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L’HOMME, CE FLÉAU PLANÉTAIRE (ET ÇA NE DATE PAS D’HIER)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 avril 2010

Lu sur : ARTICLE XI2 avril 2010, par Lémi

 

L'HOMME, CE FLÉAU PLANÉTAIRE  (ET ÇA NE DATE PAS D'HIER) dans Culture dodo-d7340

 

Enfer et damnation, idées noires et affliction : l’heure n’est pas à la gaudriole. Si pléthore de livres déprimants me sont déjà passés entre les mains, aucun ne rivalisait – en la matière – avec Une Brève histoire de l’extinction en masse des espèces, de Franz Broswimmer. N’empêche : il faut le lire. Ne serait-ce que pour mieux comprendre le désastre écologique actuel.

 

 

 L’HOMME, CE FLÉAU PLANÉTAIRE

(ET ÇA NE DATE PAS D’HIER)

Franz Broswimmer, « Une Brève histoire de l’extinction en masse des espèces », traduction revue par Jean-Pierre Berlan, éditions Agone, 2010 

tristan-84c54 dans Litterature

 

« Et ils sciaient les branches sur lesquelles ils étaient assis, tout en se criant leurs expériences l’un à l’autre pour scier plus efficacement. Et ils chutèrent dans les profondeurs. Et ceux qui les regardaient hochèrent la tête et continuèrent de scier vigoureusement. » Métaphore parfaite. Brecht himself, bien avant les shadoks [1], avait parfaitement saisi l’absurdité de la logique à l’œuvre dans le développement des sociétés humaines. L’homme : race super-prédatrice, super-dominatrice et… super-destructrice. En toute connaissance de cause. Connaitre le résultat final (la chute) lui importe peu, l’important est de scier.

On connait tous la propension de l’homme moderne à utiliser la planète comme serpillière sans se soucier des conséquences. Même le plus obscurantiste des ploucs néolibéraux est capable de se rendre compte des dégâts infligés ; il s’en soucie peu, mais il sait. Par contre, on ignore généralement les performances en la matière de nos prédécesseurs, pourtant fervents adeptes du saccage environnemental. Mayas, Romains, Vikings, Sumériens, habitants de l’île de Pâques… clapotaient eux aussi allégrement dans l’agression écologique la plus éhontée. Seulement, leur capacité de destruction restait minime comparée à la nôtre, localisée : ils ne sciaient que leur propre branche, pas l’arbre entier. Franz Broswimmer le rappelle : « Ce n’est qu’au moment où la biologie humaine se combine avec un comportement social, organisationnel et institutionnel particulier que nait le danger de créer un écocide mondial. »

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Une Brève histoire de l’extinction en masse des espèces (éditions Agone [2]) travaille au corps le concept d’ « écocide [3] », à savoir la destruction pure et simple d’un cadre biologique et environnemental (par la main de l’homme [4]). Mais là où la plupart des analyses se focalisent sur une période précise, l’ouvrage de Broswimmer englobe toute l’histoire de l’humanité, des premiers fils de singes aux derniers fils de l’atome. Vaste tâche dont l’auteur, puits d’érudition et de connaissances, se tire à merveille. Naviguant entre les civilisations et les époques, il ébrèche magistralement le mythe du bon sauvage fusionnant avec mère nature, et trace un tableau noir de l’évolution de l’espèce humaine, fléau planétaire.

[Lire la suite sur : article11.info/]


 

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