ESPAGNE : Un pays à genoux comme un taureau blessé

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 mars 2010

À la une dans l\'Humanité

Pierre Ivorra


Un pays blessé en quête d’un autre modèle

ESPAGNE : Un pays à genoux comme un taureau blessé dans ECONOMIE alicante

 

Au cœur d’une région dédiée au tourisme et à la spéculation immobilière, Alicante est accablée par la récession et le chômage. L’Espagne officielle est en panne d’alternative. L’espoir est à rechercher chez les salariés d’Alcoa, les marbriers de Novelda qui luttent pour un autre développement.

Envoyé spécial.

Marisol et Juan Antonio sont assis sur un banc de l’avenue Alfonso X el Sabio qui traverse le centre d’Alicante et passe devant le marché central. Tous deux ont la cinquantaine bien sonnée mais se tiennent par la main, tendrement, comme deux amoureux de la veille. À leurs pieds, ils ont posé un morceau de carton où il est écrit  : «  Nous n’avons plus de ressources, aidez-nous  !  » Lui a été licencié en 2008, elle n’a jamais travaillé. Le plus étonnant est que ni l’un ni l’autre ne sollicitent les passants des yeux ou de la voix. Ils se tiennent raides comme la justice, leurs regards égarés vers un lointain qu’eux seuls semblent voir. Un regard de gens indignés de faire ce qu’ils sont obligés de faire. C’est peut-être pour cela que bien peu de monde verse de l’argent dans leur corbeille  : ils dérangent, ils paraissent accuser la terre entière  ! Un peu plus loin, sur le même trottoir, au pied de l’escalier qui permet d’accéder au marché, des Colombiens au visage mat d’Indiens ont installé sur une couverture, à même le sol, des objets de rien  : bracelets, peignes, bibelots… Eux s’adonnent sans joie à cette activité informelle mais tolérée. Que voulez-vous, c’est la crise  ! Le taux de chômage dans la région frôle les 27 %.

Une véritable invasion  ! Plus bas, en descendant vers la mer, la Rambla qui conduit à l’esplanade a mué comme un papillon. L’ancien cinéma est remplacé par un office de tourisme  ; des cafés, des boutiques ont disparu, transformés en autant d’agences bancaires et de cabinets de promotion immobilière. Une véritable invasion  ! En quelques minutes de marche, le flâneur peut dans cette ville moyenne du sud-est de la péninsule côtoyer toutes les plaies de l’Espagne d’aujourd’hui  : la misère qui explose, les boulots de peu, les marchands de soleil, de mer et de pierre, et les magiciens de la monnaie, «  la banca  », comme disent les Espagnols. 

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A lire également sur : humanite.fr/ : Recul de l’âge de la retraite : « Le gouvernement a franchi la ligne rouge »

Pour José Antonio Garcia Rubio, l’un des dirigeants d’Izquierda Unida, le projet de porter l’âge de la retraite à soixante-sept ans est un gage donné aux marchés financiers.

Entretien réalisé par P.I.

Extrait :

C’est un coup très dur porté à un système social espagnol pourtant déjà bien modeste. Le gouvernement veut réduire les pensions de 4 points de PIB en 2030, cela correspond à une baisse d’au moins 80 milliards d’euros. Avec ce projet, il franchit la ligne rouge. Les syndicats vont organiser des mobilisations massives, que nous soutenons. Rodriguez Zapatero préfère rassurer les banques et les investisseurs étrangers, plutôt que sa base électorale.

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Non à la politique-caniveau !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 mars 2010

Olivier Dartigolles, porte-parole du pcf, élu municipal de Pau

Actes symboliques contre boules puantes.

Abstention-Sarko2.jpgCela ne vous a certainement pas échappé. Cette semaine, le débat des régionales a versé dans une bataille de casiers judiciaires. Après l’affaire Ali Soumaré, Vincent Peillon, toujours à l’affut d’un nouveau coup médiatique, prend à son tour le chemin des commissariats. Triste spectacle. Concours de boules puantes. Mais tout cela n’est en rien le fruit du hasard. Peillon, fer de lance d’une recomposition politique d’une partie de la gauche avec la droite, et les élus du Val d’Oise conduit par Axel Poniatowski, ont un intérêt commun dans la politique-caniveau qu’ils alimentent. L’abstention des quartiers populaires, des jeunes, par l’écœurement des millions de femmes et d’hommes qui se disent à la vue de ce spectacle, « décidément, pas un pour rattraper l’autre, je n’irai pas voter« , est la condition pour ne rien changer.

Ils craignent à juste raison le grand chambardement qui verrait le débat politique faire le lien entre l’urgence sociale et les enjeux de l’élection régionale. Le dispositif médiatico-politique veille à éviter cette connexion. Vous vous intéressez à la campagne ? vraiment ? Vous pensez y trouver des réponses à vos préoccupations, à vos attentes ? Comptez sur nous pour vous en dissuader…

A peine achevé le nauséeux débat sur l’identité nationale, voilà une nouvelle brouette de propos racistes, de provocations, de petites phrases, d’intimidations. Le climat politique actuel reste dangereusement prisonnier de ces basses-eaux.(…)

Face aux régressions de la période, à ce climat qui, jour après jour, fait le nid du populisme, nous avons plus que jamais besoin d’actes symboliques. Dans une heure, je pars en vallée d’Aspe. Avec les militantes et les militants du Front de gauche, nous allons défricher une portion de voie ferrée.

[Article complet]

Débrousaillage de la ligne Pau-Canfranc samedi

okIMGP1274w.jpg

 

 Plus de 50 personnes, membres ou pas des partis du Front de Gauche,

en présence de Gérard Boulanger tête de liste régional et de nombreux

candidats des Pyrénées-Atlantiques ENSEMBLE pour la réouverture

de cette ligne tant attendue.

 Plus de photos sur le site du PCF 64 : Photos du débrousaillage de la Pau-Canfranc

 

 

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