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SNCF : Déclaration des vice-présidents communistes délégués aux transports des Régions

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

Publié par : PCF Evry « communiste, comme un grand ciel » – 9 avril 2010

Déclaration des vice-présidents communistes délégués aux transports des Régions

train3.JPGLes cheminots en lutte pour le maintien et le développement du service public

En responsabilité dans les Conseils Régionaux pour l’organisation des transports régionaux de voyageurs, nous constatons quotidiennement la dégradation des conditions de transport des usagers (trains annulés, retards fréquents…), malgré les moyens financiers importants consacrés par les Régions dans ce domaine.

Comme nous le soulignons maintenant depuis plusieurs années, les causes de cette dégradation sont dues au manque de moyens humains et matériels de la SNCF.

Cette entreprise publique dont l’actionnaire unique est l’État a supprimé depuis 2002 près de 20 000 emplois de cheminots et envisage d’en supprimer plus de 7000 d’ici 2012. Ces réductions drastiques d’emploi, les réorganisations sans fin au sein de la SNCF se font au nom de la libéralisation du secteur des transports voulue et conduite à marche forcée par Le Président de la République et son gouvernement.

Cette politique a été sévèrement condamnée par nos concitoyens lors des élections régionales des 14 et 21 mars derniers, le message doit être entendu. Le secrétaire d’État aux transports D Bussereau doit prendre ses responsabilités afin que le Président de la SNCF sorte de son entêtement et ouvre sans tarder de véritables négociations avec les organisations syndicales de cheminots.

Les vice-présidents communistes invitent les usagers du transport, les citoyens qui sont attachés à la défense et à la promotion des services publics à se mobiliser pour exiger du gouvernement qu’il cesse cette politique conduisant à la casse du fret ferroviaire, à la dégradation du service public de transport de voyageurs, à la suppression massive d’emplois de cheminots.

Luc Bourduge, Région Auvergne, Jean-paul Pinaud, Région Bourgogne, Gérard Lahellec, Région Bretagne, Jean-Michel Bodin ,Région Centre, Pierre Mathieu, Région Champagne-Ardenne,  Patrick Hatzig, Région Lorraine, Charles Marziani, Région Midi-Pyrénées, Pierre Mouraret, Région Basse-Normandie,  Noël Levillain, Région Haute-Normandie, Gilles Bontemps, Région Pays de Loire, Daniel Beurdeley, Région Picardie

 

Publié dans PCF, POLITIQUE, Transports - SNCF | Pas de Commentaire »

Retraites : Le FN prône « le retour à 65 ans de l’âge légal de la retraite »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

Publié sur le blog de la section d’Hénin-Beaumont du PCF8 avril 2010 – par David NOËL

 

Retraites : le programme ultralibéral du FN

 

Parti d’extrême droite réactionnaire et raciste violemment hostile au mouvement ouvrier et aux syndicats, le FN new look de Marine Le Pen rêve de strapontins gouvernementaux dans un gouvernement Sarkozy, sur le modèle de la Ligue du Nord d’Umberto Bossi et de Gianfranco Fini, dont le parti d’extrême droite a fusionné avec celui de Berlusconi l’an dernier.

Les tentatives de rapprochement entre le FN et les partis de droite ont été nombreuses dans les années 80 et 90 et c’est tout à l’honneur de Chirac et de Bayrou d’avoir condamné les alliances contre nature RPR-UDF-FN au lendemain des élections régionales de 1998.

Sarkozy, Hortefeux et Besson n’ont pas ces complexes et Marine Le Pen rêve d’un poste de ministre, aboutissement de la stratégie de dédiabolisation du FN qu’elle a entreprise au lendemain des présidentielles de 2002.

Les efforts du FN pour se travestir en parti populaire, annexant pour les besoins de la cause Jean Jaurès, Roger Salengro ou Georges Marchais ne trompent personne. Le FN est un parti de la droite extrême. Sa vision de l’identité nationale est réactionnaire et xénophobe, son programme économique ultralibéral. Internationaliste et pacifiste, Jean Jaurès, lui, croyait à la lutte des classes et était favorable à la collectivisation des moyens de production.

Aucun électeur communiste ne peut être séduit par le programme raciste et ultralibéral de la bande à Le Pen.

En matière d’éducation, de services publics, de retraites, le FN, c’est Sarkozy en pire et leur programme fait froid dans le dos !

Alors que dans les syndicats, la lutte se prépare pour défendre notre système de retraites contre les coups de la droite et du MEDEF qui veulent en finir avec la retraite à 60 ans, augmenter à 45 ans le nombre d’années de cotisation et développer les fonds de pension privés, il suffit d’un clic sur le programme du FN en matière de retraite pour voir que les ouvriers n’ont rien à attendre de l’extrême droite qui partage les idées du MEDEF.

Allié des patrons capitalistes,  le FN prône « le retour à 65 ans de l’âge légal de la retraite« . Il est favorable au « développement de régimes de retraite complémentaire par capitalisation« . Et pour cause… Ce que proposent la droite, le FN et le MEDEF aboutira inéluctablement à l’amputation des pensions des retraités. Ceux qui en ont les moyens se tourneraient alors vers les fonds de pension privés et engraisseront les banquiers capitalistes pendant que les plus modestes survivront avec des pensions misérables. Merci le FN !

Les communistes se battront pour le retour aux 37,5 annuités de cotisation, dans le public comme dans le privé et la retraite à 60 ans à taux plein. Défendre notre système de retraites, c’est possible ! Il faut interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices et taxer beaucoup plus fortement les profits des entreprises !

Évidemment, c’est quelque chose qui ne fera pas plaisir au grand patronat et à leurs copains du Front National…

Publié dans POLITIQUE, RETRAITES | Pas de Commentaire »

Immigration : Projet de loi Besson

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

Publié sur : http://www.cimade.org/ – 7 avril 2010

 

Quelques clés pour mieux comprendre le projet de loi

« relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité »

 

Qu’entend-on par « peine de bannissement » ?

Ce projet de loi prévoit  une nouvelle peine pour les étrangers arrêtés en situation irrégulière :

une interdiction de retour sur le territoire français pour une durée de deux ans à cinq ans.

Cette « peine de bannissement » sera prononcée par les préfectures de manière discrétionnaire.

Cette véritable double peine se veut dissuasive, le but étant d’empêcher le retour des personnes sans

titre de séjour. En effet, aujourd’hui, de nombreuses personnes expulsées ont le droit de revenir sur

le sol français légalement avec un visa et demander un titre de séjour.  Ce sont des conjoints de français,

des parents d’enfants français, des demandeurs d’asile déboutés menacés de nouvelles persécutions

dans le pays où ils ont été renvoyés, des hommes et des femmes qui ont construit leur vie en France. 

Que pèse une telle interdiction face au besoin vital de rejoindre sa famille ou d’échapper à des

persécutions ? Comment accepter de prendre le risque de refouler d’éventuels demandeurs d’asile

sans examiner leur situation ? Cette interdiction ne fera que créer des situations aussi kafkaïennes

que dramatiques en poussant les personnes vers la clandestinité et le recours aux filières de passeurs.

[Article complet : cimade.org/]

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Immigration : Projet de loi Besson dans Politique nationale arton2749689 6 avril 2010 – Marie Barbier

 

« Une politique inopérante et inhumaine »

ENTRETIEN. Plusieurs parlementaires, de gauche comme de droite, soutenus par les chercheurs de Cette France là, qui sort demain son deuxième tome (1), demandent des comptes à Nicolas Sarkozy sur sa politique d’immigration. Entretien avec le député européen Jean-Luc Bennahmias (Modem).

Jean-Luc Bennahmias

Pourquoi réclamer un audit de la politique d’immigration ?

La politique actuelle est inopérante et inhumaine. Par certains aspects, elle pourrait passer devant la Cour européenne des droits de l’homme. Par exemple, dans son projet de loi, Eric Besson définit comme centres de rétention les lieux d’arrivées d’immigrés clandestins. Je doute que les plages aient les qualités requises au niveau de l’accueil et de l’hygiène…

Des députés de droite comme Etienne Pinte s’associent à ce mouvement. Y a t’il une large contestation de la politique d’immigration actuelle ?

Malheureusement, il n’y a pas beaucoup de surprises. Ce sont toujours les mêmes. J’aimerais bien que des personnalités de la droite républicaine se mouillent un peu plus.

Le conseil des ministres a adopté la semaine dernière un projet de loi qui durcit encore plus la politique actuelle. Comment analysez-vous cette escalade dans la répression ?

La logique d’interdire l’immigration clandestine est d’une naïveté et d’une hypocrisie absolument totale. Aucun pays riche ne pourra jamais arrêter l’immigration. Quand les gens sont prêts à mourir sur des bateaux pour traverser la Méditerranée, je ne vois pas comment des lois les empêcherait des passer. Je pense que le droit de circulation des personnes sur la planète doit être total. Reste à gérer le droit de résidence. Pour le limiter, la solution est d’aider les pays en voie de développement à subvenir à leurs besoins. Or, les pays occidentaux baissent toutes les aides au développement. Cette question est cruciale, les réponses ne sont pas simples.

(1) Cette France là, volume 2. 432 p, 18 €.

Lire aussi :
« Il y a un avant et un après la création du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale »
. Entretien avec Emmanuelle Cosse, l’une des auteures du premier volume de Cette France là.

 

Publié dans Politique nationale, Sans Papiers - Immigration | Pas de Commentaire »

Enfants cachés, expulsés, sacrifiés, ou la honte d’être soi

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

 Article paru le 9 avril 2010 dans l’Humanité

Enfants cachés, expulsés, sacrifiés, ou la honte d’être soi

Par Bernard GOLSE, Chef du service de Pédopsychiatrie de l’hôpital Necker-Enfants Malades (Paris), et Marie-Rose Moro, pédopsychiatre, directrice de la maison de Solenn à Paris.

Quelles sont les conséquences humaines de la chasse aux familles sans papiers ?

Le travail de Marion Feldman (lire ci-dessous) montre bien l’impact du contexte sociopolitique collectif sur la construction psychique individuelle de chaque sujet, ainsi que le double statut d’enfants «  exposés  » et d’enfants «  miraculés  » de ces enfants cachés qui, pour survivre, se sont vu imposer une nouvelle identité, c’est-à-dire contraints de vivre au prix de n’être plus eux-mêmes. C’est la honte d’être soi qui se profile ici, laquelle vaut aussi, me semble-t-il, pour les enfants expulsés. (1) Expulser soudainement un enfant et sa famille a, en effet, des conséquences dramatiques. Sur le plan de la réalité, l’enfant se trouve brutalement déraciné, il va devoir apprendre une nouvelle langue, si ses parents l’avaient abandonnée, et connaître un nouveau mode de vie. C’est une rupture majeure.

Mais il y a aussi des répercussions symboliques. S’agissant d’une mesure juridique, l’enfant va penser que ses parents sont punis. Certes, ses parents ne sont pas fautifs, mais l’enfant va pourtant se demander si son origine culturelle a valeur de faute, insinuation parfaitement xénophobe.

Le plus souvent, ce n’est évidemment pas dans leur pays d’origine qu’ils pourront être aidés sur le plan psychologique, mais l’État s’en moque, puisqu’ils ne seront plus ici lorsqu’ils iront mal… Tout ceci est inadmissible. L’expulsion perturbe gravement le système d’attachement avec tous les effets à long terme que l’on connaît, ce qui est contraire à tous les acquis des études sur le développement de l’enfant depuis plus de cinquante ans. Quels adultes deviendront-ils  ? Quels parents seront-ils  ?

 
[Lire la suite]

(1) À l’occasion de ses 70 ans, 
la Cimade organise au Chambon-sur-Lignon 
(Haute-Loire) deux journées de débats, 
projections et rencontres, les samedi 
10 et dimanche 11 avril, sur le thème  : 
«  Enfants cachés hier, enfants menacés d’expulsion aujourd’hui, quels adultes demain  ?  ».

Le programme sur : http://70ans.lacimade.org/

 

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Délocalisations : Les mensonges du groupe Trèves

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

À la une dans l\'Humanité

Thomas Lemahieu

Délocalisation à fonds publics chez Trèves  : la preuve  !

L’Humanité produit un document qui établit le transfert en Roumanie des productions de PTPM, malgré 55 millions d’euros d’aides publiques. Le gouvernement aura aidé le groupe Trèves à détruire son outil industriel en France.

Aÿ (Marne), envoyé spécial.

« L’État est prêt à tout faire pour sauver l’industrie automobile, promettait Nicolas Sarkozy le 4 décembre 2008. Mais je ne suis pas d’accord pour aider des entreprises qui continueraient de délocaliser leurs activités à l’étranger ou qui pousseraient leurs fournisseurs à se délocaliser. Il n’y aura pas de sauvetage ni dans l’automobile, ni ailleurs, sans contrepartie  ; il n’y aura pas d’aide sans engagement à ne plus délocaliser. Et ces engagements, je vous garantis que l’État les fera respecter. » Entre les discours et les actes, il y a souvent, un gouffre. Pour en sonder la profondeur, rien de tel qu’aller à Aÿ dans la Marne pour rencontrer les 130 salariés de PTPM, une filiale de l’équipementier automobile Trèves, dernier site en France spécialisé dans le « foamage », un procédé inventé sur place et breveté dans les années 1960 qui permet d’encoller la mousse et les tissus pour les sièges de voitures.

Ce qui leur arrive ne devait pas arriver. Fin 2008, le gouvernement Fillon vantait son « code de performance et de bonne conduite pour la filière automobile » prévoyant notamment la « renonciation à la fixation d’objectifs minimaux de délocalisation dans les pays à bas coût »  ; Nicolas Sarkozy lançait ce qu’il présentait comme son « arme anticrise », le fonds stratégique d’investissement (FSI) dont une branche sectorielle, le fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA), servirait à aider les groupes comme Trèves – « équipementier de rang 1 », considéré comme « stratégique » par les constructeurs français (PSA et Renault) et disposant d’un « outil industriel majoritairement situé en France » – à affronter sans casse cette mauvaise passe. C’est d’ailleurs à Trèves que, fin février 2009, le FMEA consacre son premier « investissement », une aide publique de 55 millions d’euros. Las  !

 
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France Télécom-Orange : Ouverture d’une information judiciaire pour harcèlement moral

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

 L’Humanité – 9 avril 2010

La justice va enquêter sur les suicides chez France Télécom

Une information judiciaire a été ouverte à la suite d’un rapport de l’inspection du travail.

Ce rapport dénonçait la « mise en danger de la vie d’autrui », non retenue dans le champ de l’information judiciaire, et le « harcèlement moral » dont sont victimes des salariés du fait des méthodes de gestion du personnel.

L’inspection avait pointé en particulier dans son rapport le « harcèlement managérial » dont sont victimes les fonctionnaires, mis sur la touche, incités à changer de métier ou à quitter l’entreprise, selon la source judiciaire.

Elle avait analysé 14 cas de « suicides, tentatives de suicides et de dépression pathologique » liés, selon elle, à la politique globale du personnel mise en oeuvre lors des restructurations depuis 2004, a-t-elle ajouté.

Dans une lettre à Sud-PTT, l’inspectrice du travail Sylvie Cattala avait rapporté que la direction de France Télécom avait été « alertée à de nombreuses reprises » entre 2005 et 2009 sur l’existence de « risques psychosociaux pouvant être graves » au sein de l’entreprise.

De son côté, le syndicat avait déposé plainte en décembre contre le groupe France Télécom, son PDG de l’époque Didier Lombard, son directeur des ressources humaines Olivier Barberot et son ancien directeur délégué Louis-Pierre Wenes.

Outre le harcèlement moral, l’information judiciaire ouverte par le parquet concerne également le chef « d’insuffisance du document d’évaluation des risques dans l’entreprise ».

Si la responsabilité pour harcèlement moral de France Télécom comme personne morale devait être retenue, il s’agirait d’une première en France pour une entreprise.

Par ailleurs, « 7 ou 8″ autres enquêtes préliminaires sont en cours en France, ouvertes à Paris et dans d’autres juridictions, sur des cas de salariés faisant état de harcèlement moral. Toutes devraient être centralisées à Paris.

A Besançon une information judiciaire a été ouverte en mars pour « homicide involontaire » à la suite du suicide d’un salarié de France Télécom en août 2009. Il s’agissait de la première information judiciaire ouverte après cette vague de suicides.

En 2008 et 2009, le nombre de suicides de salariés de France Télécom s’est établi à 35, selon direction et syndicats. Selon l’observatoire du stress et des mobilités forcées, créé par la CFE-CGC et Sud-PTT, 11 salariés se sont suicidés depuis janvier.

FT nie le harcèlement

La politique générale de France Télécom n’a pu provoquer directement l’ensemble des suicides d’employés depuis 2008, a dit vendredi une avocate de l’entreprise.

« On ne peut pas parler de politique de harcèlement, il faudra replacer chaque suicide dans son contexte », a dit Me Claudia Chemarin lors d’une conférence de presse.

France Télécom n’a pas harcelé les fonctionnaires pour les faire quitter le groupe, a-t-elle ajouté. « C’est une mauvaise lecture et nous répondrons devant le magistrat instructeur », a dit l’avocate.

 

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A (re)lire sur notre blog :

France Télécom : la règle des “5M”

 De nombreux articles ont été publiés, vous les trouverez en indiquant « France Télécom » dans « Recherche »

Publié dans Justice, Souffrance au travail | Pas de Commentaire »

PARIS-ROUBAIX 2010

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

Paris-Roubaix, le duel attendu Cancellara-Boonen

PARIS-ROUBAIX 2010 dans Sport - EPS boonen

Le duel entre Fabian Cancellara et Tom Boonen devrait concentrer toutes les attentions dimanche dans Paris-Roubaix, dernière chance pour la Belgique d’éviter un zéro pointé cette année dans les classiques flandriennes.

Déjà sacré sur le vélodrome de Roubaix en 2006, le champion suisse part avec une longueur d’avance sur son rival belge. Il vient de le battre deux fois sur ses terres : au Grand Prix E3 le 27 mars puis dans le Tour des Flandres dimanche dernier.

Tom Boonen, triple vainqueur de l’ »Enfer du Nord », aura toutefois une source de motivation supplémentaire : il pourrait égaler le record de son compatriote Roger de Vlaeminck, quatre fois sacré dans la Reine des classiques entre 1972 et 1977.

Une victoire de Boonen permettrait surtout à son équipe, Quick Step, jadis dominatrice sur les routes des Flandres, et à la Belgique de sauver l’honneur avant d’entamer les classiques ardennaises.

« C’est notre dernière chance pour la première partie des classiques. Je serai déçu si on ne gagne pas », a déclaré à Reuters le manager de l’équipe Quick Step, Patrick Lefévère, qui a mené 10 coureurs à la victoire lors des 15 dernières éditions.

[Lire la suite]

A lire également sur :

180px-1896Josef_Fischer dans Sport - EPS

 

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Josef Fischer,

vainqueur de la première édition

de Paris-Roubaix, en 1896

 


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Les derniers jours d’un homme : « Le roman social qui raconte Metaleurop »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

Publié sur : Dailynord.fr/ – 2 avril 2010 – Par Ch. D

 

Le roman social qui raconte Metaleurop

 

Bien sûr, feue l’usine sidérurgique de Noyelles-Godault n’y est jamais citée. Dans Les Derniers jours d’un homme, la fâcheuse usine s’appelle Europa. Europa – Metaleurop, une proximité voulue par Pascal Dessaint. L’auteur de romans noirs, né à Dunkerque, évoque la fermeture du site du jour au lendemain en janvier 2003. Sans préavis. Avec ses 830 salariés laissés sur le carreau, sa pollution historique demeurée aux bons soins des pouvoirs publics et sa population plongée dans le désarroi. Un drame sanitaire, social et écologique que Pascal Dessaint retrace à travers le destin d’une famille décimée. Avec de l’émotion, sans sombrer dans le pathos, de la colère, sans verser dans le misérabilisme et beaucoup de lucidité.

dessaint

Il y a ces détails qui ne s’inventent pas. Comme ces taux de saturnisme colossaux chez les enfants des communes environnantes. Ou cette idée reflet d’une certaine impuissance face à cette pollution, de cultiver certaines plantes afin de purger au fil des siècles, les sol souillés par Metaleurop-Europa.  Ou encore la bienveillance d’élus locaux et la résignation d’une population, pourvu que l’usine donne du boulot dans un bassin minier déjà gangrené par le chômage. « La trame est bien réelle. Par exemple, dans le livre j’évoque une réunion publique avec des ingénieurs : c’est directement inspiré d’un reportage vu à la télévision. La part d’invention réside dans le décor et dans les personnages », confie l’écrivain.

Une histoire d’hommes

Même si Les dernier jours d’un homme se nourrit de la réalité, le livre n’en demeure pas moins un roman où l’auteur raconte « avec son parti pris et son originalité ». Un roman social, loin de l’exposé didactique ou d’une nouvelle enquête journalistique sur ce site souvent considéré comme le plus pollué de France.

[Lire la suite sur ; dailynord.fr/]

 

« Les Derniers jours d’un homme », de Pascal Dessaint, Editions Rivages, mars 2010, 240 pages, 18 €.

Le site de Pascal Dessaint

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