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« Les difficultés liées au logement contribuent à entretenir le sentiment de déclassement social » (Étude du CREDOC)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 avril 2010

Lu sur :

publié par liliM – 5 avril 2010

Auteur : Régis Bigot, Sandra Hoibian - Source : w41k.info

Publication originale CREDOC

Étude :

Jamais les Français n’ont ressenti autant de difficultés

liées au logement

 

« En une quinzaine d’années seulement, les prix des logements ont été multipliés par 2,5 dans notre pays, soit une hausse bien plus vive que celle des revenus (multipliés par 1,6 depuis 1995). Les loyers ayant eux aussi augmenté plus vite que le coût de la vie, le poids de l’ensemble des dépenses de logement dans le budget des ménages s’est fortement accentué. » Etude du CREDOC

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Par Régis Bigot, Sandra Hoibian, CREDOC, février 2010 – extrait

L’étude du CRÉDOC montre que la hausse des dépenses de logement, de plus en plus mal vécue par nos concitoyens, contribue à entretenir le sentiment de déclassement social : voir s’éloigner la perspective de devenir un jour propriétaire, habiter un logement trop étroit ou en mauvais état, ou avoir l’impression d’y consacrer une part trop importante de son budget, conduisent bien souvent à se sentir appartenir au bas de l’échelle sociale.

Le malaise se nourrit aussi du décalage entre la vive hausse des prix et la plus lente amélioration de la qualité des logements.

La part des Français qui vivent dans un logement comportant au moins un « défaut majeur de qualité » – un toit percé, de l’humidité dans le logement, une installation de plomberie ou électrique défectueuse, voire une absence de sanitaires – est encore très élevée : cela concerne 32 % de nos concitoyens, un chiffre supérieur à la moyenne européenne (26 %).

Jamais les Français n’ont ressenti autant de difficultés liées au logement

Près d’une personne sur deux (49 % exactement) déclare que ses dépenses de logement constituent une « lourde charge », une « très lourde charge » ou une « charge à laquelle elle ne peut faire face » ; seule une sur trois (34 % exactement) était dans cette situation au début des années 1980. L’impression d’être mis en difficulté à cause du logement s’est particulièrement accentuée pour les catégories modestes (+17 points) et les classes moyennes inférieures (+9 points).

[Lire la suite sur : dazibaoueb.fr/]

 

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« Que faire de la défaite de Sarko ? » : réponse de Christian Picquet dans l’Humanité Dimanche

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 avril 2010

Lu sur : Moissac au coeur

 

Une tribune pour « l’Huma-Dimanche » par Christian Picquet

 

Je viens de donner une tribune à l’Humanité-Dimanche. Plusieurs personnalités (Pierre Laurent, le coordinateur national du Parti communiste, Martin Malvy, président réélu du conseil régional de Midi-Pyrénées, et Dominique Bucchini, le tout nouveau président communiste de l’Assemblée de Corse) y répondent comme moi à la question : « Que faire de la défaite de la droite ? »

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« Répondre vite aux aspirations des classes populaires »

C’est la leçon première des élections régionales : le pays va au devant d’épreuves sociales et politiques décisives.

Rarement la question d’une alternative politique crédible ne se sera-t-elle posée avec une telle acuité. Rarement le besoin de gauche, la nécessité que la gauche redevienne la gauche ne se seront-ils exprimés avec autant de force.

Sans appel, la politique de Nicolas Sarkozy est aujourd’hui désavouée, son projet de refonte réactionnaire de la société est sanctionné, son autorité même et la légitimité de sa majorité sont mises en cause, sa tentative d’imposer au forceps la bipolarisation de la vie publique est en miettes.

[Article complet : moissacaucoeur.elunet.fr/]

 

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Communiqué de la CGT

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 avril 2010

 

300 000 emplois industriels détruits

Les salariés veulent des réponses immédiates

samedi 3 avril 2010, par Pascal

Les salariés veulent des réponses immédiates face à l’urgence de la situation !

Les salariés de l’industrie se mobilisent largement depuis plusieurs mois pour leur avenir et celui de l’industrie tant la situation de l’emploi est préoccupante et l’action du gouvernement totalement inexistante. Ce sont plus de 300.000 emplois détruits depuis un an et une tendance qui s’accélère depuis ces dernières semaines :

Total, Kohler, SODIMATEX, DIM… ce sont en tout des milliers de salariés qui subissent l’angoisse des suppressions d’emplois et l’incertitude des lendemains.

Si la responsabilité incombe aux stratégies de ces grands groupes tournés vers leurs actionnaires, les marchés financiers et sans aucune vision industrielle, la responsabilité des pouvoirs publics et du gouvernement est aussi totalement engagée.

Le Gouvernement, Président de la République en tête, peut jurer son attachement aux usines et à l’industrie. En réalité, il s’agit surtout de paroles avec des actes en faveur des seuls industriels et du patronat.

Il refuse par exemple toute idée de contrôle des fonds publics ou de droit d’intervention des salariés sur les choix stratégiques des entreprises. Les conclusions présidentielles des travaux États Généraux de l’Industrie se sont traduites par des cadeaux fiscaux sans aucune contrepartie ; quant aux revendications des salariés, c’est une fin de non recevoir que leur a signifiée Le Président de La République.

La CGT réclame de toute urgence la mise en place du droit suspensif sur les licenciements pour les salariés, le renforcement de la présence des salariés dans les conseils d’administration et la mise en place de la sécurité sociale professionnelle. Seules ces mesures courageuses peuvent arrêter la saignée d’emplois que subissent les salariés.

Les salariés ont toutes les raisons d’amplifier les mobilisations dans leurs entreprises, dans les territoires, et de participer massivement aux prochaines journées nationales de manifestations, de grèves interprofessionnelles et unitaires.

Montreuil, le 3 avril 2010

 

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Syndicats : Vers un grand 1er mai revendicatif

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 avril 2010

Syndicats : Vers un grand 1er mai revendicatif dans Luttes arton37153-c2551

http://www.cgt.fr/ – 31 mars 2010 -

 

Après l’intersyndicale du 30 mars

Vers un grand 1er mai revendicatif

 

http://www.dailymotion.com/video/xcshwv

 

Les cinq organisations syndicales (CGT, Unsa, CFDT, FSU et Solidaires) réunis en intersyndicale mardi à Paris vont interpeller le gouvernement le 20 avril par un texte commun et des initiatives locales, qui serviront de tremplin à « un grand 1er mai revendicatif ».

Les syndicats vont adresser le 20 avril une « déclaration commune pour interpeller le président de la République pour le sommet social » prévu fin avril début mai
A l’issue du point de presse dans les locaux de la CFDT, Nadine Prigent, secrétaire confédérale qui conduisait la délégation CGT a souligné : « Nous avons besoin de rassembler, d’élargir, on souhaite un engagement le plus uni possible » dans la perspective d’organiser « un grand 1er mai revendicatif ».
« Nous voulons réussir une mobilisation au-delà de nos réseaux militants sur les questions d’emploi, de pouvoir d’achat et de retraites, pour que les mobillisations soient le relais de ce qui se vit »,
a déclaré Marcel Grignard (CFDT)
Pour Jean Grosset (UNSA), « le 23 mars a prouvé que la mobilisation et le rapport de force passent par l’intersyndicale. On souhaite (faire) le 1er mai (mieux que) ce qui a été fait ce jour-là ».

 

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FEIGNIES ENSEMBLE N°26

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 avril 2010

 

FEIGNIES ENSEMBLE                                                PCF                       

          FEIGNIES POUR TOUS                                                                               avril 2010 – N° 26

 

« En gros, dans notre société actuelle il y a des exploiteurs et des exploités ; je suis du côté des exploités, bien entendu »

Jean Ferrat

 

Élections régionales : des messages clairs !

 

A Feignies

Merci aux électeurs qui ont placé :

  • la liste de rassemblement du Front de Gauche en 1ère position, avec 24,87 % des voix, devant le Front national, le Parti socialiste et l’UMP, le 14 mars ;
  • la liste de la Gauche rassemblée (52,29 % des voix) devant le Front national et l’UMP, le 21 mars.

Merci à tous les citoyens et les militants qui se sont engagés dans la campagne et sans qui une telle victoire n’aurait pas été possible.

 

Au Conseil régional :

  • Parmi les 16 élus du Front de Gauche, Annick Mattighello, maire de Louvroil, est l’unique conseillère régionale élue pour la Sambre.
  • Si nos élus soutiennent la majorité de gauche du Conseil, ils ont cependant refusé de participer à l’exécutif (pas de vice-présidents) pour conserver leur entière liberté de jugement, de vote et d’alerte.

Vous pouvez compter sur ces hommes et ces femmes que vous avez élus pour la défense de notre région.

 

En France

  • La Gauche obtient 55 % contre seulement 36 % pour l’UMP de N. Sarkozy. C’est un net rejet de la politique de démolition sociale de l’UMP et du MEDEF.
  • L’abstention atteint 54 % le 14 mars. Seulement 44,63 % des Français ont émis un choix positif pour un parti ou un autre. Pour la République, pour la démocratie, c’est un fait grave. Pour la Gauche, c’est une situation préoccupante qui doit nous inciter à rester vigilants et combatifs.
  • Les partenaires de la Gauche ont un devoir urgent de clarifier leurs projets (emploi, salaires, retraites, défense des services publics, droit à la santé et au logement) avant 2012


Retraites :

 

« L’argent existe pour garantir le droit à la retraite à 60 ans. »

Alain Bocquet – Député du Nord

Bon à savoir :

  • L’espérance de vie des salariés occupant des tâches pénibles est inférieure de 7 ans à celle des cadres.
  • A 60 ans, seulement 1 salarié sur 3 est encore en activité. Reporter l’âge de la retraite, c’est augmenter la situation d’insécurité de beaucoup de travailleurs !
  • La droite a choisi de peser sur le travail et les salariés, sans régler le problème du financement (réformes Balladur en 1993 et Fillon en 2003)

 

Il faut répartir autrement les richesses produites par les salariés :

 

  • 150 milliards de produits financiers ne sont pas taxés. Une taxe de 1 % rapporterait 1,5 milliard pour la Sécurité sociale.
  • Taxer les stock-options rapporterait au moins 3 milliards.
  • Les exonérations patronales, ce sont 30,6 milliards par an qui sont autant de ressources en moins pour la sécurité sociale et les retraites.
  • Augmenter les salaires, ce sont 3 milliards de cotisations en plus.
  • 100 000 emplois supplémentaires, c’est 1,3 milliard de cotisations en plus.
  • Verser moins de dividendes aux actionnaires des grandes entreprises du CAC40 (50 milliards en 2009)

 

Halte aux ravages du capitalisme, de plus en plus sauvage !

 

Des ménages davantage pénalisés

Une augmentation du prix du gaz de 9,7 % le 1er avril, soit une hausse annuelle importante.

Des handicapés davantage délaissés

L’allocation adulte handicapé est de 696, 63 € depuis le 1er avril, très en dessous du seuil de pauvreté estimé à 909 €. Plus que d’autres, ces personnes souffrent des franchises médicales, du forfait hospitalier porté à 18 €, du déremboursement des médicaments.

« C’est simple, le 15 du mois, il ne me reste plus rien. Une fois que j’ai payé mon loyer, les factures et ma mutuelle, cela devient très compliqué pour vivre. »

Des salariés méprisés

La direction de Continental a osé proposer à ses salariés d’aller trimer en Tunisie pour 137 euros par mois !

 

MAIS la cupidité des financiers persiste

 

  • Le groupe GDF-Suez a réalisé 4,5 milliards de bénéfice en 2009. L’Etat (35 % du groupe) a laissé faire !

  • L’ex-PDG de Vinci, Zacharias (construction, parkings et autoroutes) avait été obligé de quitter son poste en juin 2006, il avait perçu 13 millions d’indemnités + un matelas de stock-options évaluable à 124 millions d’euros + un salaire annuel de 4,2 millions d’euros (300 fois le Smic !). Il a été relaxé, reconnu non coupable d’abus de biens sociaux par un tribunal, fin mars 2010. !!

 

Ces problèmes vous concernent.

Venez en débattre avec nous le dernier vendredi de chaque mois de 17h30 à 19h à la salle

polyvalente Place de l’église.

 

Publié dans PCF-Front de Gauche Feignies, POLITIQUE, TRACT | Pas de Commentaire »

Politique fiscale : Plus t’es riche, moins tu paies ! ou l’équité selon l’UMP

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 avril 2010

Entretien réalisé par Clotilde Mathieu

Impôts : le mythe de la redistribution

En septembre 2009, la fondation Terra Nova a publié une étude sur la politique fiscale conduite par la droite depuis 2002. Entretien avec l’économiste Olivier Ferrand.

Longtemps décrié par la gauche, le bouclier fiscal soulève une très vive polémique, en ce moment, dans les rangs de la droite. Cet instrument est-il à l’image de la politique fiscale conduite par la droite depuis 2002 ?

Olivier Ferrand. La totalité des réformes consiste à redistribuer du pouvoir d’achat aux Français les plus aisés. Trente millions d’euros par an sont ainsi redistribués aux 5 % les plus riches. Le bouclier fiscal est l’emblème de cette politique fiscale. Alors que l’ensemble des pays occidentaux se lancent dans une politique inverse de ré-augmentation des impôts des citoyens les plus aisés pour lutter contre les inégalités et redonner du pouvoir d’achat aux victimes de la crise. Aux États-Unis par exemple, le taux marginal de l’impôt sur le revenu est passé de 40 à 50 % pour les plus riches.

Vous parlez, dans votre étude sur la politique fiscale menée par la droite depuis 2002, de « redistribution à l’envers », Qu’entendez-vous par là ?

Olivier Ferrand. La politique fiscale depuis 2002 est marquée par des prélèvements obligatoires stables. Ce qui veut donc dire que les cadeaux fiscaux faits aux ménages les plus aisés ont été financés par une hausse des impôts sur le reste des Français, c’est-à-dire les classes moyennes et populaires, au nom d’une vision de la société propre au président de la République. Une société méritocratique, ou le mérite est confondu avec la réussite financière personnelle.

Quels impôts ont le plus diminué ?

Olivier Ferrand. En volume, c’est l’impôt sur le revenu. Ensuite, toute la palette a été utilisée pour alléger la fiscalité sur les rentes. Il y a eu bien sûr celle sur l’ISF avec le bouclier fiscal ; les droits de succession qui sont tombés à 5 milliards d’euros, soit quasiment plus rien.

Quelles ont été les effets sur la croissance et l’emploi ?

Olivier Ferrand. Un des arguments était de dire que la réforme permettrait de faire revenir les plus hauts revenus et donc des décideurs économiques qui participent à la croissance française. Rien ne permet d’affirmer aujourd’hui qu’il y a des succès économiques sur ce plan-là. Par ailleurs, une politique fiscale permet de soutenir la consommation et l’emploi quand celle-ci cible ceux qui consomment, c’est-à-dire les classes moyennes et populaires. Faire de la redistribution fiscale en faveur des ménages les plus aisés ne relance pas la consommation mais accroît l’épargne.

[Lire la suite]

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Plume de presse4 avril 2010 – Olivier Bonnetsarko crs

 

L’anti-sarkozysme est un humanisme

Le bouclier fiscal, emblème antisocial

Puisque le président-des-riches n’en démord pas : mordons encore !


bfLes chiffres du bouclier fiscal (BF) pour 2009 ont été dévoilés : 16350 contribuables se partagent 585 millions d’euros. Avec une amusante répartition, détaillée par Le Monde :

« le montant moyen de la restitution par le fisc avoisine les 35 814 euros. Mais cette moyenne dissimule d’énormes disparités. Ainsi, 51,6% des bénéficiaires, soit 8 445 personnes, se sont partagé 4,7 millions d’euros et se sont vu rembourser par le fisc 565 euros en moyenne. Il s’agit de personnes dont le patrimoine est inférieur à 770 000 euros, un seuil déclenchant l’assujettissement à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), et dont le revenu fiscal de référence était inférieur à 3 428 euros. Ces modestes bénéficiaires du bouclier sont en général propriétaires de leur logement dans des régions où les prix du foncier se sont envolés : on y trouve aussi bien les (derniers) paysans de l’île de Ré ou de Haute-Savoie que des Réunionnais.

A l’autre bout du spectre, se trouvent 979 personnes, dont le patrimoine dépasse 16 millions d’euros et le revenu fiscal de référence est supérieur à 43 761 euros. Elles représentent 6% des bénéficiaires du bouclier mais s’en sont partagé 63%, soit 368 millions, dont 9 millions d’autoliquidation sur ISF. Dans leur cas, le montant moyen de la restitution atteint 376 134 euros. Un an plus tôt, 5,4% des plus riches bénéficiaires du bouclier 2008 s’étaient déjà partagé 63% de son montant. Parmi les curiosités mises en évidence par Bercy, on notera que 14 personnes disposant d’un patrimoine de plus de 16 millions d’euros ont un revenu fiscal de référence de moins de 3 428 euros et se sont vu rembourser 162 109 euros en moyenne. De qui s’agit-il ? De rentiers et/ou de contribuables recourant massivement aux niches fiscales pour faire baisser le montant de leurs revenus pris en compte dans le bouclier. »

Voilà donc la réalité du dispositif : des miettes pour moins de 9000 contribuables modestes et un énorme gâteau pour les super-privilégiés barbotant déjà dans l’opulence la plus obscène.

[Article complet : plumedepresse.net/]

 

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