul juge à avoir osé demander justice pour des familles dont on a bafoué les droits pendant 70 ans. Or si Garzon ne peut pas juger le franquisme, alors qui va le faire?»

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L’ÉDITO DE L’HUMANITÉ

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 avril 2010

edito_huma.jpg22 avril 2010 – Par Bruno Odent

Amnésie espagnole

L’attaque visant à empêcher l’action du juge Garzon touche à tout le refoulé qui a préludé à la mise en place de l’Espagne moderne.

Il est devenu l’un des magistrats les plus célèbres de la planète pour avoir considéré que l’humanité ne pourrait pas se regarder en face et se réclamer d’elle-même sans avoir jugé tous ceux qui ont commis des crimes contre elle. Il a osé jadis tenter de traduire un certain Augusto Pinochet en justice. Il s’appelle Balthazar Garzon. Il avait décidé d’enquêter sur les crimes du franquisme. Ceux commis par le caudillo et les phalangistes durant leur accession au pouvoir par la guerre qui a ravagé l’Espagne à la fin des années trente et ceux perpétrés plus tard sous le régime de répression qu’ils ont instauré jusqu’à la mort du dictateur en 1975. Il qualifiait de crimes contre l’humanité, donc imprescriptibles, les disparitions de quelque 114 000 républicains espagnols. «  Intolérable  », ont hurlé trois associations d’extrême droite. Et les plus hautes instances judiciaires du pays n’ont rien trouvé de mieux que de recevoir la plainte de ces nostalgiques de la Phalange.

D’ici quelques jours le juge Garzon devrait être suspendu du poste qu’il occupe depuis vingt-deux ans à l’Audience nationale, la plus haute instance pénale du pays, par décision de ses pairs. Pour cause de «  prévarication  », traduisez : abus de pouvoir, parce que la «  requalification  » des crimes franquistes en crime contre l’humanité constituerait un «  artifice juridique  » (sic) afin de violer la «  loi d’amnistie des crimes politiques  » adoptée en 1977.

L’émotion est énorme dans le pays. Elle va bien au-delà des familles des victimes qui souffrent de la conspiration du silence. Car l’attaque visant à empêcher l’action du juge Garzon touche tout le refoulé qui a préludé à la mise en place de l’Espagne moderne, à une amnésie à l’égard des décennies noires érigée en principe. Comme si l’oubli pouvait être une part de l’identité nationale. Intenable.

C’est ce débat institutionnellement tabou qui fait irruption aujourd’hui. La démocratie est atrophiée quand elle se limite au rétablissement d’une monarchie constitutionnelle formatée (avec l’appui des futurs partenaires de l’UE) sur un bipartisme de bon aloi prenant bien soin d’étouffer l’héritage révolutionnaire de la seconde république.

Rappelant ce que fut jadis l’attitude des gouvernants français à l’égard de la république espagnole attaquée, l’affaire Garzon est traitée d’évidence à Paris avec un mélange de gêne et de discrétion. Et comme jadis, il n’est guère étonnant de retrouver, ici et en Europe, au cœur de la solidarité avec le mouvement espagnol pour la «  justice universelle  », les héritiers politiques de ceux qui s’étaient mobilisés avec les brigades internationales.

 

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Retraites : Les communistes engagent un débat national pluraliste et citoyen.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 avril 2010

M. K.

Retraites : Briser le tabou de la répartition de la richesse

 

Rien de plus normal que de vouloir, à soixante ans, profiter pleinement de sa retraite après une vie professionnelle bien remplie. Rien de plus anormal que d’être inquiet face à la paupérisation programmée par le gouvernement.
Le parti socialiste n’a pas encore fait connaître ses propositions alternatives au projet de Sarkozy de remise en cause du droit à une retraite digne pour tous les salariés. Les communistes engagent un débat national pluraliste et citoyen.

Partant de ce constat, la gauche semble unanime pour poser le débat sur la question essentielle à ses yeux : la répartition de la richesse pour financer les retraites.

Olivier Besancenot (NPA), Marie-George Buffet (PCF), Cécile Duflot (Verts) et Jean-Luc Mélenchon (PG), les premiers leaders des partis de gauche, n’ont pas hésité à parapher l’appel de Copernic qui insiste, entre autres, sur « le tabou que constitue « le partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers ». Signé par des politiques appartenant à l’aile gauche du PS et par des personnalités de la gauche sociale, ce texte dénonce la remise en cause du système de répartition. Surtout, il argumente sur les raisons inavouées des mesures gouvernementales en préparation.

« La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics », notent les signataires. « Les États, poursuivent-ils, continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques. Et comme il est normal de consacrer aux retraités une part plus importante de la richesse nationale, puisque les Français vivent plus longtemps, les signataires ne voient d’autres solutions justes que d’augmenter « la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits ».

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Sommet Climatique de Cochabamba

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 avril 2010

Primitivi publie une série d’articles se rapportant à ce sommet :

 

Sommet Climatique de Cochabamba dans Amerique latine arton306-2b3b3

  • Bolivie : La dette climatique, une idée subversive

jeudi 22 avril 2010, par Primitivi

Jeudi 22 avril, dernier jour du Sommet Climatique de Cochabamba, nous continuons le relais d’articles se rapportant à ce sommet des peuples qui fait suite à l’échec du sommet des états qui s’est déroulé l’an passé à Copenhague.

Après la question de la nécessité d’un Tribunal de Justice Climatique nous relayons un article de Nicola Bullard qui traite de l’idée de dette climatique. Ou comment rétablir la réalité de la dette que les pays développés, comme de bons commerciaux tentent chaque jour de retourner à leur avantage, et ce quelles que soit les conséquences globales. Vous avez dit inconscience ?

Peut-être que sans en comprendre pleinement la signification ni les implications, les mouvements progressistes ont gravité autour de la consigne de la “dette climatique” comme une voie vers le monde complexe des négociations sur le climat. Il est facile de comprendre pourquoi : la dette est un concept simple et dans un monde juste les dettes doivent être payées.

Cependant – plus que cela — la notion de dette climatique arrive au centre de la politique autour du changement climatique. Elle pose la question centrale de la responsabilité historique et de qui doit à qui et pourquoi. Et grâce à la redéfinition de la « dette » en tant que problème systémique plutôt qu’en tant que problème financier on reconsidère les relations traditionnelles entre riches et pauvres.

[Lire la suite sur : primitivi.org/]

  • Bolivie : Le Tribunal de Justice Climatique est indispensable

mercredi 21 avril 2010, par Primitivi

Hier mardi 20 avril dans la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement climatique de Cochabamba a lieu une session sur le sujet du Tribunal Climatique qui sur le modèle du TPI de La Haye pourrait statuer et punir les actes de pollution ou de dégradation de l’environnement, qu’ils soient faits par un pays, une entreprise ou un individu.

Miguel D’Escoto, ex-président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, diplomate nicaraguayen et prêtre catholique a expliqué à l’agence Prensa Latina pourquoi ce tribunal est indispensable.

miguel-f725d dans ECONOMIE Miguel D’Escoto, ex-président de l’Assemblée Générale des Nations Unies (photo : prensa latina)

 

La Paz, 21 avril 2010.

L’ex-président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le religieux nicaraguayen Miguel D’Escoto, a affirmé aujourd’hui ici qu’un Tribunal de Justice Climatique n’est pas seulement faisable, mais indispensable et urgent.

D’Escoto, qui a parlé à la première Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement climatique de Cochabamba durant la session sur le Tribunal de Justice Climatique, a précisé à Prensa Latina que cette initiative d’Evo Morales, chef de l’État Plurinational de Bolivie, devra être inaliénable.

[Lire la suite]

  • Bolivie : Message pour le Sommet de la Terre-Mère

Par Eduardo Galeano

mercredi 21 avril 2010, par Primitivi

Dans la continuité des articles sur le sommet des peuples qui se déroule actuellement à Cochabamba en Bolivie nous relayons la lettre qu’Eduardo Galeano, bloqué à Montevideo, a adressé aux participants de ce dernier.

Galeano_leyendo-f94e1 dans Environnement

Malheureusement, je ne pourrai être avec vous. Des entraves involontaires m’empêchent de voyager. Mais je veux vous accompagner d’une autre façon à cette réunion, cette réunion des miens, du peu que je peux faire et non le beaucoup que j’aimerais faire, puisque je ne peux pas faire autrement . Et pour être là sans y être je vous envoie au moins ces mots.

Je veux vous dire que j’espère que l’on fera tout ce qui est possible, et l’impossible également, pour que le Sommet de la Terre-Mère soit la première étape vers l’expression collective des peuples qui ne dirigent pas la politique mondiale, mais qui la subissent.

Pourvu que nous soyons capables de faire avancer deux des initiatives du compagnon Evo, le Tribunal de la Justice Climatique et le Référendum Mondial contre un système de pouvoir fondé sur la guerre et le gaspillage, qui méprise la vie humaine et sonne la fin des bienfaits terrestres.

Pourvu que nous soyons capables de parler peu et de faire beaucoup. On nous a fait, et qu’on continue de nous faire, beaucoup de mal, en Amérique latine la inflación palabraria est plus nocive que l’inflation monétaire. Et aussi, et surtout, nous sommes fatigués de l’hypocrisie des pays riches, qui sont entrain de nous laisser sans planète tandis qu’ils prononcent de pompeux discours pour dissimuler leurs destructions.

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Samu social : « Pour voir à travers les yeux d’un sans-abri »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 avril 2010

Article référencé sur le site « Les mots ont un sens« 

agence publicité action Samu social 24 heures lunettes mini-caméras  24 heures dans la vue d’un SDF 24  heures dans la vue d un sdf 7374

 

C’est l’idée qu’a eu une agence de publicité pour promouvoir l’action du Samu social. Elle a confié pendant 24 heures à quatre sans-abri des lunettes équipées de mini-caméras.. agence publicité action Samu social 24 heures lunettes mini-caméras. 

C’est l’idée qu’a eu une agence de publicité pour promouvoir l’action du Samu social. Elle a confié pendant 24 heures à quatre sans-abri des lunettes équipées de mini-caméras.

Résultat, des images brutes, hyperréalistes et en temps quasi réel, qui montrent à travers un film en ligne une journée sans fin, entre errance et stratégie de survie. Déroutant.

 

[Article complet : telerama.fr]

Pour voir le film, cliquez sur le lien ci-dessous : 

www.danslapeaudunsansabri.com

Signalons que les employés du Samu social sont en grève depuis le 31 mars.

 

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Retrouvez l’Humanité en ligne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 avril 2010

À la une dans l\'Humanité

En raison d’une grève des salariés du syndicat du Livre, les quotidiens nationaux ne paraissent pas ce jeudi 22 avril.

Retrouvez par conséquent en ligne l’intégralité de votre journal en PDF.

À la une : parce qu’il a enquêté sur les crimes du passé, le juge Garzon est traîné sur les bancs des tribunaux par l’extrême droite espagnole.
De notre envoyée spéciale en Espagne.

Document PDF - 1.5 Mo

Pour visualiser votre journal, cliquez sur la vignette de « une » :


 

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Retraites : Un autre scénario est possible

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 avril 2010

Retraites : Un autre scénario est possible dans ECONOMIE sine

Publié par : http://www.fondation-copernic.org/

Retraites : l’autre scénario

Jean-Marie Harribey (économiste, Attac)Willy Pelletier (sociologue, Fondation Copernic)

Libération, 15 avril 2010

Malgré le bilan désastreux des réformes des retraites de 1993 et de 2003, le gouvernement s’apprête à reculer l’âge de la retraite ou à allonger un peu plus la durée de cotisation. C’est oublier que le niveau moyen des pensions a baissé de 15 à 20 % en 15 ans, que les entreprises se débarrassent des salariés âgés et que l’évolution démographique reste  en France dynamique.

De plus, le gouvernement confond sciemment l’âge auquel on peut en réalité faire valoir son droit à la retraite à taux plein (entre 61 et 62 ans), compte tenu de l’allongement rendu obligatoire, et l’âge où l’on cesse en moyenne d’être en emploi (58,9 ans). Et il répand l’idée qu’il n’existe qu’un seul levier pour équilibrer le financement des retraites : travailler toujours plus longtemps. La possibilité d’augmenter les cotisations n’est jamais évoquée, car cela modifierait la répartition de la richesse produite. Bref, il s’agit de faire payer la crise du capitalisme aux salariés et aux retraités, sans toucher aux privilèges des classes qui se sont enrichies.

Une alternative existe pourtant : couvrir l’augmentation des besoins sociaux par un accroissement des prélèvements collectifs sur la richesse produite. Le Conseil d’orientation des retraites estime entre 1,7 point et 3 points de PIB le besoin de financement supplémentaire en 2050. C’est infime. Certes, il faudrait davantage (environ 6 points) pour annuler les contre-réformes passées. Mais cela est parfaitement possible si le curseur de la répartition des revenus revient en faveur de la masse salariale après trois décennies de dégradation, tandis que la part des dividendes dans le PIB est passée de 3,2% en 1982 à 8,5 % aujourd’hui. Ce déplacement équivaut aux ressources supplémentaires nécessaires pour financer les retraites.

Au total, il s’agit de refuser de travailler plus quand les gains de productivité sont servis aux actionnaires. La durée de cotisation doit s’aligner sur la durée réelle de la vie active, qui elle-même doit poursuivre sa tendance séculaire à la baisse au fur et à mesure des progrès de la productivité du travail. Et pour cela, il faut soumettre tous les revenus distribués à cotisation, dont les dividendes, c’est-à-dire élargir l’assiette des prélèvements sociaux.

La véritable réforme progressiste des retraites qu’il convient de faire représente un enjeu de civilisation : renforcer la solidarité entre les générations et entre les groupes sociaux, alors que les inégalités entre catégories et entre hommes et femmes grandissent. Il s’agit aussi de savoir si on impose des choix de vie individuels et collectifs asservis au travail ou bien si on favorise un temps de vie libre au fur et à mesure des gains de productivité. Enfin, la répartition des temps de vie entre travail et non-travail pose la question des finalités du travail, c’est-à-dire du mode de développement, au moment où les questions sociale et écologique sont de plus en plus imbriquées. Autrement dit, il n’est pas besoin de spéculer sur une croissance économique échevelée pour résoudre la question du financement des retraites et des nombreux besoins sociaux insatisfaits. Il faut engager un processus politique de transformation sociale profonde pour envisager autrement la répartition des revenus.

Attac et la Fondation Copernic ont rendu public le 7 avril l’appel « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites », signé par 370 personnalités et qui est maintenant entre les mains des citoyens (http://www.exigences-citoyennes-retraites.net) pour qu’ils s’approprient les véritables termes du débat.

 

Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

 

 

 

 


pictoretraites dans POLITIQUE   Lire et signer l’appel   pictoretraites dans RETRAITES  Voir les premiers signataires   pictoretraites dans SOCIAL  Voir tous les signataires 

 

Seule la mobilisation de tou-te-s permettra de s’opposer la réforme libérale que le gouvernement veut faire passer vite et « en force ». Car un autre scénario est possible. C’est pourquoi nous vous invitons, si comme nous vous pensez la situation urgente, à signer (et à faire signer dans vos réseaux)  l’appel unitaire. Il faut aller vite. Car nous n’avons qu’une force : celle de notre nombre.

 

 A (re)lire sur notre blog :

Appel Attac/Fondation Copernic : Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

 

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Cité des Sciences : l’INPI, farouchement opposé à ce que l’exposition « Contrefaçon » donne la parole aux défenseurs du « libre »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 avril 2010

Publié sur : http://www.transactiv-exe.org/

Référencé sur : dazibaoueb.fr


« Contrefaçon » : 

 

La Cité des Sciences censure le Libre à la demande de l’INPI

 

« La vraie expo qui parle du faux » se soucie peu de parler vrai.

Publié le mardi 20 avril 2010 par Isabelle Vodjdani

RÉSUMÉ : Une exposition aux intentions pédagogiques sur la Propriété Intellectuelle, décrit toutes les formes de contrefaçon mais censure les informations se rapportant aux pratiques licites du Libre et de l’Open-Source. Si on avait voulu faire l’apologie des pratiques illicites on ne s’y serait pas mieux pris !

***

*

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, j’ai la fausse joie de vous annoncer l’ouverture d’une exposition aux prétentions pédagogiques sur la Propriété Intellectuelle dont le seul volet consacré à la présentation du Libre, un texte concis enregistré par votre serviteur, a été censuré à la demande de l’INPI, principal partenaire de l’exposition.

« CONTREFAÇON, la vraie expo qui parle du faux » commence le 20 avril à la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette et court jusqu’en février 2011 [1]. Comme son sous titre accrocheur l’indique, vous y verrez fausse monnaie, fausses marques, faux médicaments, fausses montres,… et dans la foulée, le faux nez de la vraie musique téléchargée illégalement par quelques adolescents dont on se propose de corriger l’égarement à coup de questionnaires faussement ludiques et de sorties scolaires faussement récréatives [2]. Copier c’est mal, voilà tout le message de ce déballage qui décrit les multiples formes de la contrefaçon avec la verve qu’en d’autres temps, des enlumineurs auraient employée pour dépeindre les sept péchés capitaux en motifs grotesques.

Hélas, à côté de ce tableau des pratiques illicites, il ne faut pas s’attendre à trouver beaucoup de nuances dans la définition de ce qui est au contraire licite en matière de propriété intellectuelle. En effet, le domaine du Libre est totalement exclu du corpus de l’exposition. Et quand je dis exclu, il ne s’agit pas d’omission ou d’ignorance, mais bien de censure.

Initialement, les commissaires de l’exposition avaient prévu de consacrer un modeste volet à la présentation du Libre ; cela leur paraissait incontournable et c’est bien la moindre des choses. Dans cette optique, j’avais été contactée en septembre 2009 par une des commissaires adjointes qui me demandait de rédiger un texte concis définissant le Libre, ses enjeux et ses perspectives. Le texte devait être diffusé dans une petite zone de l’exposition équipée de bornes audio avec la version écrite affichée à proximité.

Mais le 16 avril 2010, quatre jours avant l’ouverture de l’exposition, j’ai reçu un mail de la commissaire en chef m’informant que mon texte ne pourra pas être diffusé :

« notre partenaire principal, l’INPI, est farouchement opposé à ce que l’exposition donne la parole aux défenseurs du « libre ». Nous avons essayé de discuter et d’argumenter avec eux mais l’INPI reste intransigeant sur sa position. Nous sommes donc obligés, avec grand regret, de ne pas présenter votre parole que vous aviez, aimablement, accepté de rédiger et d’enregistrer. ».

Quelques minutes plus tard, je recevais un mail d’excuses de la commissaire adjointe, sincèrement désolée. En pièce jointe, elle me restituait mon texte, enrichi des traductions réalisées par son équipe. Je l’en remercie, car ces traductions sont bien le seul avantage que j’aurai tiré de cette affaire.

[Lire la suite sur : transactiv-exe.org/]

 

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Humour

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 avril 2010

Vu sur :  Humour dans Humour dazibaoueb_logo_700

publié par babelouest (crisonnier)  – 20 avril 2010

Devant des sèches pareilles, on les mouille !

Auteur : R*B - Source : Les Navrantures de Skargo et Lita

SL160410

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Siné Hebdo : Benoit Delépine et Gustave Kervern rédacteurs de l’avant dernier numéro

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 avril 2010

Auteur : SINÉ HEBDO

En kiosque ce mercredi 21 avril 2010 :

SINÉ HEBDO N°85

Siné hebdo n°85

 

Benoit Delépine et Gustave Kervern, rédacteurs de l’avant-dernier numéro du journal mal élevé. A l’occasion de la sortie de Mammuth, on y parle de Retraite, Mammuth et Mammouth, centres d’appel, décroissance, art brut…
Emmanuelle Veil décortique les futures retraites de ceux qui nous la concoctent : Sarkozy, Soubie, Guéant. C’est sûr qu’à leur place…
Pierre Concialdi s’obstine, on peut partir à 60 ans. Julie Le Bolzer fait le tour des retraites minables. Thierry Pelletier complète avec ceux, venus d’Algèrie, qui vieillissent seuls discrètement. Un café social les accueille. Jackie Berroyer ira passer sa retraite devant chez Delfeil de ton…

Les 2 complices livrent à Catherine Sinet et Jean Pierre Bouyxou, leur univers frapadingue. Ils racontent le tournage de mammuth. Cette dernière aventure avec Gérard Depardieu qui a sauvé le film.
Isabelle Alonso n’aime pas les hommes qui appellent leur femme « maman ».

On retrouve aussi bien sûr Michel Onfray, Christophe Alévêque, Gérard Filoche et ses démêlés avec la justice. L’inspecteur du travail fait trop bien son boulot ! Michel Warschawski et les vieux en Israël. Laurence Romance. André Langaney ne pouvait échapper au Mammouth ! Petit voyage dans l’enfer des centres d’appel avec Olivier Marbot. Petit bonheur avec l’art brut de Philippe Lespinasse.

Et aussi : Philippe Geluck, Rémi Malingrey, Kap, Decressac, MIx et Remix, Etienne Delessert, Diego Aranega, Jiho, Berth, Goubelle, Bar, Lindingre, Carali, Soulas, Caza, Faujour et Siné.

Les hors-séries, anciens N° et T-shirts « Siné Hebdo » ou « Ca va péter » sont toujours en vente sur notre site :  sinehebdo.eu/

 

Mammuth: un road movie politique sur la retraite.

Benoît Delépine et Gustave Kervern s’entretiennent avec la rédaction de Siné Hebdo à l’occasion de la sortie de leur film « Mammuth » .

http://www.dailymotion.com/video/xd0d8z

 

Pour voir les deux autres vidéos, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://www.sinehebdo.eu/2010/04/20/benoit-delepine-et-gustave-kervern/

 

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