Sommet Climatique de Cochabamba
Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 avril 2010
Primitivi publie une série d’articles se rapportant à ce sommet :
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Bolivie : La dette climatique, une idée subversive
jeudi 22 avril 2010, par
Jeudi 22 avril, dernier jour du Sommet Climatique de Cochabamba, nous continuons le relais d’articles se rapportant à ce sommet des peuples qui fait suite à l’échec du sommet des états qui s’est déroulé l’an passé à Copenhague.
Après la question de la nécessité d’un Tribunal de Justice Climatique nous relayons un article de Nicola Bullard qui traite de l’idée de dette climatique. Ou comment rétablir la réalité de la dette que les pays développés, comme de bons commerciaux tentent chaque jour de retourner à leur avantage, et ce quelles que soit les conséquences globales. Vous avez dit inconscience ?
Peut-être que sans en comprendre pleinement la signification ni les implications, les mouvements progressistes ont gravité autour de la consigne de la “dette climatique” comme une voie vers le monde complexe des négociations sur le climat. Il est facile de comprendre pourquoi : la dette est un concept simple et dans un monde juste les dettes doivent être payées.
Cependant – plus que cela — la notion de dette climatique arrive au centre de la politique autour du changement climatique. Elle pose la question centrale de la responsabilité historique et de qui doit à qui et pourquoi. Et grâce à la redéfinition de la « dette » en tant que problème systémique plutôt qu’en tant que problème financier on reconsidère les relations traditionnelles entre riches et pauvres.
[Lire la suite sur : primitivi.org/]
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Bolivie : Le Tribunal de Justice Climatique est indispensable
mercredi 21 avril 2010, par
Hier mardi 20 avril dans la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement climatique de Cochabamba a lieu une session sur le sujet du Tribunal Climatique qui sur le modèle du TPI de La Haye pourrait statuer et punir les actes de pollution ou de dégradation de l’environnement, qu’ils soient faits par un pays, une entreprise ou un individu.
Miguel D’Escoto, ex-président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, diplomate nicaraguayen et prêtre catholique a expliqué à l’agence Prensa Latina pourquoi ce tribunal est indispensable.
Miguel D’Escoto, ex-président de l’Assemblée Générale des Nations Unies (photo : prensa latina)
La Paz, 21 avril 2010.
L’ex-président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le religieux nicaraguayen Miguel D’Escoto, a affirmé aujourd’hui ici qu’un Tribunal de Justice Climatique n’est pas seulement faisable, mais indispensable et urgent.
D’Escoto, qui a parlé à la première Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement climatique de Cochabamba durant la session sur le Tribunal de Justice Climatique, a précisé à Prensa Latina que cette initiative d’Evo Morales, chef de l’État Plurinational de Bolivie, devra être inaliénable.
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Bolivie : Message pour le Sommet de la Terre-Mère
Par Eduardo Galeano
mercredi 21 avril 2010, par
Dans la continuité des articles sur le sommet des peuples qui se déroule actuellement à Cochabamba en Bolivie nous relayons la lettre qu’Eduardo Galeano, bloqué à Montevideo, a adressé aux participants de ce dernier.
Malheureusement, je ne pourrai être avec vous. Des entraves involontaires m’empêchent de voyager. Mais je veux vous accompagner d’une autre façon à cette réunion, cette réunion des miens, du peu que je peux faire et non le beaucoup que j’aimerais faire, puisque je ne peux pas faire autrement . Et pour être là sans y être je vous envoie au moins ces mots.
Je veux vous dire que j’espère que l’on fera tout ce qui est possible, et l’impossible également, pour que le Sommet de la Terre-Mère soit la première étape vers l’expression collective des peuples qui ne dirigent pas la politique mondiale, mais qui la subissent.
Pourvu que nous soyons capables de faire avancer deux des initiatives du compagnon Evo, le Tribunal de la Justice Climatique et le Référendum Mondial contre un système de pouvoir fondé sur la guerre et le gaspillage, qui méprise la vie humaine et sonne la fin des bienfaits terrestres.
Pourvu que nous soyons capables de parler peu et de faire beaucoup. On nous a fait, et qu’on continue de nous faire, beaucoup de mal, en Amérique latine la inflación palabraria est plus nocive que l’inflation monétaire. Et aussi, et surtout, nous sommes fatigués de l’hypocrisie des pays riches, qui sont entrain de nous laisser sans planète tandis qu’ils prononcent de pompeux discours pour dissimuler leurs destructions.
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