• Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 7 avril 2010

Insee : Des milliers de factures impayées du fait des coupes drastiques dans son budget de fonctionnement

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2010

« Alors que l’institut fait déjà l’objet d’un plan de délocalisation à Metz, qui est très controversé, le ministère des finances l’a sommé de mettre en oeuvre pour 2010 un véritable plan d’austérité, avec une réduction de 20 % de ses crédits de fonctionnement. Si ce plan devait s’appliquer, l’Insee ne pourrait pas mener certaines de ses missions, aussi décisives soient-elles pour l’information économique et donc la vie démocratique du pays. » (Source : MEDIAPART)

Il semble que l’Insee comme le CERC* ( Centre d’études des revenus et des coûts) à son époque ne soit guère apprécié de Nicolas Sarkozy. Mediapart rappelle qu’en 2004, alors qu’il était ministre du budget, Nicolas Sarkozy a eu des conflits en cascade avec l’Insee.

*  « c’est sous le gouvernement d’Edouard Balladur, à l’époque où Nicolas Sarkozy était ministre du budget, qu’un autre institut réputé pour son indépendance et la qualité de ses études, notamment sur les inégalités sociales, le Centre d’études des revenus et des coûts (CERC) a été supprimé. » (MEDIAPART)

 

Syndicat National CGT Insee

Budget – Délocalisation
Le communiqué de presse du 2 avril 2010 

 

Pétition « Sauvons la statistique publique! »

Click on the slide!

Le budget de fonctionnement de l’Insee réduit de 25 % en 2010

L’Insee doit faire face en 2010 à une baisse inédite de 25 % de ses crédits de fonctionnement

Suite…

 

Click on the slide!

 

 

Click on the slide!

Reportage vidéo sur le mouvement social à l’Insee

Suite…

 

Signez la pétition!

Signez la pétition pour la sauvegarde de la statistique publique, déjà 21 000 signatures!

Suite…

 

Publié dans ECONOMIE, Luttes, Politique nationale, Syndicats | Pas de Commentaire »

Liberté de la presse : NON à l’abrogation de la loi Bichet demandée par R. Mallié, député UMP

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2010

Danger sur la distribution de la presse

 

Une récente proposition de loi envisage de faire abroger la loi Bichet, garante de pluralisme et de solidarité au sein du monde de la presse. A travers cette attaque, la liberté de la presse et le principe démocratique qui en est le coeur sont menacés.

Il y a 63 ans, le 2 avril 1947, était adoptée une loi progressiste commune au ministre de l’information de l’époque, M. Robert Bichet, et au député communiste Fernand Grenier. Depuis, cette dernière organise la distribution de la presse dans tout le pays en veillant à son pluralisme. Nommée loi Bichet, elle garantit la liberté de distribution des journaux quotidiens, l’égalité entre éditeurs, l’impartialité dans la distribution. Elle a impulsé un système coopératif de distribution de la presse promouvant la solidarité entre tous les journaux avec une péréquation des coûts de distribution. Cette coopérative est commune à tous les éditeurs de presse et au groupe Hachette qui se trouvait en situation de monopole avant la Libération.

 dans LIBERTES

En ces temps sombres, où tout devient désormais marchandise, la privatisation de la distribution de la presse aboutirait à ne plus distribuer la plupart, voire la totalité des journaux quotidiens parce que cette activité serait considérée comme « non rentable financièrement ». Cela reviendrait à accélérer la disparition de nouveaux titres, à commencer par « l’Humanité » qui ne pourrait pas supporter les coûts de distribution sans l’actuel système coopératif.

Or, voilà qu’en pleine crise de la démocratie et de la citoyenneté, en pleine crise économique et alors  que les anciennes « Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne » devenues « Presstalis » connaissent de grandes difficultés, un député UMP des Bouches du Rhône vient de déposer en ce début de mois une proposition de loi pour abroger la loi Bichet. Ce même député, M. Richard Mallié, est celui qui avait proposé la généralisation du travail du dimanche.

[Lire la suite]

 

Publié dans Democratie, LIBERTES, Presse - Medias | Pas de Commentaire »

Désarmement nucléaire : communiqué du PCF sur le nouvel accord START

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2010

Site national du PCF7 avril 2010

 

Déclaration du PCF sur le nouvel accord START de réduction des arsenaux nucléaires américains et russes

L’annonce d’un nouvel accord START prévoyant la diminution des arsenaux nucléaires américains et russes d’environ 30% est une nouvelle positive. Le PCF se félicite de cette réduction substantielle des armes stratégiques des deux principales puissances nucléaires mondiales, un an après le discours de Prague à l’occasion duquel Barak Obama s’était engagé à agir pour un monde débarrassé des armes atomiques. Ce progrès, cependant, ne saurait faire oublier ni les grandes limites de l’accord, ni les nouveaux enjeux de la sécurité internationale. La « mise à jour » de la doctrine nucléaire américaine annoncée hier par les États-Unis confirme ces limites.

Le traité qui devrait être signé n’est pas interprété de la même manière par Washington et Moscou. La Russie considère qu’un tel traité devrait signifier l’abandon du système de défense anti-missile que les États-Unis veulent installer en Europe de l’Est. Barak Obama n’ayant fait qu’adapter, sans l’annuler, le projet mis sur pied hier par G. W. Bush. Ce système déstabilisateur doit être abandonné. Les Etats-Unis doivent aussi retirer leurs 200 ogives nucléaires tactiques toujours disposées en Europe, comme l’ont déjà demandé 5 États d’Europe de l’Ouest – dont l’Allemagne – ainsi que la Russie.

Le désarmement nucléaire bute toujours sur la non-application du Traité de non-prolifération. Ce traité, dans son article 6, donne l’obligation aux États dotés de l’arme nucléaire de contribuer à un désarmement nucléaire multilatéral et contrôlé. Avec le nouvel accord START, qui laisse à chacun, États-Unis et Russie, quelque 1550 missiles et 800 lanceurs, on est loin de l’ambition d’un véritable processus de désarmement. D’autant que les armes conventionnelles américaines de très grandes puissance et de longue portée forment maintenant une capacité de « dissuasion efficace » comme l’a annoncé Barak Obama lui-même..

Agir pour renforcer la sécurité internationale signifie qu’il faut contribuer au règlement des conflits régionaux, en particulier au Moyen-Orient. Ces conflits sont directement marqués par l’enjeu nucléaire. Avec les ingérences et les politiques de guerre des principales puissances, ils sont les principales sources actuelles d’insécurité.

Le PCF appelle les autorités françaises et européennes à intervenir de façon déterminée pour qu’avec la signature du nouvel accord START, l’ensemble des questions de la sécurité internationale soient prises en compte afin de favoriser une véritable dynamique de désarmement, de démilitarisation des relations internationales et de règlement des conflits. Le sommet sur la sécurité et la non-prolifération nucléaire organisé à Washington les 12 et 13 avril prochains constituera un moment important où chacun devra prendre ses responsabilités.

Parti communiste français

****************************************

A lire sur :      http://www.acdn.net/

 

Désarmement nucléaire : Français, réveillez-vous ! Réagissez à l’intox télévisée !

 

Publié dans International, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Formation des enseignants : Lettre ouverte du Syndicat des Inspecteurs d’Académie à Luc Chatel

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2010

Publié sur : Sauvons l’Universitémardi 6 avril 2010, par Anneflo

 

Lettre du syndicat des inspecteurs d’académie (SIA) à Luc Chatel

sur les conséquences négatives de la masterisation (2 avril 2010)

 

Le syndicat des inspecteurs d’académie (SIA) alerte dans un courrier daté du 31 mars 2010 le Ministre Luc Chatel sur les conséquences négatives de la réforme de la masterisation.

Dans ce courrier adressé à Luc Chatel et transmis à la presse vendredi 2 avril 2010, Robert Prosperini, secrétaire général du syndicatdes inspecteurs d’académie (SIA), veut « alerter le ministre sur les conséquences » qu’il pressent « négatives » des « décisions prises actuellement quant à l’affectation, le service et les modalités de formation des futurs professeurs stagiaires ». Il demande en outre une audience à ce sujet.

 

Extraits du courrier :

« Les IA-IPR, acteurs de la ’gestion de la ressource humaine et éducative’ dans les académies, expriment de très fortes réserves quant à la pertinence de mesures qui conduiraient à une entrée périlleuse dans un métier difficile pour de jeunes collègues sans expérience ».

[Article complet : sauvonsluniversite.com/]

Publié dans Education nationale, Politique nationale, SERVICES PUBLICS, Syndicats | Pas de Commentaire »

Réforme de la formation des enseignants : un désastre dénoncé par toute la communauté éducative

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2010

 L’Humanité - 6 avril 2010

Enquête Formation des maîtres

 « Une réforme parfaitement cohérente » 


Christian Laval, sociologue, chercheur à l’Institut de recherches de la FSU et membre du Conseil scientifique d’Attac.

Cette réforme de la formation se présente comme un désastre unanimement dénoncé par tous ceux qui connaissent le dossier. Et derrière l’apparence du grand « n’importe quoi », le gouvernement et la droite néolibérale avancent avec une grande cohérence.

La première raison de cette réforme est bien connue  : elle est budgétaire. Il s’agit d’économiser des milliers de postes. Le député UMP Dominique Le Mèner estime le « gain » à environ 6 000 postes à plein-temps. Cela correspond au vœu de Nicolas Sarkozy dans sa lettre aux éducateurs de 2007  : « Dans l’école que j’appelle de mes vœux, les enseignants seront moins nombreux. » Le président tient parole sur ce point.

Mais n’oublions pas la stratégie, bien formulée par le député UMP Benoist Apparu en mai 2009  : « Seule la baisse des moyens obligera l’institution à bouger. » Car derrière la volonté d’économies, il y a d’autres raisons plus profondes. Et notamment celle de transformer l’école en une entreprise gérée comme une autre. Cette tendance est lourde, massive, générale. Et les réformes multiples, successives, fragmentées sont comme les pièces d’un puzzle que l’analyse peut reconstituer.

Comment ne pas voir, en effet, que l’affaiblissement programmé de la qualité professionnelle des enseignants est en lien étroit avec la nouvelle gestion des personnels axée sur la mobilité et la précarité  ? Comment ne pas voir que la suppression des IUFM a les plus grands rapports avec l’autonomie des universités et la mise en marché de toutes les formations  ? Comment ne pas voir que cette mise en cause de la formation des maîtres est le corrélat de la mise en place de tous les outils managériaux de contrôle des enseignants  ? Ce mode de contrôle par le management de la performance et par la pression concurrentielle est le principe qui donne aux réformes, du primaire jusqu’à l’université, leur cohérence.

Le choix néolibéral, c’est la gouvernance managériale plutôt que la formation humaine. D’où l’effort de constitution d’une hiérarchie intermédiaire disposée à faire fonctionner la nouvelle entreprise. D’où également l’envahissement de l’école par des technologies qui prétendent faire passer l’enseignement d’un artisanat méprisable à une hypermodernité admirable. Un néo-taylorisme qui, en attaquant le « cœur du métier », risque fort de détruire ce qui rend encore possible l’enseignement.

*****************************************

Les opposants à cette réforme sont nombreux et viennent d’horizons divers. Syndicats, parents d’élèves, formateurs, universitaires, inspecteurs, CPE, proviseurs… l’ensemble de la communauté éducative réclame depuis des mois le retrait de la « mastérisation ».  La pétition « 100 000 voix pour la formation » a recueilli près de 800 000 signatures.

Logo CNFDE

 

 


( pétition sur : http://www.100000voixpourlaformation.org/)

 

Parmi les prises de position, signalons celle des des professeurs et universitaires de lettres classiques :

Réforme de la formation des enseignants : un désastre dénoncé par toute la communauté éducative dans Education nationale arton3654-7fd78

Deuxième motion du jury de CAPES de lettres

classiques

Publiée par : Sauvons l’Université - 4 avril 2010, par mathieu

 

Les membres du jury du Capes de Lettres Classiques ont pris connaissance des conditions dans lesquelles le Ministère, par l’intermédiaire de monsieur Santana, a convoqué individuellement Mme S. Luciani, vice-présidente du jury, suite à leur première motion, fruit d’une concertation collective et argumentée, votée à une large majorité, soutenue par la 8ème section du CNU comme par toutes les associations de promotion des humanités classiques, et visant à dénoncer le caractère pernicieux de la réforme mise en œuvre par l’Arrêté du 28 décembre 2009 fixant les sections et les modalités d’organisation des concours du certificat d’aptitude au professorat du second degré, publié au Journal Officiel du 6 janvier 2010.

Après avoir été informé de la convocation et de la teneur de l’entretien, le jury du Capes de Lettres Classiques tient à affirmer les points suivants :


1. Exprimer de façon publique et argumentée son opinion sur les réformes en cours est pour tout enseignant un droit, garanti à tous les citoyens par la liberté d’expression ; ce droit relève de la déontologie lorsque l’enseignant fait partie d’un jury habilité à apprécier les connaissances et compétences d’un candidat au métier d’enseignant.


2. Les membres d’un jury de concours national d’enseignement, quel que soit leur statut, ne sauraient être tenus pour des exécutants muets du Ministère, mais demeurent, collectivement et individuellement, soucieux de la qualité de la formation et du recrutement des enseignants ; seule cette qualité peut garantir la valeur des enseignements qui seront dispensés par les futurs admis au concours, et l’égalité des conditions d’accès aux connaissances et compétences que tout futur citoyen est en droit d’acquérir dans le cadre de l’école publique. Or c’est cette qualité que la réforme en cours met gravement en péril.


3. Les membres du jury de Capes de Lettres Classiques demandent à nouveau instamment l’ouverture de la concertation qui avait été promise par le Ministère comme préalable à la publication des arrêtés, et qui n’a pas eu lieu. Cette concertation doit porter notamment sur le calendrier et les modalités des épreuves écrites et orales du concours, dont ils continuent d’estimer qu’ils ne permettront pas, en l’état des textes, d’évaluer équitablement les candidats. À ce titre, les membres du jury renouvellent les remarques et propositions qui faisaient l’objet de la première motion.


4. Tant que les discussions n’auront pas abouti, les membres du jury de Capes de Lettres Classiques ayant approuvé et signé la première motion, forts de leur expérience en matière de recrutement des professeurs de lycées et collèges comme en matière d’enseignement, entendent persister dans leur intention et leur propos, et continueront de faire connaître, au Ministère comme à l’opinion publique, les raisons argumentées de leur opposition ferme à la réforme imposée sans concertation.

Signer une pétition de soutien au jury du CAPES de Lettres classiques.

 

Publié dans Education nationale, Politique nationale, SERVICES PUBLICS | Pas de Commentaire »

« Lettre ouverte » à Ségolène Royal à propos de l’appellation « Fête de le fraternité »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2010

L’histoire de France ne peut s’acheter  !

Par Laurence De Cock ET Guillaume Mazeau, HISTORIENS, MEMBRES DU COMITÉ DE VIGILANCE

FACE AUX USAGES PUBLICS DE L’HISTOIRE (*).

 

Décidément, la marchandisation patrimoniale semble faire des émules. Déjà, sans provoquer beaucoup de réaction, l’article 52 de la loi finance 2010 autorisait le transfert de la totalité des monuments appartenant à l’État aux collectivités territoriales, sans que rien n’empêche leur transfert ultérieur à des entreprises privées si tant est que le préfet donne son accord à la transaction (1).

Or, il y a quelques semaines, Ségolène Royal a acheté à l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) les appellations « fête de la fraternité », « ordre juste » et « université populaire ». Qu’est-ce que cela signifie  ? 
Que dorénavant, Ségolène Royal et son association Désirs d’avenir exercent un 
droit de propriété intellectuelle sur ces 
expressions, désormais protégées comme de simples marques dans l’édition, la publicité, mais aussi l’éducation, la formation et la recherche scientifique  !

Devant l’indignation du collectif Indépendance des chercheurs et de Patrice Leclerc, 
secrétaire de l’université populaire des Hauts-de-Seine, dénonçant la préemption d’une partie du patrimoine populaire (2), Ségolène Royal a décidé de retirer la marque « université populaire » de l’Inpi. Ce n’est pas suffisant. Nous demandons qu’elle renonce également à l’appellation « fête de la fraternité ».

Madame Royal, de quel droit pouvez-vous ainsi privatiser des mots et des expressions qui font partie du patrimoine national depuis plusieurs siècles  ? Comment pouvez-vous revendiquer un droit de propriété intellectuelle sur l’expression « fête de la fraternité » que vous n’avez évidemment pas créée mais dont tous les Français sont les héritiers  ?[...]

Même si nous les avons un peu oubliées, tous les républicains que nous sommes en sont aujourd’hui les héritiers. Loin d’être votre propriété, l’expression « fête de la fraternité » renvoie donc à une dimension ancienne, profonde et collective de notre histoire nationale. Restreindre juridiquement son usage au meeting annuel organisé depuis 2008 seulement par Désirs d’avenir revient à brader un élément de notre bien commun, au profit du simple marketing politique et de l’utilitarisme politique.

Les moments historiques, a fortiori ceux qui constituent la mémoire de la République, font partie du patrimoine commun. Ils doivent pouvoir être librement utilisés dans le cadre du débat public. Jusqu’où les femmes et les hommes politiques de droite et de gauche iront-ils dans la marchandisation du savoir et la privatisation du patrimoine national  ? Madame Royal, comme vous l’avez fait pour l’expression « université populaire », montrez que l’histoire de France ne peut faire l’objet de « labels ». Reconnaissez que le passé commun ne peut s’acheter. Nous vous demandons donc de retirer l’appellation « fête de la fraternité » de l’Inpi.

(1) Voir Marie Lavin  : http://www.mediapart.fr (2) Voir  : http://www.patrice-leclerc.org (*) http://cvuh.free.fr

Le 31 mars, Patrice Leclerc a envoyé une lettre à Ségolène Royal :

Non Madame Royal, tout n’est pas à vendre !

Publié dans HISTOIRE, IDEES - DEBATS - PHILO | Pas de Commentaire »

Éducation nationale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2010

Section PCF Grésivaudan5 avril 2010

Chatel déshabille Pierre pour habiller Paul :

la scandaleuse aumône du gouvernement aux jeunes professeurs

 

Éducation nationale dans Education nationale caricature-Chatel

Le ministre de l’Éducation Nationale a annoncé la revalorisation des salaires des jeunes professeurs.
Seulement un quart des enseignants et CPE seront concernés par une nouvelle grille indiciaire. Le Ministre laisse ainsi ¾ des personnels sur le côté ;
Au bout de 8 années, d’exercice, les 2 carrières se rejoignent, rendant inexistants les effets de la revalorisation au-delà ;
Sur l’ensemble de la carrière, les effets de ces mesures représentent 25 € par mois ;
Aucune annonce de discussion sur les conditions de travail des enseignants ;
Aucune perspective de revalorisation pour l’ensemble des personnels. D’éventuelles mesures annoncées sont soumises aux résultats attendus des suppressions d’emplois au budget 2011.
Ne soyons pas dupe de la générosité apparente de cette mesure. En revalorisant un enseignant sur quatre, le gouvernement en profite surtout pour ne pas augmenter les trois autres. Il divise pour mieux se justifier. Il joue les intérêts des uns contre les intérêts de tous, et profite de la médiocrité des salaires des jeunes enseignants.
L’argumentation de Luc Chatel est particulièrement scandaleuse. En faisant de cette revalorisation le résultat des suppressions de postes dans l’Éducation Nationale, il légitime le chacun pour soi : déshabillons Pierre pour habiller Paul. Cela n’a rien d’étonnant : la logique des heures supplémentaires, inégalitaires par principe, était la même. Un bel exemple. Une belle leçon de choses, indéniablement.

 

Voir également sur : l’humanité.fr : _Jeunes profs Cobayes de la réforme

 

Publié dans Education nationale, Politique nationale, SERVICES PUBLICS | Pas de Commentaire »

Retraite

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2010

http://Section PCF-Fontaine/Rive gauche

Retraite à 60 ans jusqu’en 2010, et après…

 

Retraite dans Politique nationale vieuxArticle publié sur le site du journal « La Terre »

Avant la réforme « Fillon » de 2003, il fallait cotiser 150 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein à 60 ans. En 2010, c’est 162 trimestres et ce sera 164 trimestres en 2012. Et ce n’est pas tout comme nous allons le lire dans ce dossier.

La retraite à taux plein en 2010 et après

D’abord, ayons bien en tête que, depuis 1982 (merci à celles et ceux qui se sont battus pour cela), l’âge légal du départ à la retraite est 60 ans. Pour l’instant ! En effet, à moins d’une Révolution, il serait question de le porter à 61 ans voire 62 ans. Donc, pour l’instant, partir à 60 ans avec une retraite au taux plein (50% du salaire moyen des 25 meilleures années), nécessite d’avoir cotisé auprès de l’assurance vieillesse (CNAV, MSA et assimilées) :
-
162 trimestres (40,5 années) en 2010,
-
163 trimestres (40,75 années) en 2011,
-
164 trimestres (41 années) en 2012. Concrètement pour prendre leur retraite à 60 ans et bénéficier du taux plein :
-
ceux et celles nés en 1950, doivent avoir cotisé 162 trimestres,
-
ceux et celles nés en 1951, devront avoir cotisé 163 trimestres,
-
ceux et celles nés en 1952 et après, devront avoir cotisé 164 trimestres. Cette mesure n’étant pas rétroactive, celles et ceux nés en 1949 doivent avoir cotisé 161 trimestres et pour celles et ceux nés en 1948 et avant, c’est 160 trimestres… depuis le 1er janvier 2004. A défaut, c’est une retraite minorée ou travailler jusqu’à… 70 ans ! Il s’agit là des effets de la loi « Fillon » du 21 août 2003 qui s’est appliquée le 1er janvier 2004. Mais ce n’est pas tout :
-
les employeurs n’ont plus le droit de vous mettre à la retraite avant 70 ans et si vous partez de votre propre initiative vos indemnités de départ en retraite sont imposables alors qu’elles ne l’étaient pas jusqu’à présent ;
-
pour valider un trimestre, il faut cotiser sur un certain montant qu’il serait question d’augmenter avec pour conséquences l’exclusion des plus pauvres ;
-
le taux de minoration par trimestre manquant pour avoir le taux plein est progressivement diminué jusqu’en 2012 ;
-
la retraite anticipée « longue carrière » est en sursis, de même que la retraite progressive ;
-
en 2012, les chômeurs âgés, même de plus de 60 ans, ne seront plus dispensés de recherche d’emploi. Examinons cela de près.

Partir à 60 ans c’est risqué

[Lire la suite sur pcf-fontaine.fr/blog/]

 

Publié dans Politique nationale, RETRAITES | Pas de Commentaire »

 

ahmed remaoun |
Fabrice FRICHET |
LE BLOG EDUCATIF |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ALGERIE/ PARTIS POLITIQUES/...
| MATTNA
| Bloc-notes de Raoul d'Andrésy