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Laurent Seksik : Les derniers jours de Stefan Zweig

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 avril 2010

Laurent Seksik : Les derniers jours de Stefan Zweig dans Culture img_logo_new 24 avril 2010 – Bernard Gensane

Laurent Seksik : Les derniers jours de Stefan Zweig


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Bernard GENSANE

Je ne connais pas les autres livres de Laurent Seksik, mais je me dis toujours, quand j’aborde la lecture d’un ouvrage consacré à Stefan Zweig, que l’intelligence étant contagieuse, je vais me régaler.

En tant que biographie romancée, ces Derniers jours… sont un vibrant hommage à ce grand Autrichien, à cet homme-littérature, et donc à ses propres biographies (Tolstoï, Marie-Antoinette, Joseph Fouché etc.).

Lorsque les Nazis brûlent ses livres en 1933 à Berlin, Zweig est l’auteur vivant le plus lu au monde, le plus traduit, davantage encore que Thomas Mann qu’il considérait comme son modèle indépassable. Pas une ligne de lui n’est médiocre ou insignifiante. Même si, nous dit Seksik, il se sentait incapable d’une grande œuvre comme La Montagne magique, « n’ayant pas le courage de forer dans les abysses de ses personnages. »

Dans un court récit de George Orwell que je lis et relis depuis quarante ans (“ Une Pendaison ”), le narrateur nous livre ce que signifie l’exécution d’un être humain : « Lui et nous nous formions un groupe d’hommes qui marchaient ensemble, voyaient, entendaient, ressentaient, comprenaient le même monde ; et d’ici deux minutes, d’un coup sec, l’un de nous aurait disparu – un esprit de moins, un univers de moins. » La mort volontaire de Zweig a effectivement signifié un grand esprit de moins, une vision exceptionnelle de notre monde en moins.

[Suite de l’article sur : legrandsoir.info/]

Pour en savoir davantage sur Stefan Zweig : http://lesderniersjoursdestefanzweig.blogspot.com/

 

« Les derniers jours de Stefan Zweig est un livre tombeau. Grave et lourd. Mélancolique et fragmentaire. « L’inventaire d’une longue dérive », la chronique d’une mort annoncée quand le monde est « un tas de ruines », quand il n’est plus de repère ou de repaire possibles. » (Christine Marcandier-Bry – Mediapart – 24 février 2010)

 

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